mais l'amour est-il un mal dont on puisse guérir ? [...] le perfide Bressac ne me paraissait jamais plus aimable que quand j'avais réuni devant moi tout ce qui devait m'engager à le haïr
Ce dieu que tu admets n'est que le fruit de l'ignorance d'un côté et de la tyrannie de l'autre
une délicatesse déplacée t'a conduite au pied de l'échafaud, un crime affreux m'en sauve; regarde à quoi le bien sert dans le monde, et si c'est la peine de s'immoler pour lui.
Plus je devenais pauvre, plus j'étais méprisée; plus j'avais besoin de secours, moins j'espérais d'en obtenir ou plus il m'en était offert d'indignes et d'ignominieux.
le coupable nourrit au fond de son cœur un ver, qui, le rongeant sans cesse, l'empêche de jouir de cette lueur de félicité qui l'environne et ne lui laisse au lieu d'elle que le souvenir déchirant des crimes qui la lui ont acquise. A l'égard du malheur qui tourmente la vertu, l'infortuné que le sort persécute a pour consolation sa conscience, et les jouissances secrètes qu'il retire de sa pureté le dédommagent bientôt de l'injustice des hommes.
on n'estime les gens qu'en raison des secours, ou des agréments que l'on s'imagine en recevoir
Juliette [...] consentirait-elle à revoir une petite fille dont les inclinations vertueuses et basses allaient la déshonorer, et de son côté Justine voudrait-elle risquer ses mœurs dans la société d'une créature perverse qui allait devenir victime de la crapule et de la débauche publique ?