AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,04

sur 26 notes
5
7 avis
4
10 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis
Que celui qui n'a jamais péché me jette le premier caillou. (Interprétation personnelle).
Je ne parle pas là, et Lawren Schneider non plus du reste, d'attraper le gardon, la carpe ou le poisson-chat, mais du péché capital...
Là, avouez que ça sonne autrement.
Les sept péchés capitaux.
Sept, comme les samouraïs ou les mercenaires, mais là ce n'est pas du cinéma.
Dedans il y a des trucs sympas, la gourmandise, l'envie, la luxure (j'imagine vos regards lubriques) et d'autres moins, la paresse (même si ça peut être sympa de se prélasser, souvenez-vous d'Alexandre le bienheureux ), l'avarice (la peste soit de l'avarice et des avaricieux dixit Molière), la colère et l'orgueil.
Ce bon monsieur Schneider a donc ainsi décidé de nous décliner ces fameux travers de l'espèce humaine en petites histoires de saveurs inégales mais il en faut pour tous les goûts des amateurs de nouvelles.
Je reconnais moi-même, que je ne suis pas très friand de ces courts textes, que j'en lis peu et que j'ai beaucoup de mal à en analyser la lecture, mais j'ai pris plaisir à découvrir ce recueil.
Lawren a ciblé les fautifs.
Amateurs de bonnes tables, des meilleurs cigares, des plus grands crus, fortunés (fortunes faites parfois de façon malhonnête), collectionneur de montres de grandes marques, sans oublier, dotés d'un charme et d'un corps à faire tomber toutes les femmes (ou assimilées, ceux qui ont lu comprendront).
Le luxe appelle-t-il la faute ?
Je vous laisse juge.
En tout cas, pécher selon Schneider est dangereux, il y du risque, à vous de voir si le jeu en vaut la chandelle...
Quant au final, il est dans l'air du temps et si le geste est beau, je préfère bien d'autres actes d'amour...
À noter une petite touche d'humour de l'auteur qui cite, au hasard de ses textes, quelques amis écrivains dont le lecteur s'amusera à découvrir les noms, il en est même un qui a pris un nom de plante, et moi, qui le connais bien, de me gausser...
Bon, maintenant, monsieur Lawren Schneider, il sort quand le prochain roman ? Il est des lecteurs qui s'impatientent...
Commenter  J’apprécie          280
Oh combien j'aime lire des nouvelles, combien je sais que c'est un exercice beaucoup plus exigeant qu'il n'y parait. Comme je le deviens moi-même à force d'en lire.

Se lancer dans un recueil est un peu une gageure. L'auto-édition permet un éventail infini de possibilités, mais le risque peut être aussi de tomber dans la facilité.

Lawren Schneider m'avait déjà joliment embarqué avec son précédent roman : Les larmes des cigognes. J'étais donc curieux du résultat.

Il avait en tête un grand thème général, mais ça lui laissait une vraie liberté de manoeuvre pour chaque histoire. Et c'est tant mieux ! Rien n'est plus barbant que lorsque les histoires se ressemblent toutes.

L'auteur alsacien a bien mené son affaire. Les nouvelles sont inégales à mon goût, ce qui est normal vu leur éventail, mais globalement voilà un recueil réussi et que j'ai pris un vrai plaisir à lire. Dans l'ordre de leur publication, même si l'écrivain dit dans sa préface que les récits peuvent être lus dans n'importe quelle sens ! ;-).

Toutes les nouvelles tiennent la route, contées au travers d'un style agréable, aéré, vivant.

J'ai trouvé que la qualité des nouvelles montait globalement d'un cran à chaque fois, comme si elles avaient été classées qualitativement. Comme si l'auteur s'était lâché de plus en plus au fil des histoires, passant de récits noirs classiques, à des histoires plus ambitieuses. Il me confiait d'ailleurs qu'elles ont été plus ou moins publiées dans l'ordre d'écriture. Schneider se bonifie donc avec le temps, comme un bon vin 🙂 (d'ailleurs il parle souvent de vins et de repas, en bon vivant qu'il est).

L'accroche du recueil dit parler de péchés, c'est une réalité, mais en fait le vrai trait d'union entre les intrigues est l'amour (et/ou le sexe). Et on est vraiment dans ce que l'homme peut avoir de pire comme comportements, c'est noir mais radicalement tourné vers l'humain.

J'ai toujours aimé quand les auteurs sortent de leurs zones de confort et prennent des risques. Clairement, mes trois nouvelles préférées sont l'acédie (humainement forte), la luxure (où l'auteur ne tombe pas dans le piège du scabreux mais propose une histoire très originale) et l'amour (vu sous un angle très inventif, noir et touchant à la fois).

Ce recueil est donc une intéressante réussite. J'en aurais même voulu davantage pour certaines nouvelles qui auraient mérité d'être un peu plus longues.
Lien : https://gruznamur.com/2020/0..
Commenter  J’apprécie          163
Les nouvelles sont un genre littéraire délaissé, boudé par les lecteurs (et lectrices), pourtant, le format de la nouvelle s'adapte bien à nos sociétés qui veulent que l'on aille toujours plus vite et il est un fait qu'une nouvelle, ça se lit très vite…

Non, ce recueil de nouvelles consacrées aux sept péchés capitaux ne ressemble en rien au film SEVEN. Nous en sommes loin, je dirais même que c'est moins glauque (pas moins violent pour certaines).

L'auteur est arrivé, en peu de pages, à nous immerger dans son histoire, dans ses personnages et je dois dire que je n'ai pas été déçue de ces petits récits et que je n'ai pas eu une sensation de trop peu.

Il y a juste une seule histoire que j'ai moins aimée, c'est celle consacrée à l'acédie (l'ennui). Les autres m'ont bien plus, certaines plus que d'autres, bien entendu. Notamment celles consacrées à l'avarie, la gourmandise, la luxure (pas pour ce que vous pensez) et l'envie.

Et je précise que j'ai lu le recueil dans l'ordre, afin de me faciliter la tâche. Dans sa préface, l'auteur nous conseille de les lire dans l'ordre, mais il n'est pas interdit de le faire dans le désordre. Au choix des lecteurs et lectrices.

Un recueil de nouvelles réussi ! Après chaque nouvelle, j'avais envie de découvrir la suivante, jusqu'à ce que j'arrive à la fin, à cet acte d'amour, qui était fort… Bref, une belle découverte !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          110
Aller faire un petit tour sur le carrousel des sept péchés capitaux : c'est l'idée de Lawren Schneider dans ce recueil de nouvelles. Dédramatisation de certains ? Culpabilité pour d'autres ? Duquel vous sentez-vous le plus proche ? Et du plus éloigné ? Petite balade dans le recueil : c'est par ici.

Vous êtes gourmand ? Hou que la gourmandise est un vilain défaut…Demandez le menu ! Vous êtes plutôt crevettes Taïcho à la plancha ou filet de renne rôti aux fruits ? Assez spécial comme plat le renne… Vous y avez déjà goûté ? Personnellement, je crois que le Château Margaux 1986 m'attire bien plus. Allez savoir si la combinaison des deux ne donne pas l'accord parfait qui sert de décor à une soirée en amoureux. Un menu parfait pour réveiller les papilles et les instincts les plus vils au bon goût de vengeance savamment orchestrée. Dommage, on ne parle pas de dessert… pourtant préparé à l'avance et resté bien au frais au congélateur… Un sorbet fraise conclurait parfaitement ce repas !


La colère n'est pas un péché plus honorable, mais pourtant… il faut bien avouer que l'exprimer fait un bien fou. Vous avez déjà piqué une bonne crise de colère en hurlant comme un damné ? Ça défoule non ? le Mickaël de cette nouvelle n'a franchement rien de sympathique, c'est même plutôt une tête à claques. Il est continuellement en boule… surtout contre sa femme. Alors, le jour où en plus, les mauvaises nouvelles tombent, il disjoncte. Sauf qu'il n'est pas le seul à avoir accumulé quelques rancoeurs… Oh que c'est un vilain défaut la colère et que tu plombes l'ambiance Lawren avec cette tête de noeud…

L'envie… L'un des sept péchés qui m'est le plus étranger. Précision nécessaire de l'auteur : l'envieux n'est pas similaire au jaloux. L'envieux veut ce qu'il n'a pas, quand le jaloux ne veut pas perdre ce qu'il possède déjà. Belle démonstration dans cette nouvelle ! Lorsqu'on a déjà beaucoup, et que l'on en veut encore plus, le risque est grand de tout perdre.. Toute ressemblance avec des personnes ayant existé serait purement fortuite… Tu parles !! le monde de l'entreprise ce n'est pas non plus Oui-Oui à la plage !

Que penser de l'avarice… Pour moi, un défaut résolument détestable. C'est l'or Monseignor de bien planquer son blé pour que personne ne le trouve, et de ne surtout pas dépenser un radis pour quiconque. L'avare de cette nouvelle est un être particulier… un riche industriel retraité caché sous des guenilles. Lisez, vous verrez !

Et l'orgueil ? Est-ce vraiment un si vilain défaut ? L'auteur nous dit qu'être orgueilleux, c'est oser ! Sauf que l'autre facette de l'orgueil c'est le mépris de l'autre. le richissime Bob Gordon de cette histoire est à la tête d'une fortune colossale. S'il est reconnu de ses pairs, il a aussi des souvenirs peu reluisants qu'il a préféré cacher, et quand ceux-ci remontent à la surface, son orgueil en prend en sacré coup.

Ne rien faire, procrastiner, paresser est sans doute l'une des choses qui m'énerve le plus quand je regarde autour de moi. Quelle perte de temps ! Mais quand cette paresse est morale et spirituelle, due à une très mauvaise nouvelle, quel effet a-t-elle sur l'homme ? Guillaume va vous en raconter un peu plus sur cette terrible mésaventure dont il a fait l'objet, et vous verrez que certains ne reculent devant rien pour arriver à leurs fins. Il fallait oser Lawren écrire un truc pareil, il fallait oser !

Ah la luxure, dernier de nos sept péchés capitaux. Sachant qu'on retrouve quand même beaucoup de sexe dans les autres nouvelles, que va inventer notre écrivain cette fois-ci ? Figurez-vous qu'il nous entraîne en 2071… C'est comment le sexe en 2071 ? Je vous laisse découvrir le projet SafeSexII et la FunTub (joli jeu de mots !).

IL nous reste donc l'acte d'amour pour contrebalancer l'ambiance générale. L'écrivain nous prévient : « Avons-nous seulement encore un avenir ? ». Il fait beau au pays de l'optimisme…. Et pourtant, cet ultime acte d'amour est le plus beau qui soit, celui qui demande l'amour le plus pur et l'altruisme le plus authentique.

Voilà, le carrousel qui fait virevolter l'homme s'est arrêté. Tous ces défauts font notre humanité, quoi qu'en en dise. L'idée de Lawren Schneider est singulière et les différentes nouvelles bien amenées, originales et émouvantes pour certaines. Mes préférences vont à Acedia, la paresse, glauque à souhait, témoin de ce que l'homme est capable de faire pour obtenir ce qu'il veut et à Gulositas, la gourmandise parce que la bonne chère, le bon vin et le sexe, on n'a jamais trouvé mieux comme trio ! Je n'oublie pas, bien sûr, l'acte d'amour qui prouve notre capacité à penser à l'autre en priorité et à démontrer, par un geste symbolique l'amour qu'on lui porte.

N'hésitez pas à monter sur ce manège faire le tour de nos défauts, vous ne le regretterez pas. Et surtout, ne soyez pas trop indisciplinés, suivez l'ordre donné. Merci, Lawren de ta confiance et longue route à ce très beau recueil.


Lien : https://aude-bouquine.com/20..
Commenter  J’apprécie          43
Comme l'auteur le suggère, pour ce recueil de nouvelles, nous pouvons le lire dans le sens de lecture, prendre une nouvelle par ci, par-là, où le commencer par le revers… au choix. le mien a été de le lire de la première à la dernière page.

Une nouvelle par péchés capitaux et un acte d'amour, je dois avouer que rester sur cette dernière nouvelle a été pour moi un concentré d'émotions vives et c'est de cette dernière que je me souviendrais le plus, quoique…

Je pense que l'auteur s'est amusé avec ces textes assez noirs dans l'ensemble, où l'humour a quand même une petite place, humour noir j'entends.

"Ah oui, c'est sûr, il n'a pas particulièrement apprécié que je lui tronçonne les jambes! Il n'était déjà pas bien grand… Ah, Christelle, je pense que tu as compris pour le renne? Alors, ça te fait quoi…"

Vous le saurez en le lisant! Un régal…

La nouvelle qui m'a le plus tordue les tripes est celle des violences conjugales avec un petit rappel dans l'introduction de cet écrit :

"En 2018, comme les années précédentes, environ cent cinquante meurtres par conjoints ont été commis en France. Chaque année, environ deux cent mille femmes sont victimes de violences. La réalité semble donc bien toujours dépasser la fiction…"

La nouvelle est forte et réelle, la culpabilité des victimes envers leur bourreau aussi…

"L'orgueil : défaut de la personne qui se croit supérieure aux autres… je ne sais pas ce que vous en pensez, mais il s'agit incontestablement d'un péché d'une affligeante banalité"

Ho que oui je confirme les dire de l'auteur et que c'est laid… Et je pense en toute sincérité que vous trouverez une personne de votre entourage qui confirme ces écrits, malheureusement!

Vous l'aurez compris sur ces huit nouvelles quelques-unes vous toucheront plus que d'autres, ou vous feront peut-être rire aussi, et c'est avec excellence et réalité que l'auteur nous livre ici des faits d'actualités pour certaines de ces nouvelles.

J'ai eu la chance de profiter gracieusement de ce recueil par l'offre en numérique sur Amazon et j'en remercie l'auteur. A lire assurément dans le sens qu'il vous plaira.

Lien : https://passionlectureannick..
Commenter  J’apprécie          30
Un livre que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire. Et le plaisir a commencé d'abord avec le livre lui-même, que j'ai trouvé tout simplement... beau ! Un petit format pas cher, mais bien plus sympa qu'un livre de poche, une très belle couverture, une taille qui tient dans la main et dans la poche. C'est bien la première fois que je craque sur l'objet "livre".
Pour ce qui est du contenu ensuite, le plaisir a continué avec une belle écriture, un style irréprochable, des petits paragraphes introductifs pour chaque nouvelle qui donnent l'impression de discuter avec l'auteur.
Quant aux nouvelles elles-même, l'exercice est difficile : réussir en quelques pages à présenter une intrigue et des personnages attachants ou détestables, développer une trame, puis terminer sur une chute surprenante... Cela est beaucoup moins aisé qu'on ne pense, et l'auteur s'en tire avec brio pour ses 7+1 histoires que l'on peut, soit enchaîner, soit déguster par petites touches, nouvelle par nouvelle. Les nouvelles sont assez sombres, mais sont parsemées de soupçons d'humour, notamment avec des clins d'oeils à d'autres auteurs dans les noms des personnages.
Bref, un petit bouquin à déguster.
Commenter  J’apprécie          30
8, Sept péchés et un acte d'amour de Lawren Schneider

Mon avis:
Avant tout, j'ai beaucoup aimé les interventions de l'auteur avant chaque nouvelle et j'ai trouvé que l'idée de ce recueil était vraiment originale. Oui, je lis des nouvelles en ce moment je trouve ça plutôt agréable .
Voici mon avis sur chacune d'entre elles:

La gourmandise : une première nouvelle qui nous met en bouche sur la noirceur du livre qui nous attend et dont la fin m'a fait froid dans le dos.

La colère : Je crois que c'est ma préférée. Une thématique d'actualité tout en respectant parfaitement le péché de la colère.

L'envie : J'ai moins accroché sur celle-ci car j'avais vu venir un élément. Une histoire au rythme prenant malgré tout.

L'avarice : Je l'ai ADORÉE aussi et la tournure que l'auteur à donné à l'histoire m'a vraiment embarquée dans cette nouvelle qui m'a tordu le bide...

L'Acédie:
J'ai ressenti quelques longueurs. Au début seulement car après, je voulais tout savoir. J'ai deviné une partie de la fin, pas tout, n'exagérons pas... mais un très bon moment de lecture.

La luxure: Pour cette nouvelle... je suis désolée mais je n'ai pas adhéré... L'histoire ne m'a pas embarquée comme les autres nouvelles que j'ai beaucoup aimé. J'ai apprécié, malgré tout, que l'auteur laisse le soin au lecteur de choisir une version coquine ou censurée... Peut-être que c'est le côté futuriste ou le péché qui fait que ja n'ai pas accroché... je ne sais pas.

Acte d'amour : Et bien... j'ai été émue. Émue par tant d'amour et par la particularité de la plume à passer les émotions...Cette nouvelle est courte mais efficace, je l'ai beaucoup aimée !
Commenter  J’apprécie          30
Un recueil de nouvelles qui se lit tellement bien que je fût surpris d'être déjà à la fin. La noirceur s'autorise à côtoyer la légèreté, pour mon plus grand plaisir et au delà de chutes bien pensée. J'ai apprécié des clins d'oeil à certains personnages contemporains qui sont là traités avec un satire intelligente, ce qui vient agrémenter l'examen de notre société au travers du prisme des péchés.
Je vous souhaite le même plaisir en le lisant...

Commenter  J’apprécie          30
Une lecture très agréable composée de 8 nouvelles. 7 faisant références aux péchés capitaux et une dernière « Un acte d'amour », qui a bien clôt le bouquin. Les nouvelles se lisent dans l'ordre que l'on souhaite, pour ma part j'ai préféré rester cantonnée à une lecture de base en suivant le bon ordre. J'ai énormément accroché avec la plume de l'auteur, toutes les nouvelles m'ont plues, seul celle de « La luxure » m'a moins emportée mais restait très sympathique. le fait que l'auteur, glisse des petites interventions avant chaque nouvelles, était original et agréable. En conclusion, j'ai passé un très bon moment de lecture. On me demande souvent quoi lire quand on veut débuter dans la lecture, à mon avis, celui-ci est parfait étant donné la diversité des histoires et le fait que les nouvelles puissent être lues de façon échelonnées.
Commenter  J’apprécie          30
"Du coeur en effet procèdent mauvais desseins, meurtres, adultères, débauches, vols, faux témoignages, diffamations. Voilà les choses qui rendent l'homme impur" (Matthieu 15-19)
Voilà qui pourrait parfaitement résumer le recueil de nouvelles de Lawren, sorti hier en autoédition.

Maladies de l'âme, déclinaisons du mal, les péchés de l'auteur semblent tous tourner autour d'un axe majeur : le coeur, l'amour et le sexe. Un recueil en soi plein d'humanité (une sombre humanité) mené d'une main de maître.
Je ne suis pas une grande lectrice de nouvelles, elles me donnent souvent le sentiment de rester sur ma faim et sur ma fin. Lawren me réconcilie avec le genre. Ses nouvelles sont parfaitement construites, elles nous offrent une histoire complète avec une vraie finalité. Elles nous offrent également un large éventail de genre : thriller, dystopie, érotique (ou plus selon la version choisie) qui casse la monotonie parfois inhérente à un recueil.
Petit détail que j'ai beaucoup aimé, les prologues avant chaque nouvelle qui nous révèlent un peu la façon dont elles se sont construites dans l'esprit de l'auteur.
Mes préférées ? La colère qui aborde le thème de la violence conjugale. L'auteur nous décrit une construction classique, mais nous berne en beauté. La luxure pour son originalité et l'acte d'amour pour son émotion.
Merci Lawren pour cette belle lecture
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (44) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2877 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}