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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai eu des sentiments plus que mitigés en lisant « Furies ».

Le thème choisi d'un barbarisme contemporain contient une force inouïe mais son traitement ne m'a pas ébloui.

Sur le fond, il manque pour moi un véritable fil conducteur à l'intrigue qui évolue lentement sans que de réelles péripéties ne se produisent, ce qui me paraît un comble pour un sujet aussi intense !

Sur la forme, le style de Ruocco très littéraire, un tantinet ampoulé, nuit au propos, pourtant louable de véhiculer un message féministe.

A titre personnel, je ne crois pas malheureusement pas à la thèse du « plus jamais ça » et ne peux que constater l'échec de la création d'un Tribunal International pour traquer et juger les meurtriers sanguinaires de l'EI.

Comme le montrera ensuite l'actualité en Afghanistan, la cause des femmes dans le monde n'a malheureusement pas été améliorée malgré les expériences abominables du passé, ce qu'on ne peut que déplorer.

Un livre donc quelque peu vain à mes yeux et qui passe à coté de son sujet !

Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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Peut être parce que je connais le milieu de l'archéologie, peut-être parce que j'ai suivi les événements en Syrie, mais j'ai trouvé que quelque chose dans ce livre était artificiel. L'idée de nouer les destins de personnages a priori éloignés les uns des autres est bonne mais la sauce ne m'a pas convaincue. L'écriture non plus.
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Commençons par le plus simple: je n'ai pas apprécié ma lecture. le sujet – la guerre en Syrie et tout ce qu'elle contient d'horreurs et d'interrogations sur l'espèce humaine – m'intéresse et même très fortement. Il m'intéresse du point de vue politique, historique, sociologique, géopolitique. Il m'intéresse du point de vue « intellectuel » mais j'en conclus, avec ce roman, que je ne suis pas vraiment prêt à le lire sous la forme d'une fiction. Pas comme ça en tout cas, pas sous la plume d'une auteure qui n'a pas connu la guerre et qui s'est contentée d'une documentation numérique, virtuelle pour écrire son roman. Pourquoi ? Parce que c'est plat, terne, aride, sec, je dirais même mort. Parce qu'il n'y a pas de vie, en fait.

La guerre sème la mort, aucun doute. Mais avant que la mort ne l'emporte sur la vie, avant qu'elle ne l'écrase, ne l'anéantisse et la détruise, elle révèle la puissance, la richesse, la complexité et la beauté de l'existence aux Hommes qui se rappellent, en effet, leur attachement à leur propre vie. Confrontés à la mort, ils pleurent l'amour, la fraternité, la solidarité et la bienveillance ; ils souffrent de sa cruauté et de son injustice ; ils s'engouffrent dans la peur et le désespoir ; un désespoir que seuls les esprits les plus armés peuvent un peu déjouer. La guerre sème la mort, oui, mais le Rien de la mort (« Rien » en ce qu'elle met un terme à l'existence) révèle le Tout de la vie. Et ce Tout je ne l'ai pas perçu dans ce roman.

Ce roman n'a pas d'âme pour moi. Il est froid, trop froid. Il entend disséquer avec une précision qui se veut chirurgicale un monde que l'auteure ne connaît pas et ça n'imprime pas, ça ne fonctionne pas. Chez moi en tout cas. Je n'ai rien ressenti sinon de l'ennui car il m'a semblé que l'auteure essayait de noyer son ignorance - toute naturelle – par un excès d'informations et de détails posés sur le papier pour implanter son récit dans une réalité pourtant ignorée. Julie Ruocco ne sait pas ce qu'est de vivre la guerre en Syrie et ça se sent, ça se voit. Et alors je m'interroge: pourquoi raconter une guerre encore d'actualité quand on ne l'a jamais subi ?
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J'ai survolé ce livre à la recherche du romanesque.
J'ai été d'abord très intéressé par Berenice et c'est grâce à elle que j'ai achevé la lecture de ce roman.
L'écriture est belle mais ce qui m'a éloigné du récit est sa proximité avec lz réalité de ce conflit absurde et de e ce fait l'impression de lire des articles de presse ou de reportages de guerre
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En mission à la frontière turque, Bérénice, archéologue française dévoyée en receleuse d'antiquités, se heurte à l'expérience de la guerre.
Dans la convulsion des événements, elle recueille la fille d'une réfugiée et fait la rencontre d'Assim, pompier syrien devenu fossoyeur.
Deux rencontres qui vont changer sa vie et son regard sur le monde.

Un récit sismique par nature, violent, brutal.
Des civils dont l'impossible situation remue, bouleverse, interroge.

Le texte est à la fois sec, étouffant comme un excès de poussière et exalté.
C'est cet aspect ardent, introspectif, presque voyeur qui m'a dérangé.

L'auteure est issue de Sciences-Po.
Bon.
Que peut-elle savoir des pensées et ressentis de ce peuple ?
Il m'a manqué la pudeur pour adhérer.
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