Dix-sept ans

Un tout petit livre bien écrit pour décrire la vie d'une jeune fille insouciante et dont un évènement douloureux fera basculer la vie. C'est rapide tout de même, émouvant et intéressant malgré un sentiment de frustration car je pense que l'auteur aurait pu développer plus.

Haiku

Colombe
Plus courte
Encore
Qu'Amélie

Si au début j'ai eu du mal, effet notes couchées vite fait sur un bout de cahier de brouillons, l'émotion m'a rattrapée en fin de livre.
Noble ouvrage à destination de ceux qui pourraient en avoir besoin, j'aurais préféré un traitement BD il me semble. Un trait comme celui de Capucine, un titre du genre –toi qui est sans nom- et un très fort impact.

Je n'apprécie pas particulièrement l'écriture de Colombe Schneck mais j'ai eu envie de lire "Dix-sept ans" pour son sujet sensible, l'avortement, sujet qui me touche et m'interpelle en tant que femme mais également en tant que psychologue. le texte est court (91 pages) et semble survoler l'évènement même si j'avoue que les dernières lignes sont très belles. Ce que je retiens avant tout, c'est une immense culpabilité de n'avoir su gérer la pilule et d'avoir ainsi été insouciante. Mais de cette immense blessure que peut être l'avortement, rien. le sujet est banalisé et rejeté, noyé dans d'autres informations et finalement cela ressemble à de la désinvolture. Dommage !

Première roman/confession que je lis de l'auteur et je passe totalement à côté. Comme j'ai pu le comprendre, l'auteur a l'habitude d'écrire des petits romans sur divers moments de sa vie, relation qu'elle a pu avoir avec ses parents ou histoire de sa famille. Dans ce petit livre confession, l'auteur parle de son avortement. Cette lecture ne m'a rien apportée. Je n'ai pas été touchée. Encore un livre confession, des phrases par-ci, par-là, courtes car le plus souvent il n'y a pas besoin de long discours pour exprimer son ressenti.
Certes l'auteur n'a pas vécu ce moment là de façon similaire aux autres femmes mais rien à faire je n'accroche pas et je m'y ennuie. C'est un livre qui est arrivé au mauvais moment mais c'est un auteur que j'aurai plaisir à découvrir dans un autre roman.

En lisant ce récit les vers de Rimbaud me sont revenus en mémoire : "On n'est pas sérieux quand on a 17 ans...." et on ne doit pas l'être, c'est l'age de l'adolescence, de l'insouciance, des premières expériences. Cet âge où est on est trop vieux pour rester dans l'enfance mais encore trop jeune pour être jugé en tant qu'adulte. Pourtant c'est à cet âge que Colombe doit vivre une expérience douloureuse qui la marquera pour le reste de sa vie puisque des années plus tard elle en écrit un livre.
L'avortement est , de nos jours, légalisé mais reste dans la vie et dans le corps d'une femme "un événement", c'est ce qu'on retient de ce récit écrit avec pudeur et émotion.

Un livre que j'ai lu très vite,trop vite peut-être.
Les femmes qui ont osé avorté n'en parlent jamais. Comme les Poilus de 14 qui n'ont jamais trouvé les mots pour dire les tranchées, comme toutes les douleurs qui submergent, envahissent et renversent tout sur leur passage jusqu'à laisser le silence s'installer, l'avortement reste sans mots, sans parole et sans écoute véritable. Colombe Schneck brise ce silence glacé et raconte ce moment insouciant des 17 ans, juste avant le bac. Dans sa famille bourgeoise, éclairée, l'avortement - geste médical - pose peu de problèmes. Mais l'avortement - acte choisi - est un gouffre dans lequel sombrent l'enfance, l'insouciance et un sentiment de liberté absolue qui jamais ne sera retrouvé.
C'est tout cela que raconte Colombe Schneck et l'absence de celui qui n'a pas été et ne sera jamais. La douleur diffuse de cette absence autour de laquelle elle s'est construite. Son livre a la force d'un aveu, d'une parole trop longtemps contenue. Quelque chose de salvateur..
Mais la distance mise pour raconter ce moment, si elle témoigne d'une grande honnêteté, m'a empêchée d'éprouver empathie et émotion. Je reconnais que ce livre est salutaire mais il ne m'a pas touchée comme son sujet le laissait présager.

J'aurai tellement voulu me reconnaitre