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Quand Jacky Schwartzmann lance le pari de courir le marathon de Pyongyang, il révèle une vraie force de caractère et relève un véritable défi physique. Se préparer à cette course (qu'il ne pratique pas), c'est se soumettre à un entrainement contraignant. Décider de courir en Corée du Nord demande démarches et informations. L'auteur aborde la distance avec humour, l'épreuve est rude mais il la présente avec bonne humeur et réalisme. le dossard 1071 marque un marathon peu commun et un voyage dans un pays à l'image peu attractive. Les anecdotes se succèdent, amusantes, ironiques ….. le récit du voyageur confirme les informations connues : les visiteurs sont tenus à l'écart, la communication avec les coréens est limitée aux discours des guides officiels, le culte de la personnalité est omniprésent. Un livre plaisant semé de remarques cocasses …et de considérations réalistes.
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Imaginez-vous, auteur ou autrice de romans, décider un beau jour de tenter une expérience hors du commun...
Et pourquoi pas courir le marathon de Pyongyang ?
Pyongyang, capitale de l'ultra-fermée Corée du Nord.
Un marathon, 42km pour un peu sportif...
Cela a tout d'un défi fou, surtout lorsque Jacky Schwartzmann l'annonce à ses proches.

À partir de là, nous suivrons l'auteur dans son périple. de sa préparation physique, à l'organisation du voyage, jusqu'au jour J. Et finalement, jusqu'à la découverte de ce pays si inaccessible à nos yeux.

Ce court roman décalé offre une bouffée d'oxygène et d'ironie. Cette dernière est adorée chez moi.
Au-delà du défi sportif que l'auteur s'est fixé, c'est la découverte de la Corée du Nord qui m'a attirée dans ce livre. Curiosité un peu mal placée mais levons le voile sur ce petit pays si redouté, si méconnu, si propice à toutes les légendes et croyances (ne me dites pas le contraire....).
Finalement, c'est une balade en terrain mouvant et relativement hostile dans laquelle nous amène l'auteur.
C'est très agréable à lire et assez éclairant sur les us et coutumes.
Ça confirme qu'il y a de quoi être globalement satisfait de ce que l'on a !
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Il y a des livres comme ça...
Tu le trouve au hasard, tu te dis que ça doit être pas mal, tu lis une ligne, deux, et tu l'avales d'une traite. le monde autour de toi s'est arrêté , tu le referme et tu te dis qu'il y a une heure tu n'avais pas connaissance de cette pépite. Tu le range précieusement avant d'en parler à tout le monde, persuadée que tu détiens un secret.

Voici donc ma dernière trouvaille. Que vous connaissiez l'auteur ou pas. Que vous couriez ou pas. Que vous ayez le goût du risque ou pas. Ce livre se dévore juste par curiosité. le pitch est fou en soi. Notre auteur ressort d'une soirée complètement transformé. Il a pris une décision. Il va se rendre en Corée du Nord.
Comment ? En s'inscrivant au prochain marathon de Pyongyang.

Schwartzmann, je le suspecte d'avoir l'oeil qui frise, un humour que tout le monde n'apprécie pas forcément et d'être un champion au cap ou pas cap.

Il nous raconte son aventure, ses souffrances, sa rigueur, ses démarches, ses raisons aussi. Sérieusement, vous n'êtes pas curieux de savoir comment ça se passe dans ce pays ? Moi si !

Avec ses deux acolytes, l'auteur va se rendre au marathon le plus what the fuck du monde.
Il va le courir et le terminer (!!!). Les pages défilent, on est avec lui, on a presque les jambes qui tirent.

Mais attention, la ligne d'arrivée ne signe pas la fin du périple. Un autre marathon se prépare : les visites ! On va vous trimballer partout, vous conter notre histoire, vous présenter les dépouilles de nos dirigeants mais attention, gare à vous si vous faites un pas de travers.

Comme je le savais déjà, l'auteur a signé pour un safari. Pas pour poser des questions. le contenu reste tout de même passionnant. Schwartzmann nous informe réellement, il se livre totalement. La lecture est si plaisante, bourrée d'humour, de fun facts malgré le regard triste qu'il porte sur cette nation complètement soumise, d'un autre temps et qui n'a toujours pas digéré la Guerre Froide.

Un témoignage prenant, addictif, informatif et drôle.
Une expérience folle, un livre qui se dévore, une plume à découvrir.
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Fan de l auteur dont je suis fan de sa plume déjantée et corrosive
L auteur nous apporte cette fois un témoignage l expérience d un marathon au départ peu probable en Corée du Nord.
C est drôle instructif et permet de mieux connaître et comprendre la destination
Plaisir de lecture 8/10
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Toutes les capitales du monde qui se respectent ont leur marathon et ce n'est pas parce qu'on est une dictature juchéo-communiste et le pays le plus fermé du monde que l'on va déroger à la tradition. Pyongyang a donc son marathon et Jacky Schwartzmann a décidé de le courir lors d'une soirée créole. le projet démarre bien.
Le style de l'auteur peut surprendre au début avec son ton façon “journalisme gonzo” mais il y a un peu plus de retenue au fil du livre, l'humilité nord coréenne sûrement. Mi-récit de course et mi-récit de voyage, le livre pourrait se découper en 3 parties : la prépa marathon en France, le voyage et le marathon en lui-même et pour finir l'après-marathon et la visite du pays.
On y découvre un pays fermé et enfermé dans sa guerre de Corée et sa haine des États-Unis, une plongée dans un pays hallucinant où l'auteur reste parfois à la surface des choses mais à son grand regret car il le dit lui-même “Je suis venu en Corée du Nord pour rencontrer un peuple, j'ai fait un safari.”
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Sa dédicace : « Je ne fais pas qu'écrire des conneries. Des fois, j'en fais… ». Et effectivement, l'idée d'aller courir son premier marathon à Pyongyang relève bien de la connerie. Celle que l'on dit dans un moment d'euphorie, sans penser aux conséquences d'une telle décision. Encore moins de penser que cette idée va devenir réalité. Et pourtant, peu à peu, le projet va prendre forme, une équipe va se former et le périple s'organiser. le livre qui nous raconte cette connerie est partagé en trois périodes. Tout d'abord la préparation du marathon et du voyage, ensuite le marathon lui-même, enfin le voyage organisé qui suivra, visites guidés au forceps dans le dernier pays communiste du monde. Cette troisième partie est de loin la plus intéressante, tant la Corée du nord est un état totalement ubuesque, construit sur la haine de l'ennemi capitaliste (Corée du sud et États-Unis en tête) et le culte sans limite des dirigeants depuis l'arrêt des combats en 1953 : la dynastie des Kim (Kim Il-Sung, Kim Jong-il son fils et Kim Jong-Un le petit fils). Un voyage organisé dans un théâtre absurde où des guides vous montrent le paradis communiste, un décor en carton-pâte, kitsch, qui cache mal une réalité bien moins reluisante. Et l'impossibilité pour les touristes de partir à la rencontre de la population. Un voyage en Absurdie raconté avec simplicité et humour sur un ton désinvolte, à l'image de ses romans et bandes dessinées. Un récit qui se lit rapidement et agréablement.
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la Corée du Nord n'est pas la destination qui fait le plus rêver et pourtant Jacky Schwartzmann y est allé. Il a repoussé ses limites humaines en y accomplissant le marathon de Pyongyang et mentales en y observant le pays. le ton désinvolte, cynique voire quelquefois hilarant a laissé place à de la gravité au fur et à mesure de son périple.
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Quand Jacky Schwartzmann a annoncé à son entourage sa volonté de faire le marathon de Pyongyang, tout le monde a réagi avec un élégant « t'es con ou quoi ? ». Il faut dire qu'en plus de ne pas pratiquer la course à pied assidument, l'auteur de l'excellent Mauvais coûts se lançait dans un voyage des plus risqués.
Dès le départ, l'idée n'était pas de faire une performance mais plutôt de profiter de cet événement sportif pour découvrir un des pays les plus fermés du monde. Bien sûr, pas question de prendre la préparation physique à la légère. Une demande de disponibilité auprès de son employeur et quelques mois d'entraînement intensif lui permirent d'acquérir un niveau suffisant pour finir les 42 kilomètres et quelques dans un temps acceptable, du moins pour un coureur amateur bientôt quinca. Mais au-delà du marathon, son intérêt pour le long périple à venir tenait surtout d'une volonté de découvrir la Corée du Nord de l'intérieur, de s'immerger dans cette dictature semblant à première vue impénétrable.
Le résultat ? du Schwartzmann dans le texte, ironique, mordant, lucide, sans langue de bois, toujours autant adepte de l'autodérision. Respectueux d'un peuple difficile à cerner qu'il se refuse de juger, il « subit » un voyage organisé encadré de bout en bout par le régime et constate à quel point la population locale, assommée par la propagande, reste enfermée depuis des décennies dans une vision du monde qui n'a pas évolué depuis les pires moments de la guerre froide.
Gagné par l'ennui au fil de visites toutes moins passionnantes les unes que les autres, trimballé parmi les coréens avec l'impression de les regarder de loin sans vraiment les rencontrer, le marathonien du dimanche en arrive à ce triste constat : « Ce pays accepte de nous recevoir, mais il ne nous accueille pas. Ils veulent qu'on les voie, mais pas qu'on les regarde ». Au final, l'expérience restera marquante, même si Schwartzmann avoue dans une dernière confidence : « Je suis venu en Corée du Nord pour rencontrer un peuple, j'ai fait un safari. »
Lien : https://litterature-a-blog.b..
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Récit sympathique dans lequel l'auteur nous raconte son marathon à Pyongyang. Lu d'une traite en deux heures, ce fut un bon divertissement avec des anecdotes qui m'ont bien fait sourire. Fan de foot, les quelques références autour du ballon rond ont accéléré ma lecture ainsi que les références cinématographiques. L'auteur est efficace dans l'écriture.

Après un départ en fanfare au début du livre, le rythme se maintient jusqu'au deux tiers. La fin laisse un goût de trop peu... Dommage pour un marathon.
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Le narrateur décide d'aller effectuer un marathon en Corée du Nord. L'occasion pour lui de repousser ses limites et de découvrir l'un des pays les plus fermés au monde.
Entre courses à pied & préparation au voyage, le livre se déguste comme un mets agréable. Grâce à une plume facile à lire et des notes d'humour toutes les trois phrases. On s'entraîne avec l'écrivain, on sourit de sa situation jusqu'à la course. Passée la course, le coureur s'apprête à visiter ce que l'agence de Corée leur a concocté. Malheureusement cette dernière partie s'avère faiblarde. Rien de bien neuf sous le ciel de Kim Jong Un. Entre documentaires télévisuels, BDs et romans de voyage, tout semble déjà vu & entendu. Pannes d'électricité, visites de musées, campagnes désertes, haine des USA, tout y est et tout a déjà été traité. Reste un héros au capital sympathie élevé.
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