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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Tout commence par une étrange mise en scène dans un cimetière perdu dans Washington où l'homme masqué, un tueur à gages, est contacté par le directeur du FBI afin de protéger une petite fille contre l'organisation criminelle qui la recherche. J'avoue avoir été attiré par l'extrait fourni lors de la prélecture et il me tardait de me plonger dans cette histoire. Ce livre est la suite de « tombées du ciel » mais il peut se compulser indépendamment. On retrouve l'héroïne ELORA gamine attachante, qui a un don particulier, puis un couple qui va tout accomplir pour l'apprivoiser. Je m'attendais à un thriller ou un policier, mais c'est plutôt une littérature blanche que j'ai trouvée en avançant dans ma lecture. Toutes les scènes « d'actions » sont bien rédigées et efficaces, mais ne sont hélas, pas assez nombreuses par rapport aux séquences de romance. Mais j'avoue que ce genre littéraire ne m'attire pas. Par contre, l'histoire garde bien des secrets comme le réalise si bien le mystérieux NICK (alias Arlequin). L'autrice joue avec nos émotions afin de nous attendrir, avec cette orpheline surdouée. On peut également aimer ou détester le personnage de JOHN (grand frère adoptif) qui forme un couple sulfureux avec la ténébreuse ABIGAËLLE (espionne). Ensuite, se greffe SARAH (épouse adulée de NICK) en manque de maternité qui trouvera enfin son bonheur avec la venue de cette petite protégée. Ne pas oublier LAURA (soeur de JOHN) qui deviendra une complice. le scénario demeure original, mais il reste encore de menues coquilles à retravailler. La fin surprend et promet un tome 3 plus énergique, je l'espère.
Je l'ai découvert lors de la présélection pour le Prix du jury des Auteurs Inconnus dont voici les liens :

https://www.prixdesauteursinconnus.com/
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#Prixdesauteursinconnus2022
#PAI
#PAI2022

J'ai lu ce roman dans le cadre du Prix des auteurs inconnus 2022, il faisait partie de la sélection en littérature noire. Il s'agit, semble-t-il, du deuxième roman d'une série, mais le fait de ne pas avoir lu le premier n'est pas trop gênant pour comprendre le contexte.

Sous une couverture que je ne trouve vraiment pas très attirante, nous découvrons un roman qui, pour être honnête, tient plus de la romance que du thriller, avec un soupçon de paranormal.

L'histoire commence dans un cimetière très particulier qui sert de boîte aux lettres pour l'Arlequin, un célèbre tueur à gages. Celui-ci sera embauché par le directeur du FBI pour veiller sur Elora, petite orpheline, témoin clef dans un procès contre une mystérieuse organisation criminelle.
La suite du roman s'attardera très longuement sur les relations entre les divers protagonistes, épicées de quelques scènes de sexe un peu longuettes, avec quelques tentatives de redynamiser l'intrigue policière. le côté sentimental est très détaillé, mais les réactions des protagonistes me paraissent parfois un tantinet incohérentes.
La plume de l'autrice est globalement plaisante, même si j'ai grimacé devant certaines phrases répétitives ou non syntaxiques. Une correction imparfaite est, hélas, souvent le lot des ouvrages auto-publiés.

En résumé, un roman assez plaisant, plutôt à classer dans la romance que dans le noir, d'une autrice qui, bien soutenue, pourrait avoir un avenir littéraire intéressant.

Site PAI 2022 : https://www.prixdesauteursinconnus.com/
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#Prixdesauteursinconnus2022
#PAI
#PAI2022
OUVRAGE SÉLECTIONNÉ DANS LE CADRE DU PRIX DES AUTEURS INCONNUS 2022 – Catégorie LITTÉRATURE NOIRE dont je suis l'un des jurés.

Malgré une couverture peu engageante qui ne m'aurait pas attirée dans une librairie (mais néanmoins un résumé en quatrième de couverture qui m'aurait intéressée car prometteur), ce livre de 542 pages (en autoédition) écrit par une jeune auteure mérite le détour. Je n'ai su qu'à la fin qu'il s'agissait en fait du second tome d'une trilogie. Cela ne gêne pas vraiment pour lire l'histoire, mais il me semble qu'il eut été préférable de le signaler dès le début car, de fait, cela aurait permis d'avoir un autre regard sur les faits énoncés et de générer moins de frustration à la fin du tome.

Autre remarque préalable : bien que figurant dans la catégorie Noire du Prix des Auteurs Inconnus 2022, il me semble que ce roman ne peut être considéré comme un polar – ou alors un polar vraiment atypique ! – tant les codes du polar ne sont guère respectés et tant il mêle à une intrigue – certes sombre, mystérieuse et d'action – d'autres aspects qui en sont éloignés : du fantastique, de la romance… Un mélange des genres qui, à un moment donné, a pu gêner ma lecture : l'évocation de certaines scènes érotiques m'a bien souvent fait penser à Cinquante nuances de gris. Donc, si l'on n'est pas prévenu, cela peut surprendre et lasser !

Mes commentaires sur le fond :

Hormis ces deux aspects, j'ai suivi avec intérêt l'histoire de la petite Elora (petite fille de sept ans et demi, témoin d'un quadruple meurtre, amenée à témoigner dans un procès contre une mystérieuse et très puissante organisation criminelle) protégée par le FBI et confiée aux bons soins d'un mystérieux mercenaire, tueur à gages « l'Arlequin » (de son faux-vrai prénom Nick) qui, bon gré, mal gré, acceptera de jouer les baby-sitters temporaires en contrepartie de l'amnistie de ses crimes. En effet, lassé d'une vie passée dans la plus grande clandestinité et soucieux d'offrir enfin à sa femme une vie « normale » leur permettant à terme de fonder une « vraie » famille, il cède aux injonctions du directeur du FBI. Il ignorait alors que ce choix allait le conduire à prendre soin de la petite fille pendant plusieurs années et modifierait sensiblement son système de valeurs. Il ignorait aussi combien sa femme, en mal de maternité, allait s'attacher à cette enfant providentielle et créer avec elle un lien inaliénable.

Au fil de l'intrigue qui se déroule entre 1998 et 2003, à la fois en France (lieu où sont perpétrés les meurtres), aux États-Unis (le procès devant se dérouler à Washington) et dans tout autre endroit où l'Arlequin est amené à contrer les tueurs à gages lancés à la poursuite d'Elora, le lecteur est amené à s'intéresser à plusieurs personnages secondaires, en dehors d'Elora, Nick et Sarah, sa femme. de façon succincte : le Chef Arnaud et Soeur Marie-Thérèse (dont on comprend après-coup qu'ils ont joué un rôle déterminant dans le tome 1 de la trilogie), Mike (agent de liaison entre le FBI et l'Arlequin qui, au contact de ce dernier, gagnera en confiance et en compétences), le Directeur Isaac (directeur du FBI dont on verra qu'il est loin d'être un idiot) ou encore la belle-mère irascible et autoritaire Emily Gilmore (qui rejette le mari de sa fille). de façon plus développée, les personnages de John et Laura (les frère et soeur dont Nick a été le protecteur et reste un grand ami), ainsi que celui d'Abigaëlle (obscure agente d'une organisation non moins obscure, petite amie non officielle de John). Autant de personnages avec des parcours et des psychologies particulièrement bien définies et relatées… et dont on verra qu'ils ont toute leur raison d'être.

C'est bien sûr sur les personnages principaux que tout repose et, en premier lieu, sur Elora aux pouvoirs extra-sensoriels étranges, amenée à les expérimenter sans bien les comprendre (on a quand même des doutes sur la faisabilité de certaines situations, mais… si l'on accepte d'emblée le caractère quelque peu fantastique du propos, on y croit). Elora qui, de petite fille quasi mutique et apeurée devient une adolescente impliquée dans la marche de sa destinée et de celle de la famille qui l'a accueillie temporairement. L'Arlequin (Nick), quant à lui, est le héros mâle par définition (bel homme, amoureux transi de sa femme, protecteur de la veuve et de l'orphelin, homme d'action aux multiples connaissances et compétences), même si ses actions ne sont vraiment pas conformes à la morale ni à la légalité. On aime d'emblée cet obscur « méchant » qui devient un marshmallow face à Elora qu'il a bien du mal à décoder et dont il a peur de s'attacher ! Sarah (la femme de Nick), quant à elle, fait figure de femme soumise et aimante par excellence, qui a accepté par amour pour lui de vivre comme une recluse. Si, parfois, elle parvient à imposer ses choix, par amour pour Elora, elle reste une personne certes lumineuse et aimante, mais néanmoins figure féminine assez fade et docile (il n'est à voir son attitude vis-à-vis de sa propre mère). Donc, un modèle de couple marié, américain, assez conventionnel contrebalancé par le couple totalement libre (et que d'aucuns trouveraient scandaleux) formé par John et Abigaëlle.

La trame narrative est particulièrement dense et les multiples flashbacks et rebondissements de l'histoire contribuent à installer et à maintenir le suspense, même si certaines digressions ou longueurs auraient pu être évitées pour donner plus de rythme à l'ensemble et avoir une action plus ramassée et percutante. Un suspense qui amène les personnages principaux vers une fin qu'on n'attendait pas et que l'on a bien du mal à accepter, d'où une certaine déception !

Mes commentaires sur la forme :

Bien sûr mon rôle de membre du jury m'impose de relever certaines imperfections formelles de l'ouvrage qui, de mon point de vue, relèvent de l'inexpérience, d'un déficit d'attention dans la relecture, et d'une volonté de vouloir trop en dire. Au niveau orthographique, bien que globalement le niveau soit excellent, j'ai relevé la présence intempestive de majuscules (ex : Directeur Isaac) ou leur absence (ex : Marines) ; l'écriture des âges ou des heures en nombres et non en lettres ; le choix d'écrire les titres de civilités à l'anglaise et non en français (Mr. au lieu de M., Mrs au lieu de Mme) ; quelques coquilles (ex : les craintes que'il pouvait nourrir, tout son saoul, au chapitre 9 une fin de phrase incompréhensible : « j'ai eu une mauvaise journée… yeux » ? ou encore « les petits Poucets » : s'agissant d'un conte, il convient d'écrire les Petit Poucet ; l'accord du participe passé avec le sujet « on » indéfini dans « on n'est pas obligées », « renouvelables à l'envie » au lieu de à l'envi, une erreur avec le mot de « plain-pied », au chapitre 19 « elle jeta son arme sur son oreille » au lieu d'oreiller, au chapitre 22 « elle ne nous aurait pas crus une seconde » il faut écrire cru, ainsi qu'une erreur de sujet et d'accord du verbe dans la phrase « il n'était pas difficile de deviner comment une agence gouvernementale emploierait les informations qu'ils lui soutireraient » il faut écrire « qu'elle lui soutirerait ; « une de ses amie, sage-femme » manque le s ; et dans les remerciements : « je les remercie de vives voix », on les remercie qu'avec une seule voix ). Au niveau syntaxique, j'ai relevé de nombreuses redites qui créent de la lourdeur (ex : la référence au prochain départ à la retraite du colonel Mareschal) ; quelques formules inappropriées (ex : j'angoisse à chaque fois…, aussi dur que de l'acier), quelques clichés (ex : « propre comme un sou neuf », « les larmes couler à flots sur ses joues »), quelques redondances (ex : les larmes couler à flots sur ses joues / dans un torrent de larmes inconsolables). Liste non exhaustive, sans doute, car j'ai bien conscience que parfois embarquée dans le flot du récit, j'ai pu ne plus voir certaines coquilles.

J'ai également regretté l'absence de traduction en note de bas de pages lorsque des propos en langue étrangère ou en latin étaient écrits dans le texte (ex : beloved, quidams, qui vis pacem, para bellum ?). de même, j'ai eu du mal avec la formule « capiche » écrite en français au lieu de « capisci » en italien. J'ai également été gênée dans ma lecture par la forme redondante des titres de chapitres : ex : « Où tout se joue sur un regard », Où l'on fait appel à l'un des talismans, etc.) qui, si elle est originale quand on l'emploie deux ou trois fois, devient lassante quand elle est utilisée quasi systématiquement. J'aurais aimé avoir la traduction en note de bas de page de la lettre de l'alphabet grec utilisée pour nommer l'agence criminelle (Omega) au moins à sa première apparition, et je n'ai pas compris la raison d'être de l'utilisation (parfois intempestive) de l'italique dans certains chapitres, même si j'ai bien compris qu'il s'agissait de l'évocation de souvenirs.

Néanmoins, sur un roman d'un tel volume de pages, de surcroît s'agissant seulement du deuxième livre écrit par l'auteure, je tiens pour finir à mettre l'accent sur les aspects très positifs de l'ouvrage : une vraie histoire est racontée (Bravo à Alex Saeba pour sa réelle capacité narrative), avec ses flashbacks dans d'autres époques, avec ses dialogues finement ciselés, avec ses rebondissements qui créent du suspense et qui, malgré quelques longueurs, se lit avec plaisir. le style est très bon (certaines phrases m'ont séduites) et l'écriture très descriptive, très visuelle (on a l'impression de regarder un film). La physiologie des personnages est détaillée. La psychologie des personnages est parfaitement rendue, on a vraiment l'impression d'entendre la petite fille penser. le fil conducteur de l'histoire est clair (même si on ne comprend pas toujours les références à un passé évoqué dans le tome 1) et, malgré son côté fantastique, reste parfaitement cohérent.

Lors de la présélection des extraits soumissionnés, j'avais classé l'extrait 6e dans mon top 10. Il s'est retrouvé dans le top 5 après les votes des différents membres du jury. L'intérêt qu'a suscité l'extrait présenté (début de livre) s'est confirmé dans le reste de l'ouvrage, malgré ses quelques imperfections formelles. Clairement, ce tome 2 m'a donné envie de découvrir le tome 1 de la trilogie et je suivrai avec intérêt la sortie du tome 3 pour connaître enfin le fin mot de cette histoire !

Compte tenu de son caractère atypique, SOUS LE MASQUE DE L'ARLEQUIN ne me semble pas s'adresser aux puristes du roman noir, mais bien plutôt aux jeunes générations de lectrices et de lecteurs en quête d'émotions variées à partir de thèmes (mystère, romance et fantastique) plus mixés.

Liens :
Site PAI 2022 : https://www.prixdesauteursinconnus.com/
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Pour acheter le livre : Amazon.fr - Sous le masque de l'Arlequin - Saeba, Alex - Livres
Pour acheter le tome 1 de la saga : Tombées du ciel eBook : Saeba, Alex: Amazon.fr: Livres

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On commence d'emblée dans le vif du sujet, une ombre mystérieuse à qui l'on souhaite confier la protection d'une petite fille, j'aime tout particulièrement quand on est dans le bain directement.

Ensuite on nous pose les faits, le début de l'intrigue, normal quoi.

Et on enchaîne avec la présentation en gros des protagonistes, d'un monsieur tout le monde et de sa femme, un Arlequin qui n'est pas là pour déconner, mais aussi d'une petite fille pas comme les autres, elle a un lourd passé (si vous souhaitez le découvrir, il existe le préquel à cette histoire) et un pouvoir particulier !

Voilà, je vous ai planté le décor, j'en attendais vraiment beaucoup.

J'ai malheureusement été déçue par les longueurs, certaines incohérences et l'absence de tension continue.

On a de longs passages qui nous font sortir du côté thriller et basculer limite dans de la littérature blanche voir de la romance ; ça met l'intrigue principale au second plan.

J'ai relevé un gros soucis de temporalité (les dates et les âges ne peuvent coller)

La plume de l'auteure est agréable, elle demande a être perfectionnée dans les tournures et longueurs des phrases, et quelques coquilles qui sont passées au travers des corrections.

Bon après la romance et la littérature blanche ne sont pas du tout mes genres de prédilection, c'est pour ça que ça a été plus difficile pour moi.

Ceci dit, il y a quand même beaucoup d'ingéniosité, des rebondissements, des choses inattendues, quand il y a des moments de stress, là on est mis en haleine jusqu'au dénouement.

J'ai beaucoup aimé les clins d'oeil à nos dessins animés/manga de notre jeunesse comme Nicky Larson et Cat's eyes.

Petit détail qui a son importance, vous serez forcément surpris par la fin ... !

Et pour connaître la suite, ce livre est le premier d'une saga autour d'Elora, la petite fille au pouvoir hors du commun.

Afin de parfaire vos avis, je vous invite à lire les chroniques déjà sorties des autres jurés concernant ce livre :

https://www.instagram.com/p/Ce8jFTOqWEs/?igshid=YmMyMTA2M2Y%3D

https://www.babelio.com/livres/Saeba-Sous-le-masque-de-lArlequin/1372568/critiques/3063717

https://leschroniquesdef.wordpress.com/2022/06/17/chronique-n1-prix-des-auteurs-inconnus-pai-categorie-thriller-roman-noir-polar-et-policier/

Pour vous procurer le livre:

https://www.amazon.fr/Sous-masque-lArlequin-Alex-Saeba/dp/2957781611/

Pour suivre l'auteure :

https://www.facebook.com/alex.saeba.1

https://www.instagram.com/alex_saeba_romans/?hl=fr

Si vous souhaitez en savoir plus sur le Prix, les sélectionnés etc :

le site du PAI : https://www.prixdesauteursinconnus.com/

la page Facebook: https://www.facebook.com/prixdesauteursinconnus/

le compte Twitter : https://twitter.com/prixdesai

le compte Instgram : https://www.instagram.com/prixdesauteursinconnus/

Et moi je vous donne rendez-vous pour ma deuxième lecture dans le PAI (ou pour une autre de mes lectures !)
Lien : http://lemondededamecouette...
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☠️ PRIX DES AUTEURS INCONNUS - LITTÉRATURE NOIRE ☠️

Je vous partage aujourd'hui un retour un peu compliqué sur « Sous le masque de l'Arlequin » d'Alex Saeba dans le cadre du Prix des Auteurs Inconnus.
Compliqué pourquoi ? Je le précise dès le début : je n'aime pas le genre de la romance et j'ai beaucoup de mal avec celui de la fantasy. de là, j'ai donc été frustrée par ma lecture et du peu de littérature noire dans le roman...

Parce que je dois le dire : les parties thriller, de tension et d'action sont vraiment folles ! Elles m'ont totalement emballée et emportée dans la lecture et ont augmenté mon rythme cardiaque !
Je trouve aussi la plume d'Alex Saeba vraiment fluide et très agréable à lire ! Même si il y a un tome 0, on comprend bien l'histoire et les relations entre personnages déjà établies.

Ce qui m'a frustrée, c'est qu'on ne suit vraiment pas d'enquête, à la fin je vois plus ce roman comme une histoire de famille sur fond de thriller. Et je n'ai eu aucune surprise sur cette histoire de famille, je m'attendais à tout... Les ellipses sont aussi parfois un peu violentes et on manque beaucoup d'informations sur les personnages qui sont ensuite résumées.

Au niveau des personnages, je les ai trouvés très humains, certains d'entre eux ayant de gros défauts, mais qui s'en rendent compte et tentent de faire avec. C'était très intéressant ! Malheureusement, je n'ai pas adhéré au personnage d'Elora, trop parfaite pour que je m'y attache.

Au final, pour ce qui est du polar et du thriller, j'ai été déçue. C'est une sympathique histoire de famille, mais m'attendant à autre chose et trouvant quelques failles dans les autres genres, je n'ai pas été emballée pendant la majorité du roman. Pourtant, la plume d'Alex Saeba et les parties thriller m'en laissent tout de même une bonne impression !
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J'ai lu ce livre dans le cadre du prix des auteurs inconnus.

Si j'avais fait ma chronique, au début de ma lecture, je vous aurais affirmé que ce livre est plutôt cool. Que, par son contexte un tant soit peu original et sa touche de fantastique, il avait quelque chose d'intrigant. Qui est l'organisation oméga qui recherche Elora ? Qui est vraiment Nick, celui sous le masque de l'Arlequin ? Que va-t-il se passer dans tout ça ? D'où vient la capacité d'Elora à avoir tout pleins de pouvoirs psychiques ?

J'étais attirée, intriguée. L'écriture me plaisait, bien que sans particularité, la lecture semblait fluide. Les personnages paraissaient intéressants, surtout la petite Elora qui avait cette étrange compétence.

Et puis, au fur et à mesure de ma lecture, tout est retombé, petit à petit, comme un soufflé.

D'abord, le côté thriller inquiétant ne surviendra jamais tout à fait. Parce que Nick est définitivement trop fort. Il est riche, intelligent, intouchable, imprenable, a toujours douze coups d'avance, et ne fatigue presque jamais (je dis presque, car, tout de même, il y a des moments où il reste humain). Mais je ne l'ai pas trouvé si attachant. On nous le dépeint comme un type bourru, mais on reste finalement sur un type ordinaire qui s'attache à la gamine et qui réagit comme n'importe quel “papa” des clichés du genre. Il m'a fait penser à Batman personnellement. Mais de fait, si j'admirais ses prouesses à quelques endroits, parce que j'aime bien ce genre de personnage quand même, à d'autres endroits, j'étais là “il sait tout sur tout, c'est magique”, avec un air désabusé et déçu que le héros n'échoue jamais.

De par la présence de ce personnage si fort, l'organisation oméga m'a semblé rester en fond, comme un fantôme sans crédibilité.

Ensuite, il y a le fait que j'ai lu ce livre pour lire de la littérature noire. Après tout, le pitch se présentait ainsi : on a un tueur à gage, y s'occupe d'une gamine menacée. Ok, très bien, intéressant. Il va donc y avoir du suspens, du thriller, du… de la tranche de vie. Beaucoup de tranche de vie. Je ne suis pas contre la tranche de vie. Si je l'étais, je ne serais pas fan de séries policières françaises, dont les intrigues principales sont souvent de la tranche de vie. Mais ici, ce qu'il se passe entre Nick, Sarah et la petite Elora, paraissait être le pitch principal. Et… Ce n'était pas ce à quoi je m'attendais, et si au début, j'aimais bien, au bout d'un moment, je me suis lassée, attendant qu'il se passe quelque chose.

Même si, je n'étais pas tout à fait ennuyée, parce que je suivais quand même, curieuse, bien que pas surprise de tout ce qui se déroulait. Parce que oui, de fait, la tranche de vie était prévisible, avec le quotidien habituel.

Mais on pourrait me dire “mais non voyons, il n'y a pas que de la tranche de vie. Il y a l'arc secondaire avec John !”. Oh. Oui. Quand je parlais de choses qui ont fait retomber tout le livre comme un soufflé, il en est probablement la raison principale.

Parce que si je lisais bien la tranche de vie, en trouvant quand même de temps en temps la petite famille, assez mignonne, et que les moments un peu fantastiques m'intriguaient, ou que j'appréciais le fait que Nick faisait confiance à Elora, etc…

Il y avait John.

John, au début, je n'avais rien contre lui. Puis, il y a tout un chapitre où il rencontre quelqu'un, et où tout est décrit de façon male gaze (avec description de poitrine féminine censée être utile), qui à fait que je me suis retrouvée un peu confuse. On passait d'une famille qui se faisait confiance et est choupi, à John qui me semblait soudain tout à fait détestable. Ça, et le fait que par la suite, il m'a fait penser à un petit garçon capricieux qui pleure pour rien et qui est malheureux. Et pourtant, il avait quelque chose d'intéressant dans sa relation avec Elora. Mais ça ne pardonnait pas le reste. Ni le semi-scène à moitié non consentie qu'il subit à un moment. Alors oui, John est un peu un des quotas de la partie espionnage et tout, mais non, je n'ai pas accroché à ces passages.

Et la fin m'a achevé. Je n'ai pas compris cette fin. Son intérêt. Peut-être permettre de faire varier un peu ? de laisser du suspens gigantesque ? Je ne sais pas. du coup, c'était tellement abrupt que j'ai juste fait “ah ok.” et j'ai été déçu. Si ma critique peut sembler un poil amère, c'est parce que je le suis un peu, j'avoue. Ce livre était plaisant, jusqu'à ce qu'il y ait ces choses qui m'ont gêné dans ma lecture. Plus le fait que je cherchais à lire de la littérature noire, et que j'ai été un peu décontenancée par au final ce que j'ai lu.

Tant pis.
Lien : https://koalavolantchronicle..
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J'ai lu ce roman en tant que jurée pour le prix des auteurs inconnus.

Dans ce roman, on suit Elora, une petite fille de sept ans qui est capable d'entendre les pensées des gens.
Elle a été témoin du meurtre de ses parents adoptifs et l'organisation criminelle responsable de cet assassinat est prête à tout pour l'éliminer.
Le directeur du FBI, la place sous la protection de Nick, un tueur à gage capable d'échapper à tous les radars.

J'ai assez bien aimé ma lecture.
J'ai beaucoup aimé le début du roman puis l'histoire est peu à peu plus axée sur les relations qui se tissent entre les personnages et leurs sentiments. du coup, le rythme est beaucoup plus lent avec moins de suspense.
Mais cela, ne m'a pas empêché d'apprécier l'intrigue même si avec le résumé, je m'attendais à avoir un roman beaucoup plus noir.

"Sous le masque de l'arlequin" est un roman qui mélange les genres policier, fantastique ainsi que romance et malheureusement ce qui fait que ce n'est pas une excellente lecture pour moi, c'est que le fantastique et la relation entre Nick et Sarah prennent énormément de place au détriment de l'intrigue autour du meurtre des parents adoptifs d'Elora.

J'ai beaucoup aimé les personnages de Nick et de Sarah qui évoluent au fil de l'histoire. Nick est d'un côté un tueur à gages impitoyable et de l'autre, il est très humain. J'ai beaucoup aimé la douceur de Sarah et son caractère.

Par contre, j'ai eu plus de mal avec Elora. Elle fait beaucoup plus mature que son âge et par moments, je l'ai trouvé vraiment agaçante.

Avec ce roman, je découvre la plume d'Alex Saeba qui est assez simple mais agréable à lire. Il y a par contre quelques longueurs qui m'ont fait sortir à plusieurs reprises de ma lecture.

En bref, une bonne lecture dans l'ensemble même si est plus mis sur les relations des personnages et leurs sentiments au détriment de l'intrigue sur le meurtre des parents adoptifs d'Elora.
Lien : https://les-livres-de-nancy...
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