Citations sur Les archives de Roshar, tome 8 : Rythme de guerre (2/2) (3)
Cette histoire de dessert est une vraie tradition, ajouta Malice. Un jour, j'ai visité un endroit où, quand on perd une bataille; votre mère doit cuisiner quelque chose de savoureux pour l'autre type. Ce peuple-là me plaisait bien.
- Dommage que vous ne soyez pas resté plus longtemps auprès d'eux, rétorqua Dalinar.
- Ha ! Eh bien, il ne m'a pas semblé judicieux de m'y attarder. Après tout, c'était des cannibales.
- Je ne suis pas la force irrésistible que j'imaginais, dit-elle, ils savent comment affronter les Porte-Éclat; je n'ai pas réussi à vaincre un Fusionné en combat équitable.
- Il n'existe pas de combats équitables, Jasnah. Il n'a jamais rien existé de tel. C'est un mensonge qu'on utilise pour imposer un ordre imaginaire sur quelque chose de chaotique. Deux hommes de la même taille, du même âge et disposant d'armes égales ne se battront pas équitablement, car l'un d'eux aura toujours l'avantage en matière d'entraînement, de talent, ou de simple chance.
Elle répondit par un grognement. Dalinar n'apprécierait guère cette affirmation.
- Je sais que vous pensez devoir montrer aux soldats que vous pouvez vous battre, lui dit Malice d'une voix douce. Leur prouver, ainsi peut-être qu'à vous-même, que vous êtes aussi compétente sur un champs de bataille que Dalinar le devient avec les livres. C'est une bonne chose, car ça permet d'abattre des barrières - et il y aura toujours des hommes butés qui vous ne suivraient pas autrement.
[Raboniel] : Ce n'est pas pour nous que nous nous battons. Ce n'est pas pour notre confort que nous détruisons, mais pour le confort de ceux qui viendront ensuite. Nous chantons des rythmes de Douleur afin qu'ils puissent connaître des rythme de Paix.