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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je remercie Babelio et les éditions Seuil pour cette lecture !


Marie se réveille dans un endroit qu'elle ne connaît pas, veillée par un homme : Victor. Elle ne possède aucun souvenir et ne peut croire que ce qu'il lui dit : ses parents sont morts et elle a vécu un tragique accident dont elle se remet difficilement. Son corps est couvert de cicatrices, elle doit tout réapprendre lentement comme un enfant. Mais Marie est aussi une adolescente, à la recherche d'une identité et de reconnaissance. Lorsqu'elle insiste pour rentrer au lycée, elle ne se doute pas une seconde que ça va changer sa vie. Elle va devoir vivre en cachant les cicatrices qui parcourent son corps et ses visions étranges concernant des jeunes filles mortes…

Je dois bien avouer que dès la citation choisie par l'auteure au début de son roman, je savais de quoi le roman allait parler. Niveau suspens on est donc au point mort : Amélie Sarn revisite le mythe de Frankenstein à la sauce ados. Malgré ce cruel manque de suspens, je me suis tout de même intéressée à Marie et à sa volonté plus forte que tout de devenir une fille comme les autres. Marie se cherche, veut savoir qui elle est vraiment, et quand on a aucun souvenir de son enfance, des visions glauques et qu'une ombre meurtrière nous habite, les choses sont encore plus compliquées que pour un adolescent lambda.

Mais Marie n'est pas le seul personnage, Victor notamment, possède une psychologie très intéressante et son évolution au fil du roman est agréable à suivre. Quant à la vie au lycée, elle apporte son lot de caricatures : la jolie peste, le beau gosse ténébreux au grand coeur… Rien de bien novateur, mais ça fonctionne toujours.

En parlant de lycée, une chose m'a profondément gênée. Les choses se passent en Suisse, près de Genève et Amélie Sarn nous parle de « première S1 ». Alors là, je suis obligée de me soulever contre cette erreur monumentale (même si je ne suis que frontalière). La « première » en Suisse n'existe pas, ils ne possèdent pas le même système scolaire que nous et, si le terme a existé, il est depuis longtemps inusité. Or, l'aventure de Marie est plutôt récente puisqu'elle possède un téléphone portable…
Cette erreur, qu'une simple recherche sur Wikipédia aurait pu corriger, m'a donc beaucoup perturbée, au même titre que les descriptions de Genève. Je n'ai pas retrouvé la ville que je connais, juste une pâle copie où l'on mange des glaces sur le port. Certaines localisations dans l'espace m'ont même parues fausses… Après un Half Bad de Sally Green qui dépeignait parfaitement la ville, j'ai vraiment été gênée par ces nombreuses erreurs…

J'ai apprécié l'idée de vouloir revisiter le mythe de Frankenstein, mais au final, je reste sur une impression très mitigé. Si j'ai aimé l'histoire, à la réflexion je la trouve très cul cul la praline, certaines idées sont mal exploitées et laissent trop la place à l'histoire d'amour. Quant au rythme, je l'ai trouvé trop lent, les choses peinent à se mettre en place et la répétition de très courts chapitres ne change malheureusement rien…
Je pense quand même donner sa chance au tome 2 car la fin de ce premier volet laisse sur un goût d'inachevé, j'ai grand espoir que la période « naïve » de Marie se termine et laisse place à un tome plus mature et intéressant.
Lien : http://lespetitsmotsdesaefie..
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Livre sélectionné au prix Imaginales 2016.
Pour moi ce livre a de gros défauts : Déjà, une allusion plus qu'évidente à Frankenstein, déjà avec la citation avant le début du roman, ensuite par le nom du scientifique : Victor Fank. Ca pourrait être un choix, d'assumer de tourner autour d'une histoire archi-connue. Mais pourtant, on nous lance une intrigue bidon, à savoir : « Mais pourquoi Marie rêve-t-elle de filles mortes ? ». On a donc déjà toutes les cartes en main pour comprendre l'histoire, et ce dans les 10 premières pages du roman. Mais il faudra attendre la toute fin pour que ce faux-mystère soit dévoilé. Qu'y-a-t-il de plus ennuyeux que ça ?!
Et qu'on ne me dise pas que c'est « pour ados ». Frankenstein est quasi un nom commun tellement c'est un mythe connu, les ados ne sont pas incultes !
Et je ne parle même pas de la couverture, où l'on voit une jeune fille un peu goth, avec des yeux noirs. Vous savez, cette façon télévisuelle de symboliser la possession et/ou les démons. le rapport avec le livre ? Je cherche encore…
La deuxième partie du roman est un peu plus intéressante, et relève le niveau : Marie va au lycée et veut être normale. Alors certes, ce n'est pas follement original, mais on a autre chose à se mettre sous la dent que des mystères de pacotille. Et là, je dois avouer que son « don » d'avoir des visions prémonitoires – et de ne rien pouvoir y faire - m'a agréablement surprise.
La fin arrive ensuite très vite, et là, vrai mystère pour moi : il y a trop d'éléments restés sans réponses… Et pourtant il y a trop peu d'éléments pour une suite (ou ne serait-ce que pour donner envie de lire une suite). Donc je m'interroge un peu. Suite ou pas suite ?
En bref, c'était une lecture pas très enthousiasmante.
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