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C'est par un jeu d'aller-retour que le jeune narrateur (Simon Schwartz lui-même) nous conte le parcours personnel et familial de ses parents qui se sont rencontrés lors de leurs études, sous la bannière du National Socialisme en RDA, au début des années 80. Une utopie de fraternité que ses parents vont petit à petit contester, ce qui va changer leur regard sur le monde, pour enfin demander leur sortie du territoire.
On y découvre l'espionnage et le harcèlement incessants dont ils ont été les victimes par la Stasi. On s'étonne de leur découverte des Rolling-Stones et du monde musical venu de l'Ouest. On découvre les réactions des grands-parents maternels et paternels face à leur choix.
Bref, tout ceci est un vrai témoignage sur une époque révolue mais qui continue de questionner le lecteur sur d'autres entités politiques tout aussi répressives.

Une BD en noir et blanc, au décor rigide et organisé de quatre cases sur chaque page, comme pour ne pas dépasser le cadre strict de l'ancienne RDA.

Une BD pour s'intéresser aux deux entités allemandes avant la chute du mur de Berlin, peu détaillée car basée sur les souvenirs d'enfance de l'auteur, mais qui est parfaite pour une première ébauche.
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Malheureusement épuisée en francais, cette très bonne BD illustre combien des familles ont été divisées physiquement par le mur de Berlin, mais aussi déchirées par des convictions opposées. En effet, tout le monde ne rêvait pas de vivre à l'Ouest. Les grands-parents paternels de Simon Schwartz adhéraient ainsi totalement à l'idéal antifasciste de la RDA. Lorsque leur fils prend ses distances avec la doctrine est-allemande et décide de s'installer à Berlin-Ouest, ils n'arrivent pas à l'accepter et coupent les ponts. Une décision qui peut sembler incompréhensible et que l'auteur va justement chercher à (s')expliquer.
Si je ne suis pas très sensible au style de dessin employé dans cet album, je dois reconnaître qu'il convient parfaitement à l'histoire et au contexte qu'il dépeint. le choix du noir et blanc (seule la couverture est en couleurs), les personnages aux contours très marqués et la disposition rigide des cases restituent bien l'idée de contrainte et de séparation, sans empêcher l'émotion. de l'autre côté est le récit d'une vie à l'Est et d'un passage à l'Ouest, mais aussi de liens familiaux directement victimes de l'Histoire. Un témoignage sensible et éclairant.
Lien : https://des-romans-mais-pas-..
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Ce récit autobiographique est touchant et bien illustré avec ces personnages aux grands yeux un peu perdus. Après la couverture, la suite du dessin est en noir et blanc. J'aurais préféré en couleur.
Ce n'est pas le dénuement matériel mais l'oppression du régime de l'est qui va pousser cette famille à passer à l'ouest. Pourtant cette doctrine socialiste avait sûrement de bons principes mais on retient malheureusement que la doctrine ne tolérait pas la liberté d'expression.
Les jours et les semaines qui précèdent le passage à l'ouest mettent cette famille à l'épreuve d'un terrible système d'intimidation et le tout est conté avec beaucoup de pudeur et de réserve, ce qui est peut-être une seconde nature pour toutes les personnes candidates à l'exil et qui devaient supporter cette pression.
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J'éprouve toujours de la peine par rapport à ces personnes qui sont obligés de quitter un état dictatorial communiste avec leur famille pour être simplement en sécurité. Chaque être humain devrait pouvoir vivre en toute quiétude sans avoir peur du gouvernement qui dirige un pays.

C'est un nouveau témoignage d'une famille ayant du quitter la RDA pour la RFA en pleine guerre froide qui nous est raconté par l'auteur Simon Schwartz. Evidemment, les détails seront assez glaçants pour cette famille qui souhaitait tout simplement vivre paisiblement. La STASI et les dénonciations calomnieuses ainsi que le regard des autres feront le travail d'émancipation.

Le graphisme assez épuré n'est pas du tout mon genre car assez austère à l'image de ce pays ayant appartenu au bloc de l'Est. le ton choisi sonne juste pour donner une authenticité à ce récit.

Au final, on se dit qu'on est bien de ce côté-ci et qu'on plaint ceux qui étaient en face.
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L'auteur est né en 1983 en Allemagne de l'Est. Ses parents, des intellectuels, cherchent depuis des années à rejoindre l'Ouest. Pourquoi ce choix ? Ils aiment leur pays, mais peu à peu la difficulté de vivre là-bas, les amis qui partent, les parents qui soient sont d'accord soit ne comprennent pas cette décision... L'époque est troublée et la décision difficile à prendre. C'est le quotidien pendant toutes ces années que raconte l'auteur dans cette BD.

Le trait simple, presque basique, et le dessin en noir et blanc, donnent un aspect sévère à ce récit. Toutefois ils restituent aussi l'angoisse de l'époque et les tergiversations des allemands de l'Est. Une BD intéressante sur un sujet peu traité sur ce support (à ma connaissance...)
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De son oeil d'enfant il nous raconte leurs conditions de vie en RDA au début des années 80 , leur prise de conscience puis leur fuite pour se rendre à Berlin Ouest.
Ses parents qui quittent le parti sont alors considérés comme des parias même parfois par des membres de leur propre famille…

Cette BD historique est assez émouvante et est un témoignage que même les adolescents peuvent découvrir pour illustrer leur cours d'Histoire.
L'auteur à fait le choix d'illustrations uniquement en noir et gris qui collent très bien avec le sujet abordé.

C'est une bonne entrée en matière pour découvrir d'autres romans ou témoignages sur l'Allemagne des années 1980, et la chute du mur de Berlin.
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De l'autre Coté est une BD d'une centaine de pages en noir et blanc. le thème m'intéressait et j'ai donc été très heureuse d'avoir été selectionnée pour le recevoir dans le cadre de Masse Critique.

J'ai dévoré la BD une après-midi et j'ai beaucoup apprécié ma lecture. L'histoire est celle d'une vie entre Berlin Est et Berlin Ouest, celle d'un petit garçon qui à l'époque ne comprenait pas bien le pourquoi de cette séparation et qui aujourd'hui, raconte l'histoire de ses parents à l'époque, à travers divers flashblacks.

L'histoire est intéressante, l'histoire d'une vie, ce que j'aime. Je ferai un petit reproche que je trouve un peu abrupt : il manque un petit quelquechose!

Les illustrations sont de très bonnes qualités, et le travail du noir/gris/blanc pour traduire les différentes ambiances: magnifique!
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Je remercie chaleureusement Babélio, pour son opération masse critique spéciale BD, et les éditions Sarbacane pour m'avoir permis de changer le registre de mes lectures. En effet, je ne lis quasiment pas de BD, je n'ai pas été biberonnée à cela durant mon enfance…et mon inculture ne m'y pousse pas plus maintenant.
L'auteur, allemand natif de l'est retrace de manière illustrée l'histoire de sa propre famille, et par extension celle de milliers d'autres familles qui ont fuit leur pays pour trouver la liberté juste à côté.

D'un point de vue graphique, la couverture colorée et de style très 70's tranche avec la noirceur des illustrations du texte. Celui –ci passe du noir au blanc avec toutes les nuances de gris possible. Cela m'a surprise au début, mais je m'y suis vite habituée. N'étant pas une lectrice habituelle de BD, j'ai apprécié le graphisme conventionnel, dans lequel je me suis retrouvée.
Le texte en lui-même est d'une grande simplicité.
J'ai passé un bon moment de détente en compagnie de ces personnages ; une excellente transition entre deux lectures radicalement différentes.

Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Le style graphique m'avait l'air du genre que j'aime, et intéressant par l'aspect "vécu" dans le Berlin du Mur, un sujet qui change un peu.

Il s'avère que je n'ai pas vraiment accroché.

Le noir et blanc avec ce style graphique, encore souligné par des grandes marges, traduit certes le sentiment d'oppression que ressentent les personnages, mais le dessin ne me plaît plus du tout. Trop contrasté, peut-être...

Et pour le côté "vécu", c'est effectivement intéressant d'avoir cette vision de la RDA, le conditionnement de la population et les difficultés rencontrés par ceux qui ont décidé de s'exiler à l'Ouest, traités comme des suspects criminels et considérés comme des traîtres, parfois au sein même de leur propre famille...

Dans cette liberté d'expression et d'opinion absolument nulles, je retiens surtout le rôle déterminant des artistes dans la prise de conscience des jeunes, par le seul geste de leur départ.

A part ça, je sais pas, cette BD m'a laissé indifférente, n'a pas su éveiller réellement mon attention...

Je ne dirais pas que c'est creux, ni qu'elle est inintéressante ou mal faite.

C'est juste que moi ça ne m'a pas accroché et je me suis retrouvée un peu déçue.
Lien : http://tortoise.servhome.org..
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Vraiment pas mal. L'auteur raconte son enfance en RDA, le régime oppressant, totalitaire et l'histoire de ses parents. BD en noir et blanc (seule la couverture est en couleur). Bons Graphismes. Plaisir à lire, à regarder. Lue d'une traite. Très bien écrite.
Conseillée par une bibliothécaire au Club lecture. Je n'ai pas regretté.
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