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Citations sur Le Sorceleur, tome 1 : Le dernier voeu (191)

Les gens, dit Geralt en détournant la tête, aiment bien inventer des monstres et des monstruosités. Ca leur donne l'impression d'être moins monstrueux eux-mêmes. Quand ils boivent comme des trous, qu'ils escroquent les gens, les volent, qu'ils cognent leurs femmes à coups de rênes, laissent crever de faim la vieille grand-mère, qu'ils assènent un coup de hache à un renard pris dans un panneau ou criblent de flèches la dernière licorne qui subsiste sur terre, ils aiment se dire que la Moire qui entre dans les chaumières au point du jour est plus monstrueuse qu'eux. Alors ils se sentent le coeur plus léger. Et ils ont moins de mal à vivre. (p. 233)
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- Ce n'était pas notre dernière visite, Vénérable Nenneke, dit-il. Nous reviendrons.
- C'est bien ce que je crains, répartit froidement la prêtresse. Tout le déplaisir sera pour moi.
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- L'argent ouvre toutes les portes, murmura-t-il.
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Avec honte et regret, il constata qu’il lui en voulait. Il lui en voulait de ne pas être restée un rêve. Et il ne se pardonnerait jamais de lui en vouloir.
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- (…) Je suis ici pour accomplir mon travail. Vous n’avez jamais entendu parler du sens du devoir et de la simple honnêteté ? De l’honnêteté professionnelle?
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- Il n'y a pas de diables ! glapit le poète en arrachant définitivement le chat à son sommeil. Les diables n'existent pas, que diable !
-C'est vrai, souris Geralt. Mais moi, Jaskier, je n'ai jamais pu résister à la tentation d'aller voir les chose qui n'existent pas.
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— La vie, mon gars, c'est une compétition. Que le meilleur gagne ! Si tu veux gagner contre moi, prouve que tu es le meilleur. Au lieu de nous mettre d'accord, faisons une compétition. Le vainqueur dictera ses conditions. Je te propose une course, d'ici jusqu'au vieux saule sur la digue.
— Je ne sais pas où est la digue ni où est le vieux saule.
— Si tu le savais, je ne t'aurais pas proposé cette course. J'aime la compétition, mais je n'aime pas perdre.
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— Chez moi, les femmes n’ont pas voix au chapitre. Mais, entre nous, ne refais pas le coup que tu as fait la dernière fois, pendant un dîner.
— Tu veux parler de la fourchette que j’ai plantée dans un rat ?
— Non. Je veux parler du fait que tu aies mis dans le mille alors qu’on n’y voyait rien.
— Je pensais que ce serait amusant.
— Ça l’était. Mais ne le fais pas en présence de Libouche.
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— Quand la Vivette vient, le terre fleurit et enfante, et si grand est son pouvoir que toutes les créatures naissent avec exubérance. Chaque peuple lui fait des offrandes de sa bonne récolte, dans le vain espoir que c'est son domaine et non pas celui d'un autre que la Vivette viendra visiter. Car ils disent aussi qu'un jour, pour sa fin, la Vivette s'installera parmi le peuple qui dominera les autres. Mais ce ne sont que des histoires de bonne femme. Car les presque sages disent que la Vivette n'aime que la Terre, qu'elle aime tout ce qui y pousse et y vit pareillement, sans faire de différence, qu'elle aime le petit pommier sauvage et le ver le plus chétif. À ses yeux, aucun peuple n'a plus d'importance que le plus frêle des pommiers sauvages, car enfin ils finiront tous par disparaître un jour et leur succèderont d'autres tribus. Alors qu'elle, la Vivette, est éternelle. Elle a été et sera toujours, dans les siècles des siècles.

p.284
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Lille venait de pénétrer dans la clairière.
Ce n'était plus la jeune campagnarde maigre vêtue d'une vilaine robe de gros drap. La jeune fille qui traversait la clairière tapissée de gazon en marchant, ou plutôt non, en flottant vers lui était la Reine, la Reine des Champs rayonnante aux cheveux dorés, aux yeux flamboyants, ravissante, décorée de guirlandes de fleurs, d'épis et de brassées de plantes. Sur sa gauche trottinait un faon aux pattes raides ; sur sa droite, bruissait un grand hérisson.
_ Dana Méadbh, dit Filavandrel avec respect.
Il s'agenouilla et se prosterna. (p. 279)
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