Ouf, j'en suis enfin arrivée au bout... pourtant ce livre ne fait que 261 pages, ce qui n'est pas spécialement long pour une lectrice chevronnée.
Et pourtant les choses avaient si bien commencé.
Ce livre me rappelait les nouvelles de
Lovecraft, cette ambiance lourde, inquiétante, au sein d'un huis clos, l'angoisse qui monte au fur et à mesure et l'horreur qui ne se dévoile que par petites touches avant d'atteindre un climax de terreur.
Les monstres également rappellent ceux évoqués dans bien des nouvelles lovecraftiennes, leur aspect marin et en même temps tellement humain, leur comportement si violent et absurde...
Même le style très lourd, les termes très recherchés - comme de la littérature de la fin du XIX° siècle - début du XX° - étaient tout à fait adaptés.
Puis... les analyses pseudo psychologiques de la situation ont commencé à m'agacer à force d'être si présentes.
Puis... les descriptions de la façon dont la "femelle" est maltraitée encore et encore de manière totalement gratuite.
Puis... le retournement de situation entre le narrateur et les créatures m'a laissée perplexe, mais pourquoi pas...
Puis... le nouveau retournement de situation entre tout ce petit monde m'a agacée.
Et enfin, la conclusion du livre a achevé de me déplaire. Non vraiment, le parallèle entre les anti-héros ne me semble pas si logique que ça.
Bref, à force d'être entourée de tant d'eau j'ai fini par être saoulée. Un comble.