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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Après avoir découvert Mutafukaz avec une série parallèle, Mutafukaz 1886, j'ai eu envie de découvrir la série principale. Changement de décors, Mutafukaz 1886 se passait dans l'univers des Western, ici, c'est les banlieues actuelles, à coup de pizzas, de chips, de quartiers mal famés, d'appartements pleins de cafards, de jobs pourris, de gangs de rues, de rap, de catch, beaucoup de violence.

On retrouve la pêche, l'action, le mouvement, ça donne parfois le tournis, le graphisme est ultra dynamique, avec des passages en bichromie, en trichromie, puis en quadri avec changement de papier, il y a du tag et du graffiti dans le dessin, le trait est plein d'énergie, la mise en page aussi, on zappe sur tout un univers de références, il y a un côté foutoir jouissif, du bourrin agrémenté de quelques délires métaphysiques assaisonnant le scénario comme les olives sur la pizza. Et pour couronner le tout, on a un récit à la Tarentino, avec une pointe de fantastique : Angelino et Vinz nous entraînent dans leur galère.

Angelino, après un accident de scooter, se découvre un super pouvoir, celui qui lui permet de voir les esprits noirs apparaitre sur certaines personnes, sorte de possession maléfique, extraterrestres, on n'en saura pas beaucoup plus, mais ce pouvoir dérange, déclenchant poursuites et bastons en pagaille pour notre plus grand bonheur.

Mutafukaz a un goût de boisson énergisante, sucré, pétillant, décoiffant, une BD qui se sniffe, on a envie de sauter au plafond pendant des heures après cette lecture, au risque de devenir accro très rapidement, et je crois bien que je vais encore reprendre une dose.
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Excellent ! Drôle, rafraichissant, très bien écrit et bourré de références (films, séries TV, dessins animés) !
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Très emballé par ce premier tome d'une série qui s'annonce très, très bien.

L'univers des gangs, tatouages, gros flingues et bandanas. Sorte de mélange entre Los Angeles et Ciudad Juarez comme le dit Run dans l'incontournable cahier graphique de fin de tome.

Mais il n'y a pas que cela. Mutafukaz (qui sonne un peu comme dragées "fukaz"...) est une suite quasi ininterrompue de clichés qui fonctionnent drôlement bien. Un univers noir, hérité des films et livres de genre des années 50. Une dose de théorie du complot. Un peu de Men in Black là-dessus. Deux héros décalés et sympathiques, car improbables, en cavale, mais qui semblent posséder "quelque chose" que les MIB souhaitent. David Vincent les a vus... mais finalement qui sont-ils? C'est palpitant et résolument trash.

Graphiquement c'est quasi le sans-faute, il y a juste quelques pas en bichromie que j'ai moins apprécié. Sinon cette mise en couleur flash façon "papier glacé", cela fonctionne à merveille. Idem pour les petits intermèdes façon Une de journal ou affiche de série Z. Très chouette découverte.
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Parlons Ankama … Il s'avère que j'aime vraiment cette maison d'édition. Oui oui c'est Eux, ceux qui ont fait DOFUS ! Oui, ce jeu auquel les collégiens se vantent de jouer, et que les moins jeunes ont plutôt tendance à cacher. C'est aussi Eux qui passent le matin durant ton ptit déj' à la télé avec leur série Wakfu, issue directement de l'univers de Dofus mais 1000 ans après. Et si tu ne vois pas de quoi je parle, Dofus c'est aussi un manga qu'on ne peut pas le louper. On le trouve même entre les tomates et le salami au supermarché !

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Dofus et ses perso si mignons !
Bref, Ankama ce n'est pas que ça, c'est une équipe de graphistes, d'illustrateurs et d'auteurs BD hors-pairs. Citons juste pour le plaisir : Maliki (qui m'a motivé à dessiner quand j'ai ouvert son Artbook et que j'ai lu son blog), Xa, Florent Maudoux (dédicace à une copine fana de Freak's Squeel), Ancestral Z, B. Hottin (pour ses Pandas dans Pandala)… Bref, je vous conseil de regarder un peu !

Mais aujourd'hui je vais vous présenter une BD de leur collection Label 619. Il s'agit de Mutafukaz dont l'auteur est RUN.

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"Angelino, un jeune loser comme des milliers d'autres à Dark Meat City squatte une chambre d'hôtel miteuse dans le quartier latino de Rios Rosas avec son pote Vinz et enchaine les petits boulots. Ses journées se traînent en de monotones zappings télé. Heureusement il y a ces matchs de catch mexicain dont il est fan. de jobs foireux en discussions métaphysiques sous les étoiles avec son pote, son quotidien s'égrène lentement jusqu'à un banal accident de scooter. Angelino va alors plonger dans un ouragan d'ennuis inimaginables, impliquant hommes en noirs surarmés, gangs de toutes sortes, catcheurs justiciers mexicains et même des entités cosmiques vicieuses aux buts mystérieux !"

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Run nous transporte à la frontière Mexicaine où l'on suit l'aventure d'Angelino et Vinz. Reconnaissables par leur physique hors normes, ils traversent les quartiers et côtoient la mafia, les gangs et autres groupes de personnes très fréquentable … ou pas ! Drôle, graphiquement marqué par les arts de la rue, cette BD est pour les amateurs du genre ! On oscille entre des parties colorées, ainsi que d'autres en noir et blanc. Il y a même, à la fin du bouquin, des dessins supplémentaires en pleines pages (et pas uniquement en BD) qui offrent une vision autre et plus détaillée des personnages.
Perso, j'adhère totalement ! Si en BD je suis habituellement plus fana de fantasy ou de mythologie, Mutafukaz a été un véritable coup de coeur ! Je ne suis pas prête d'oublier ce périple littéraire.

Retrouvez Mutafukaz sur la toile !
Lien : http://chickon.wordpress.com..
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Mutafukaz est une sorte de BD ovni. J'ai été attiré par la couverture, le style et le fait que ce soit français. Normalement je n'aime pas les BD « brouillons », mais là justement ce n'est pas brouillon même si la BD en donne parfois l'impression.

Run a mis du temps à mettre à jour ce projet qui couvait depuis longtemps et c'est vraiment heureux qu'Ankama ai pu l'éditer.

Cette BD dans laquelle on suit les aventures d'Angelino et Vinz deux losers de Dark Meat City est un hommage au comics américain. Run met en scène tout ça avec brio, génie et humour. Deplus les graphismes sont sublimes.

Run un auteur a connaître et à lire (et relire) dans le paysage de la BD.
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Dérivé du mot "Muthafukaz", autrement dit "Motherfuckers" en argot hispanique américain, ce projet multimédia de l'auteur français Run est édité en bande dessinée par un éditeur encore peu connu de nombreux libraires : Ankama éditions.

Poussé par l'idée de proposer des bande-dessinées tirées de l'univers du jeu, Ankama nous livre ici un ouvrage de 120 pages qui, tout en puisant dans l'univers du jeu, des comics, du manga et du franco-belge, parvient à développer un style très personnel qui accroche dès les premières pages.

Un peu dans l'esprit de la version journal de "L'Etrangleur" différents petits suppléments sous forme d'articles, de références, de croquis, de pubs, etc ... viennent agrémenter le récit principal et l'univers développé par l'auteur.

L'histoire en soi n'a rien d'extraordinaire et fait surtout office d'introduction dans ce premier tome. Cependant, cette mise en place est tellement rythmée et bourrée d'originalité, que cette découverte est vraiment enthousiasmante par rapport aux nombreuses parutions plus classiques.

Ce cocktail explosif mélangeant différents styles graphiques et concepts visuels nous plonge dans un environnement gangsters Hiphop à la sauce fantastique. C'est à l'aide d'une narration non dépourvue d'humour que nous suivons les péripéties des deux antihéros de ce récit (Angelino le petit livreur de Pizza à la tête noire et son ami Vinz au crane enflammé) dans ce ghetto latino qui donne son nom à ce premier album.

Graphiquement, on ne s'ennuie pas non plus en passant du papier glacé au papier mat, de couleurs flashs au noir et blanc et en enchaînant les délires visuels. Au final, personne ne s'étonnera de voir intervenir un personnage ressemblant étrangement à l'auteur, pour venir apporter un véhicule de fuite à nos deux comparses en pleine course poursuite.

Alors que le neuvième Art s'enlise avec complaisance à l'intérieur de formats standards et de parutions classiques, ce premier tome de "Mutafukaz" vient éclater toutes les frontières de la bande dessinée avec cette mise en bouche aussi prometteuse que percutante.
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Mutafukaz, mélange fou. J'adore l'histoire de ces deux petits bonhommes qui vivent dans un des quartiers latino les plus craignos de leur ville. Les changements de couleur, de style, avec ces allusions aux jeux vidéos, à l'histoire des gang, à des livres, des BD, le tout donne un cocktail pimenté très fort et assez délirant. le petit looser, après un crash de sa Vespa contre un tube Citroen se met à voir des choses qu'il ne devrait pas. Ses réflexes s'améliorent et il réussit des coups inespérés.
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Mutafukaz (pour info : dérivé de "Motherfuckers" en argot hispanique américain) détone et étonne, l'auteur développe un univers à la fois très personnel et ultra référentiel, renouveau de la bande dessiné de genre hexagonale, ses références : les comics (Franck Miller en tête) et le cinéma de genre...
Lien : http://www.psychovision.net/..
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