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Citations sur L'Arabe du futur, tome 3 : Une jeunesse au Moyen-Orie.. (52)

- Et un an après ta naissance, en 1979, il s'est passé un truc terrible ! Il y a eu une prise d'otages à La Mecque...
Par des ISLAMISTES !
C'étaient des jeunes illuminés, ils ont encerclé la pierre Noire, et ils ont dit qu'ils reniaient aux Saoud le droit de gérer le lieu le plus saint de l'Islam, parce qu'ils étaient corrompus avec les Américains juifs et mécréants.
ILS AVAIENT PAS TORT HI HI mais qu'est-ce que tu veux ?
Y a pas mieux que les dollars.
Après, la France a envoyé des forces militaires spéciales pour aider les Saoudiens, et la prise d'otages s'est terminée.
- AH BON ? LA FRANCE ? Mais pourquoi ?
- Oui la France ! Eux aussi ils achètent le pétrole des Saoud !
Pour leurs Citröen moches hi hi hi
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Mon grand-père détestait les religieux.
- Ecoutez-moi bien, les enfants ! ATTENTION aux personnes qui vous demandent de « croire » en quelqu'un ou quelque chose ! Si vous les observez bien, vous verrez que c'est LEUR intérêt que vous vous mettiez à croire... pas le vôtre !
Les religieux, c'est la vraie malédiction de l'humanité !
(p. 122)
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Je demandai à ma grand-mère si elle croyait en Dieu.
- Bah non. Comme ton grand-père détestait les curés et qu'il voulait tous les pendre, on s'en est jamais occupés. Mais toi* je t'ai fait baptiser en SECRET !
- AH BON ? JE SAVAIS PAS !
- Ben j'te l'dis.
- Ça m'fait tout drôle de savoir que je suis baptisée...
- C'est à cause du curé... [...] Ton père, il m'aurait tuée s'il avait su !
- Il est pas au courant ?
- BIEN SUR QUE NON ! Un jour, quand t'étais bébé, je me promenais dans le village, et j'ai croisé le curé, tout en noir... Il m'a vue et m'a dit : « Mais je ne vous ai jamais vue à l'église avec votre petite... » et j'ai dit : « Non, nous ne sommes pas croyants... » « Ah oui ? Et savez-vous ce qui arrive aux enfants non baptisés qui meurent ? » « N... Non ? » « ILS FINISSENT SEULS DANS LE NEANT ! Baptisez votre fille ! ET ELLE SERA SAUVÉE ! » J'ai eu tellement peur ! C'était hors de question que ma fille finisse toute seule dans le néant ! Alors un jour, je suis allée à l'église et le curé t'a baptisée vite fait. On sait jamais, si Dieu existe, t'es tranquille...
(p. 122-123)
* elle s'adresse à sa fille adulte, la mère de Riad
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[années 80, video-club en Syrie]
J'avais le droit de choisir un film pour moi. Mes pochettes favorites étaient celles des films d'action. [...] mes préférés étaient les films post-apocalyptiques.
Le scénario de ces films était toujours à peu près le même.
La civilisation avait été détruite par une guerre nucléaire, mais un homme seul tentait de survivre. Ce guerrier était en général un bellâtre italien bien coiffé qui conduisait une voiture puissante et rafistolée. Il était poursuivi par une meute de types ultraviolents avec des crêtes qui voulaient le tuer.
'Bastardi !'
J'adorais ces films et je partageais ce goût avec le vendeur.
- J'ai un truc un peu différent qui vient d'arriver. Beaucoup d'action et de violence. Un chef-d'oeuvre.
Il m'a montré une photo et prononcé ce nom : 'CONAN LE BARBARE'.
Je n'avais jamais vu d'homme aussi beau et musclé de ma vie. J'étais ébloui.
- JE LE VEUX !
[la mère :] - Demande au type si c'est pas trop violent... Y a une épée...
[le père :] - Les épées ça va, c'est le sexuel qui est dangereux...
(p. 31-32)
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[Syrie, années 80]
- Il va nous inviter bientôt, tu verras ! Tu verras les hommes puissants que je fréquente ! Il faut juste UN PEU DE PATIENCE.
Vous, les Françaises, il vous faut tout tout de suite. Les Syriennes, elles se posent pas de questions. Elles suivent leur mari, et voilà.
(p. 9)
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-L'Arabie Saoudite, c'est là que se trouve La Mecque, le lieu le plus saint de l'Islam ! C'est un pays...arf...très dur. MAIS tout le monde est riche.
La capitale a un joli nom : Riyad!
Comme toi!
Ça signifie "Jardin de Dieu"!
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Ils louaient la pureté morale, l'honnêteté, la gentillesse, la sincérité... et faisaient tout l'inverse. Leurs comportements étaient complètement à l'opposé de leurs discours.
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Après avoir travaillé à Paris, ma grand-mère était venue passer sa retraite là où elle avait grandi : au Cap Fréhel. Il y avait beaucoup de paysans qui vivaient là. [...]
- On va aller dire bonjour à Fanchon justement, elle vous a jamais vus depuis votre naissance ! C'est sa ferme juste là !
Nous arrivâmes devant chez elle.
Bam ! Bam !
- FANCHON ? Elle est sourde. FANCHON ! ES-TU LO ?
Bam ! Bam ! Bam !
- HOUUU ÇA ALORS BONDIOUS !
- Ça va-t'y ? Jeannot est-y là ?
- Ho oui !
- HOUUUU BONDIOUS qu'y sont beaux les p'tiots ! Qu'y sont beaux !
- Ah ça y sont beaux c'est sûr ! Qui qui veut des gâteaux ?
Fanchon et ma grand-mère discutèrent. Je ne comprenais pas bien ce qu'elles disaient. [...] Ma grand-mère parlait avec l'accent de la campagne !
(p. 124-125)
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Nous nous étions fabriqués des armes de guerre (tôle attachée avec une ficelle, couteau scotché, barreau de fenêtre rouillé).
Nous faisions des rondes dans le village à la recherche d'ennemis à décapiter. On ratissait le territoire.
Quand nous croisions un autre groupe d'enfants, il fallait être prudents. On voyait à distance si un groupe était pacifique (discutent, sourient, plus jeunes)
... ou menaçant (dos un peu rond, tête penchée, air fier et farouche, regard fixe, bouche pendante).
Lorsque le groupe était pacifique, nous exhibions nos armes en prenant l'expression de Conan [le Barbare]. Lorsque le groupe était menaçant, nous cachions nos armes en regardant ailleurs.
(p. 56)
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Lorsque mes parents se querellaient, je préférais aller dans notre chambre. Mon frère Yahya semblait complètement indifférent et inconscient de ce qu'il se passait.
J'adorais plus que tout l'humilier.
- HEY ! TOUCHE PAS A MES JOUETS SALE TARÉ !
- Maman elle a dit que tu ne devais pas me traiter de taré ! C'est méchant !
- TARÉ !
Mon frère avait grandi. Il n'allait pas encore à l'école.
- TARÉ TARÉ TARÉ ! TARÉ TARÉ ! TARÉ DÉBILE DE MALADE MENTAL DE TARÉ !
Je l'insultais jusqu'à ce qu'il se mette à pleurer.
- Je te déteste gros taré débile dégénéré.
Il était pourtant très gentil et extrêmement mignon.
- MAMAAAAN !
- Tu vas encore aller me dénoncer, TRAITRE !
- Riad il m'a encore dit "taré" !
- MAIS POUR QUI IL SE PREND CELUI-LA ?!? RIAD ! COMBIEN DE FOIS JE T'AI DIT DE NE PAS INSULTER TON FRÈRE !
- J'ai rien dit, il ment !
- C'EST TOI QUI MENS !
- Ça m'étonne pas que tu le croies, tu crois tout ce qu'il dit ! C'est le chouchou.
(p. 9-10)
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