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Critique de Acidus


Acidus
31 décembre 2016
Très tôt, les auteurs de science-fiction se sont penchés sur les propriétés multiples et potentielles du langage. Moyen de communication avec des puissances étrangères (« Un feu sur l'abîme » de Vernor Vinge), élément de pouvoir (« Les langages de Pao » de Jack Vance), clef d'un autre univers ou d'une autre pensée (« L'enchâssement » de Ian Watson),... Récemment encore, une nouvelle de Ted Chiang, adapté au cinéma sous le titre « Premier contact » aborde cette thématique du langage. Samuel Delany, lui, soumet l'usage du langage comme une arme éventuelle.

Récompensé par le prix Nebula en 1966, « Babel 17 » se présente comme un space opera dans lequel se mêle l'aventure et réflexion autour du pouvoir de la langue. Pourtant, ces deux facettes ne paraissent pas totalement abouties. On est loin du talent de conteur d'un jack Vance et loin des réflexions sociologiques et scientifiques approfondies d'un Isaac Asimov. On est entre les deux sans que cela fonctionne à cent pour cent. Pas de souffle épique, pas de suspens, pas de passages qui m'ont fait vibrer, marquer ou fait réfléchir. Pourtant, ce roman se lit vite et bien, sans ennuie mais ne me laissera assurément pas un souvenir impérissable. Je pense qu'un des défauts principal de ce livre et qu'il est tout simplement bien trop court pour développer l'histoire et son concept. J'avais d'ailleurs eu exactement le même problème, le même ressenti avec « Nova » (1968).
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