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Citations sur La nuit africaine (40)

L'humanité n'est qu'une fleur éphémère sur l'arbre du temps... Tout ce mal, tout ce mal qu'on se donne pour vivre, et puis plus rien.
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L’habileté peut s’acquérir avec le temps et beaucoup de travail. L’amour et le désir du beau , on les porte en soi en naissant. Ensuite on forge son outil. C’est un travail très dur.
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Le soleil dardait maintenant ses rayons à la verticale. C’était midi. Et l’on voyait la terre palpiter.
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Ce qui pour vous est bien réel, à moi me parait fou. Quand vous êtes au plus noir de l’angoisse, je vous regarde avec étonnement. L’amitié est précieuse, c’est un bâton sur lequel on s’appuie ; mais le jour où l’on vient à s’appuyer trop fort, il cède. C’est quand elles sont le plus en peine que les âmes sont les plus seules.
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Lorsqu'on avance en âge, il arrive quelques fois que l'on prie le Destin en disant : Frappe-nous tant que tu veux, porte-nous les coups les plus durs ; mais par pitié ne nous fais pas souffrir comme nous avons souffert quand nous étions enfants.
Car l'immense solitude et l'immense ignorance de l'enfance déchirent l'âme comme la pire des flèches.
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C'est moins ce qu'on nous fait que ce que l'on fait de nous, qui nous blesse, dit-elle enfin. La pire offense que l'on puisse faire à un être, c'est de déformer sa nature.
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Mais quelle solitude, quelle souffrance ! Cette nuit et toutes les autres à venir ! Oh ! cette angoisse qui sommeille tout le jour dans le cœur comme un énorme ver et se réveille la nuit pour vous ronger.
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Mais il y a dans le monde davantage d'imbéciles et bien moins d'hypocrites que ne croient les gens raisonnables. Les hypocrites sont aussi rares que les icebergs sous les tropiques, les imbéciles aussi communs que les boutons-d'or au bord d'un fossé: on ne peut faire deux pas sans les écraser, et l'on n'ose même pas se mirer soi-même dans l'eau de peur d'en rencontrer un de plus.
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Le jour, nous apprenons à lire et nous sommes troublé (sic) parce que nous ne comprenons vraiment pas pourquoi f-i-l se dit "fil" et f-i-l-s "fils". On nous dit que c'est ainsi parce que ce n'est pas autrement. Mais cela ne nous satisfait pas ; nous détestons apprendre à lire, nous préférons construire de petites maisons avec des pierres. Celles-là nous pouvons les construire comme nous voulons, et nous savons au moins pourquoi.
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Cela faisait un effet étrange de constater, après quatre ans d’absence, que la bougie posée sur la table de toilette projetait toujours la même ombre derrière le porte-serviettes, le même profil de vieille sorcière. Etrange, qu’une ombre dure plus longtemps qu’un être humain ! Elle regardait tous ces vieux objets familiers ; ils étaient là au rendez-vous, seule la petite fille d’autrefois avait disparu.
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