L'amour est vieux comme l'humanité car il est gouverné par l'influence de nos gènes
Grâce aux connexions du cerveau, il existe une interaction forte des neurones activés par l’ocytocine avec ceux du circuit de la récompense qui libèrent la dopamine. Ceci est important car ce phénomène consolide dans le cerveau maternel la motivation nécessaire pour apporter les soins indispensables et le comportement maternel envers le nourrisson, fruit probable de l’adaptation des espèces de mammifères pour pallier à l’énergie vitale dépensée lors de la mise en route de la grossesse et de l’accouchement.
L’ocytocine agit aussi sur le système nerveux involontaire en activant l’effet de relaxation et en diminuant ainsi la sensation de tension nerveuse, et provoque au niveau des organes périphériques une sensation de calme, d’apaisement et de bien-être.
La phase d’amour passionnelle s’accompagne souvent d’une fragilité émotionnelle.
L'amour est longtemps resté un sujet de recherche accaparé par les psychologues.
Notre cerveau, ainsi imprégné de stimulations sensorielles et émotives qui sculptent le développement des connexions neuronales profite de l’effet des neurotransmetteurs comme la dopamine et l’ocytocine.
L’expérience humaine de l’amour romantique est concomitante de l’apparition de notre espèce. Les anthropologues nous indiquent que la formation des couples est différente des usages variables selon les cultures, mais que la monogamie, dans le but de former un couple qui protège l’enfant, est l’usage dominant de toutes les cultures humaines.
L’amour est vieux comme l’humanité car il est gouverné par l’influence de nos gènes. C’est un comportement qui se déclenche lors de la puberté, par le truchement programmé et organisé des hormones.
Finalement, l’amour et les sentiments sont surtout et resteront du domaine de la psychologie, dont juste certains phénomènes peuvent se traduire par l’action de quelques substances chimiques.
Les relations biologiques entre le désir sexuel et la séduction dépendent donc, à la fois du cerveau, et de l’effet de nombreux facteurs environnementaux, éducatifs et sociétaux. Des études menées chez l’animal indiquent que la libération de dopamine stimule une cascade de réactions incluant notamment la libération des hormones sexuelles dans les deux sexes.