Citations sur Sous le soleil de mes cheveux blonds (75)
J'ai compris plus tard que l'envie de se perdre n'est jamais très loin de celle de se découvrir.
Aujourd'hui, j'écris encore très souvent des lettres de rupture avec certaines personnes, mais je ne les envoie plus ; j'ai compris que la libération réside dans l'écriture et non dans l'envoi.
Les gens parfois disparaissent de nos vies sans mourir, sans guerre et sans cris. Nous avons grandi avec eux, certains nous ont tout appris, ils existent au plus profond de nous sans que jamais nous ne puissions le leur redire. Nous fermons la porte de nos souvenirs, nous serrons les mâchoires lorsqu'une musique nous ramène à eux, nous bâillonons nos réflexes et nous rendons à l'évidence :nous ne les renverrons plus.
[nous n’avons pas anticipé , personne n’a prédit ton évaporation, nous avons manqué d’imagination. Pourtant tu n’es pas morte. Aujourd’hui, nous portons toutes les deux la vie mais je n’existe plus dans la tienne. Tu t’es enfuie . Tu m’as quittée ....]
L'absence est pire que la mort, rien n'arrête le sentiment d'absence, on est condamné à vivre avec ces absents qui demeurent quelque part et sans nous. Et quand bien même ils tenteraient de revenir dans nos vies, leur réapparition ne changerait rien. Ils ont été absents, ils seront toujours absents, ils ont créé un immense vide, impossible à combler. Il n'y pas d'issue. Les absents sont des trous dans nos cœurs.
Les gens parfois disparaissent de nos vies sans mourir, sans guerre et sans cris. Nous avons grandi avec eux, certains nous ont tout appris, ils existent au plus profond de nous sans que jamais nous ne puissions le leur redire. Nous fermons la porte de nos souvenirs, nous serrons les mâchoires lorsqu'une musique nous ramène à eux, nous bâillonnons nos réflexes et nous rendons à l'évidence : nous ne les reverrons plus.
Je voudrais consacrer mes journées à deux verbes : lire et écrire. De plus en plus, je les intercale entre mes rendez-vous, à ma pause déjeuner. Lire s'invite dans mes trajets, dans mes dossiers. Ecrire se positionne comme leader de mes pensées et de mes évasions solitaires. Tous deux prennent toute la place, ils sont ma bulle d'air, mon échappatoire, ma raison de me lever le matin. On peut lire en silence et écrire dans sa tête, partout, ce sont eux la liberté absolue.
J'étais la jeune femme apprivoisée, courte durée entre l'adolescente empotée et l'adulte coincée.
Qu'est-ce qu'elle faisait aux garçons pour qu'ils en soient si fous. Au vu de ce qu'on m'a dit, je crois qu'elle puait juste la féminité. Elle s'offusquait en levant les yeux au ciel, terminait ses phrases en points d'interrogation, soupirait en papillonnant des cils, elle n'était jamais vulgaire et était soûle au bout d'une coupe.
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L’absence est pire que la mort, rien n’arrête le sentiment d’absence, on est condamné à vivre avec tous ces absents qui demeurent quelque part et sans nous. Et quand bien même ils tenteraient de revenir dans nos vies, leur réapparition ne changerait rien. Ils ont été absents, ils seront toujours absents, ils ont créé un immense vide, impossible à combler. Il n’y a pas d’issue. Les absents sont des trous dans nos coeurs.