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Citations sur Une enquête de Jana Berzelius : Les griffes du silence (7)

On ne peut jamais refaire sa vie, le passé vous rattrape toujours
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- Baisse un peu ton canon! cria Mia pour que Patrick l’entende à travers son casque antibruit.
Ils étaient seuls au stand de tir de l’hôtel de police, Patrick tenait son pistolet à bout de bras. Il visa la cible à sept mètres et tira. Mia observa le résultat et éclata de rire.
- Complètement foiré.
- Merci pour le scoop.
- Recommence. Imagine que tu te trouves nez à nez avec un chef de gang cinglé qui te braque avec son arme.
Patrick visa à nouveau, ferma un oeil et tira. La détonation assourdissante se répercuta dans le local. Cette fois, la balle toucha le bord de la cible.
- Tais-toi, fit-il. Ne dis rien.
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« Sirpas’s Nails », annonçait en lettres chantournées la vitrine du salon de manucure. Une cloche tinta quand Mia et Patrick franchirent la porte étroite donnant sur Nygatan. Mia ne put s’empêcher d’arrêter les yeux sur un affreux poster collé sur le mur rose pâle. Il représentait deux femmes au sourire éclatant arborant des ongles beaucoup trop longs et terriblement incommodes. Comment se servir de ses mains avec des ongles pareils? Ne se griffait-on pas le cul chaque fois qu’on allait aux toilettes? Mia détourna les yeux. Elle préférait ne pas y penser.
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Elle aimait quand il se le permettait, il était si sérieux d'habitude, son cerveau d'enquêteur tournant à plein régime.
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Le mieux serait que tu rentres maintenant. Comme ça tu arrêterais de me manquer.
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Une puissante déflagration secoua le lit. Ibrahim écarta sa couverture et s’assit. Il crut avoir rêvé, mais entendit alors la voix inquiète de sa mère à la cuisine :
- Mon Dieu, qu’est ce que c’était?
Il gagna la fenêtre, remonta le store et regarda dans la cour. Tout semblait normal. Le Caddie renversé dont personne ne se souciait. Le banc si défoncé qu’on ne pouvait plus s’y asseoir. Et enfin l’immeuble jumeau en face, dont presque toutes les fenêtres étaient obturées par des draps, des bouts de carton ou des sacs-poubelles noirs. Bien sûr, les emmerdes étaient habituelles à Hageby. Un mois plus tôt, un gamin de troisième avait poignardé un chauffeur de bus qui refusait de le laisser monter sans billet. Et le kiosque où sa petite soeur et lui avaient l’habitude d’acheter des glaces avait été plusieurs fois dévalisé. Mais le plus affreux s’était produit dans la forêt trois semaines plus tôt. Il n’avait plus le droit de s’y rendre, même si sa mère lui permettait à peu près tout d’habitude. Elle ne lui avait pas expliqué ce qui s’y était passé, juste dit que, par précaution, il devait éviter l’endroit. Mais lui, il savait. […] Ibrahim sourit et empoigna sa cuillère. Il allait la plonger dans le lait quand les sirènes retentirent.
- Aie! s’écria sa mère, on dirait que la police vient chez nous.
Elle se leva et s’approcha de la fenêtre. Ibrahim sentit son ventre se nouer. Il ne savait pas pourquoi, mais il devinait qu’une horreur venait de se produire.
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Des flashs lui revinrent en mémoire. Le container exigu et malodorant, la traversée de l’Atlantique et les trois hommes qui les choisissaient, elle et les autres enfants. Une fois leurs parents abattus, on les avait conduits sur une île au large de la côte de Linköping. Ils avaient été formés pour devenir des tueurs à gages destinés à protéger une organisation de trafic de drogue. On leur avait donné de nouveaux noms. Des noms gravés dans leur peau, pour leur rappeler à jamais qui ils étaient et de quoi ils étaient capables. Bien sûr, elle savait qu’ils n’étaient que des enfants désemparés, piégés dans les filets de la folie humaine. Mais c’était trop difficile, impossible même, d’expliquer ce qu’ils avaient fait d’elle et d’avouer que les réflexes étaient toujours présents malgré le temps qui avait passé.
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