L'histoire de
Jacqueline Sauvage, on l'a connaît tous.
C'est celle d'une femme, mariée pendant quarante-sept ans à un homme qui l'a d'abord aimé, pour laisser rapidement place à la violence, aux insultes, à l'humiliation, à l'enfer. Cette femme connaîtra des années de torture quotidienne, mais également leurs enfants subiront eux aussi. Jusqu'au jour où, (je ne spoile rien), le lundi 10 septembre 2012, Jacqueline tue son mari de trois coups de fusil après une énième agression.
Comme elle le dira si bien, « c'était lui ou nous ». Elle l'a tué pour se sauver, pour les sauver, elle et ses enfants. Mais malgré cela, la justice la condamnera, en première instance puis en appel, à 10 ans d'emprisonnement.
L'affaire est médiatisée et suscite l'incompréhension des gens. La médiatisation provoquera des débats sur la notion de légitime défense préméditée dans le cas de violences.
Heureusement pour elle, grâce au soutien de ses filles et l'aide de ses 2 avocates, qui ont trouvé les mots juste à sa place, elle a pu être graciée en 2016 par
François Hollande.
C'est évidement un témoignage bouleversant. Jacqueline nous confie les choses qu'elle n'a su exprimer lors de procès, des détails qu'elle n'arrivait pas à prononcer facilement á haute voix. Elle disait ne pas regretter son geste ce qui évidement, lui a couté préjudice car elle était considérée plus comme coupable que victime.
D'ailleurs encore une fois, je m'indigne devant cette justice merdique, (oui j'ose le dire). Les juges avec leur question, leur jugement et leur manque de compassion : ça me débecte.
Cette femme a eu une vie semée d'horreurs, de violence. J'ai eu si mal pour elle, en lisant toute cette culpabilité qu'elle a en elle, vis à vis de ses enfants, notamment pour celui qui s'est donné la mort. C'est un témoignage poignant sur un sujet brûlant. Les violences faites aux femmes.