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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
♪A dead star collapsing and we could see
Something was ending
Are you through pretending
We saw the signs in the suburbs !?
You could have never predicted
that it could see through you
Kasparov, Deep Blue, 1996
Your mind's playing tricks now
Show's over so take a bow
And leave it in the shadows ♪
-Arcade Fire-2010-
(Exemple et transition avec ma dernière lecture: collaps= Effondrement / Echec interprété ici comme le début du règne des machines sur les hommes. Effondrement sociétal !!!?😓)
---♪---♫---♟---🏁---♟---♫---♪---
"Vouloir jouer aux échecs contre soi-même
est aussi paradoxal que de vouloir sauter par-dessus son ombre"
Stephan Zweig
Il vivait avec des mots
Qu'on passait sous le manteau
Qui brillaient comme des couteaux.
Il jouait d'la dérision
Comme d'une arme de précision
Il est sur le ciment mais ses chansons maudites
On les connaît par coeur- un mot deep blue-

Un maudeep blue qui joue contre lui
Comme un satin de blanc d'marié
Et dans le port de cette nuit
Une fille qui tangue et vient mouiller
C'est extra-c'est extra
La musique parfois a des accords majeurs
Qui font rire les enfants mais pas les dictateurs
De n'importe quel pays de n'importe quelle couleur
La musique est un cri qui vient de l'intérieur
les Echecs c'est comme la peinture
si t'es pas brillant, d'avance tu finiras Mat 😎

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New-York, 1941. Sur un paquebot qui le mène vers l'Argentine, le narrateur croise le champion du monde d'échecs, Mirko Czentovic. Un homme froid, énigmatique, inculte mais extrêmement doué dans cette discipline. le narrateur espère le rencontrer mais on dit l'homme fuyant, restant cloîtré dans sa chambre la plupart du temps. Aussi, décide-t-il de le "piéger". Jouant aux échecs avec un certain Mc Connor, un riche ingénieur écossais, Czentovic finit par passer devant eux mais leur jette à peine un regard. L'ingénieur, aimant les défis, veut absolument jouer contre lui, moyennant 250 dollars la partie. le rendez-vous est pris pour le lendemain. Des parties qui vont attirer bon nombre de passagers. Dont un mystérieux M. B., particulièrement doué qui pourrait battre le champion du monde même s'il affirme ne pas avoir touché aux pièces depuis 25 ans...


Dans ce roman graphique, adapté de la nouvelle éponyme de Stefan Zweig, David Sala nous emmène à bord de ce paquebot, en route pour l'Argentine. À son bord, le narrateur, dont on ne connait pas le prénom, le champion du monde d'échecs, Mirko Czentovic et ce M.B., qui dirigeait un cabinet d'avocat jusqu'à ce qu'il se fasse arrêter par la S.S.. C'est au cours d'une discussion que l'on en apprend plus sur cette tragique période qui le marquera à tout jamais. Ce récit sombre, aussi mystérieux qu'envoûtant, nous plonge dans une atmosphère tendue et oppressante. C'est une véritable guerre psychologique qui se joue, d'une part lors des parties d'échecs où la tension est palpable et les silences assourdissants, d'autre part lors des interrogatoires de M.B. par la Gestapo. L'auteur réussit brillamment cette adaptation d'autant que les illustrations sont étonnantes et saisissantes : des planches à multiples petites cases, des superpositions de cases, de nombreux motifs parfois géométriques (notamment le plancher du salon avec un effet en trois dimensions ou encore le fauteuil), parfois psychédéliques ou encore des plans serrés... Ses aquarelles sont du plus bel effet : des couleurs froides et un rendu très nature.
Une très belle adaptation..
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Ecrire permet parfois d'apprivoiser les souvenirs douloureux.
Cela permet également de dénoncer la barbarie qui choque, qui traumatise, qui hante les nuits.

Le joueur d'échecs, écrit par Stefan Zweig dans les 4 mois qui ont précédé son suicide, est sombre, à l'image de l'état d'esprit de l'auteur autrichien et dénonce les horreurs du nazisme.

Avec une colorisation et des traits qui collent à l'oeuvre et une adaptation sensible et intelligente, David Sala rend honneur à ce grand classique de la littérature. Il choisit justement de mettre de la lumière dans les dessins, en supprimant les ombres, pour jouer avec l'effet de contraste avec la noirceur du récit.

C'est un portrait lucide et subtil des ravages que le nazisme a laissé dans son sillon de folie.

Dans un décor quasi cinématographique, et en gros plans, David Sala retranscrit l'angoisse et la folie. Les dessins en bichromie nous plongent tête la première dans le monde des échecs.

Le bédéiste transpose l'histoire dans un style assez art nouveau qui évoque la nostalgie d'une époque passée, tant regrettée par Stefan Zweig.
L'omniprésence des visages en gros plan créent une atmosphère anxiogène qui fait écho à l'enfermement du personnage.

Magnifique hommage à l'oeuvre de Stefan Zweig, la nostalgie d'un monde passée est parfaitement illustrée !


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Belle retranscription du roman de Stefan Zweig en roman graphique. L'ambiance est bien palpable lors des parties d'échecs sur le bateau. La passion qui peut mener à la folie est bien présente. Les dessins sont travaillés, surtout dans les décors. Couleurs vives. Magnifique ! Quel talent !
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Peu adepte des BD, je peux dire que j'ai été conquise.

Ayant fort apprécié l'ouvrage de Stefan Zweig, la déclinaison graphique est une réussite : graphisme adapté aux personnages et aux unités de lieu, choix des couleurs et texte épuré.

J'ai même effectué une deuxième lecture pour examiner et scruter les différentes planches.

Un ouvrage de qualité ! Merci à l'un de mes Pères Noël !
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Le roman est très bien retranscrit en BD. Les dessins sont nets, comme dessinés à la règle. Quelque chose de dur et de rapide s'en ressent.
Sur un paquebot voyage le plus grand joueur d'échecs au monde, et tous les passagers veulent le connaître, l'approcher, voire le défier. Arrive le moment où il accepte et où un passager voit tous ses coups arriver à l'avance. Il semble connaître des parties mythiques parfaitement par coeur. Quand il raconte comment il a entretenu ce "don", l'histoire est glaçante...

C'est un très beau récit, sur la folie, la solitude, la rupture, l'enfermement réel et fictif (en soi). L'adaptation en BD est vraiment réussie.
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Le joueur d'échecs (2017) est une adaptation en roman graphique de la novella (1943) de Stefan Zweig. À l'occasion d'un voyage en bateau, Czentovic, champion du monde d'échecs, affronte un inconnu qui a appris les règles dans les geôles nazies. le style graphique est un peu déroutant au début mais la force de l'intrigue est bien mise en valeur.
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Au départ le dessin surprend. Il est chargé, dense, avec des couleurs un peu vieillottes qui intensifient les volumes. Certains personnages semblent presque difformes avec leurs épaules extra larges et leurs têtes proéminentes. Mais l'adaptation est réussie et on se laisse vite prendre par ces vignettes exprimant très bien les différentes émotions par lesquelles passe le docteur B. lors de son enfermement. Ici, une enfilade de plans quasi identiques signifie la monotonie et l'ennui. Là, une série de gros plans dégage oppression puis obsession ("Ces idées tournaient et tournaient dans ma tête."). On sent monter la folie, inéluctablement. Les extraits de texte sont bien choisis, pas trop longs. Ainsi, même en ayant relu le roman récemment, j'ai trouvé très agréable de parcourir cette adaptation !
Lien : https://www.takalirsa.fr/le-..
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Une très jolie BD avec des dessins bien travaillés qui montrent bien l'état d'esprit tourmenté du docteur B. Je ne connais pas l'oeuvre de Zweig, si ce n'est de réputation, mais j'ai apprécié cette BD et ça m'a donné envie de lire l'oeuvre originale.
Dans de nombreuses vignettes, l'échiquier est présent, il en devient obsédant comme il l'est pour le personnage principal.
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Très bonne adaptation de la nouvelle de Stéfan Zweig. L'attente du personnage est très bien restituée, la folie ou la schizophrénie du personnage également. Une réussite.
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