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A l'incrédule incompréhension de son entourage, l'auteur s'est piqué d'aller courir le marathon de Pyongyang qui, ouvert aux étrangers, lui apparaît comme l'idéale opportunité de pénétrer le pays le plus fermé au monde. Il prend un congé sabbatique, confie l'organisation de son voyage à une agence chinoise spécialisée dans les « excursions » en Corée du Nord depuis Pékin, et se lance dans plusieurs mois d'un entraînement sportif d'autant plus intense que ce quinquagénaire n'a pas couru depuis plusieurs décennies.


Quelle fascination pour les dictatures communistes pousse-t-elle l'auteur à y enchaîner les voyages ? Après la Russie et la Roumanie, cette fois c'est la Corée du Nord qu'il a décidé d'explorer : un défi doublé d'un exploit sportif qui va lui faire dépasser ses limites. Avec bonne humeur et auto-dérision, il nous fait partager ses foulées d'entraînement, son périple jusqu'à Pyongyang, sa fierté de porter le dossard 1071 dans une course où il s'est littéralement engagé corps et biens, et enfin sa frustration de ne découvrir du pays que la façade réservée aux tours officiels, ultra-encadrés et organisés à grand renfort de propagande, excluant bien sûr tout contact avec la population.


Rien de bien surprenant dans cette confrontation en direct avec un état totalitaire : Jacky Schwartzmann ne fait que confirmer, au fil d'anecdotes tantôt amères, tantôt cocasses, ce que nous savons tous de la Corée du Nord. Reste un réjouissant moment en compagnie d'un sympathique luron, engagé jusqu'aux tripes dans son aventure, un exploit personnel relaté avec humour et simplicité, pour notre plus grand plaisir.

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Après une soirée Créole, Jacky a du punch à revendre
et une drôle d'obsession qui lui trotte dans la caboche :
s'entraîner à donf pour faire le marathon de Pyongyang.
On le prend de haut, on rigole derrière son dos
le petit rigolo n'ira pas plus loin que le café du coin...
Mais le jacko, quand il a une obsession dans la tête, il s'accroche
enfile sa tenue moulante de joggeur et ses niques,
télécharge du Bob Marley et l'application du super coach moustachu
et c'est parti mes quiquis
il se voit déjà à courir le marathon en Corée du Nord...
Ah un Jacky Schwartzmann qui sort à l'heure du beaujolais nouveau,
on se dit qu'on va passer un bon moment,
qu'il va faire déguster tous ses personnages
et sortir son arsenal d'humour vachard
sauf que là sauf erreur de ma part
il n'est point question de roman noir
comme Pension complète, Mauvais coûts, Demain c'est loin.
Celui qui va en prendre plein la poire et les gambettes
c'est l'auteur en personne qui s'est mis dans l'idée de faire
un exploit : la course de Pyongyang , c'est pas de la chi..corée !
Six mois de préparation physique marrante pour nous
mais pas pour lui qui va en baver en musique..
Faire le voyage hyper organisé via la Chine en Corée du Nord
et avoir comme guide Jacky, c'est du pain béni .
Prendre pension complète chez la grande famille Kim,
ça le change de son dernier camping estival
mise à part, les claquettes chaussettes made in Corée !
Il est formidable Jacky Schwartzmann quand il raconte ses pérégrinations
On ne pourra pas lui reprocher de ne pas s'être pas (dé)foulé
mais je le préfère avec sa casquette d'auteurs de romans noirs.
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Ce que j'ai ressenti:

▪️Marathon atypique…

Méfiez-vous de vos soirées, vous pourriez prendre des décisions étranges et vous retrouvez à faire un marathon de 42 kilomètres en Corée du Nord, à Pyongyang. C'est ce que s'apprête à faire Jacky Schwartzmann contre toute attente, au grand dam de ses proches, mais surtout de son corps…Il y a des décisions des fois, qui défient toute conscience et logique, mais à lire cette préparation et cette fameuse course auprès de cet auteur, c'est quelque chose! Pour connaître un peu de ses douleurs physiques et du mental qui faut avoir pour courir, j'ai ressenti toutes les émotions de ce « sportif du dimanche » et bien sûr, j'étais le plus souvent explosée de rire, parce qu'il saisit toutes les phases montantes et descendantes de la motivation à un tel effort. Hilarant!

"Seul, enfin. C'est dur, mentalement, car Satan me répète inlassablement « mais pourquoi tu t'imposes ça »? Cela dit, je le trouve très pertinent. Pourquoi est-ce que je m'impose ça?"

▪️En dictature…

Même s'il est vrai que c'est très drôle, il y a quand même le lieu de cette course qui ramène une tension et des moments de prises de conscience aigües. Il y a un mélange de peur, d'appréhension et d'excitation et sans doute, un peu de folie, à tenter une telle expérience. Il est en train de courir en Corée du Nord, dans un pays qui souffre d'une dictature et ce voyage l'emmène à voir et à comprendre une société régit par le culte de la personne au pouvoir, d'être soumis à un contrôle permanent, d'être exclu de la vie sociale avec les habitants. Je n'endosserai sans doute jamais le dossard 1071, pour ce marathon mais grâce à ce livre, j'ai pu avoir une petite idée de la vie là-bas. Et c'est toujours intéressant de voir d'autres cultures, d'autres manières de vivre. Rien que pour ça, ça valait vraiment le coup de lire cet ouvrage, parce qu'il est nécessaire de se rendre compte que la liberté est si fragile. Il en faut des hommes audacieux pour partir comme ça, et venir raconter ensuite son expérience. C'est très enrichissant.

"Lorsque nous pénétrons enfin dans le stade, je prends la claque de ma vie."

▪️Un grand moment de plaisir.

Je l'adore cet auteur. Mais vraiment, je l'adore. Il n'y a que lui, qui me fait pleurer de rire pendant mes lectures et ça fait du bien. Quand je lis ses histoires, j'ai le sourire scotché aux lèvres. Et là, que c'est lui, qui s'implique dans une aventure hors norme, c'est encore plus « punchy ». Il dit avoir un « goût pour la provocation »…Ce n'est plus du goût à ce degré là, c'est plus que ça, c'est un talent! Il a l'art et la manière de faire basculer, au deuxième degré (voire plus si affinités) tout, pour désamorcer la moindre tension…Je le trouve sensationnel de transformer comme ça, par le rire et l'écriture, avec de la bonne humeur et une grande ouverture d'esprit, les situations complexes. Je ne ferai pas de marathon, où que ce soit, mais je vais aller courir me chercher tous les autres romans de cet auteur, juste pour le plaisir de son humour complètement barré.

"La course à pied est un sport chiant, il faut le dire. Peut être le moins ludique et certainement le plus crevant, il a tout contre lui. du coup, c'est un sport de cérébral. Quand vous courez, votre esprit vagabonde…"

Ma note Plaisir de Lecture 9/10.
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Un marathon à Pyongyang, le best seller idéal!

Préparation, voyage et marathon. Il fait monter la tension c'est de bonne guerre mais le courir en 4h, c'est loin de l'amateurisme dont se targue l'auteur!

La deuxième moitié, assez intéressante, le voyage organisé, sous bonne garde des guides touristiques locaux, avec le groupe de coureurs européens.

Par contre je n'ai pas apprécié le ton moqueur, pas seulement envers les Coréens mais aussi pour les Chinois, Irlandais, et autres du groupe. C'est l'humour de l'auteur, et je ne le trouve pas très glorieux.

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Jacky Schwartzmann s'est soudain mis en tête de courir le marathon de Pyongyang... et quand il a une idée il n'en démord pas. Oui, mais quand on est un auteur sans le sou, plus très sportif et sans entrainement, est-ce bien raisonnable d'aller courir un marathon dans une des dictatures les plus fermées au monde ?

Pyongyang 1071 (le numéro de dossard de l'auteur dans ce fameux marathon !) est donc une histoire vraie : celle d'un écrivain curieux qui saisit une des seules possibilités d'aller voir de l'intérieur la Corée du Nord, son marathon ouvert aux coureurs internationaux. le récit commence très fort avec l'humour inimitable de l'auteur, à la fois trash et pince sans rire : c'est plein d'aphorismes et de phrases complètement loufoques (ne ratez pas le premier chapitre où il raconte comment une soirée créole l'a amené à prendre cette décision radicale de courir ce marathon !) et on ne s'ennuie pas une seconde. La première moitié du livre nous raconte les interrogations de Jacky concernant ce projet (est-ce bien raisonnable d'aller faire du tourisme dans une dictature ? est-il encore capable d'une épreuve sportive aussi dure), son entraînement à la dure avec un coach sportif moustachu et la manière dont il trouve 2 acolytes totalement désassortis pour l'accompagner dans son projet. C'est drôle, plein d'esprit et en même temps de réflexion et on ne s'ennuie pas une seconde !

Paradoxalement, j'ai finalement trouvé la seconde partie du récit, à partir du moment où la joyeuse troupe arrive à Pyongyang moins réussie. Est-ce d'avoir déjà lu plusieurs récits ou articles de journaux sur cette "dictature la plus fermée au monde" (sachant que ma référence restera à tout jamais l'excellent Pyongyang de Guy Delisle qui, je trouve, en dit tellement à travers ses dessins) ? Est-ce parce que finalement tous ceux qui arrivent à se rendre en Corée du Nord sont si surveillés et contrôlés qu'ils suivent tous le même parcours et voient les mêmes choses soigneusement filtrées par le régime ? Bref, j'ai trouvé que la verve initiale disparaissait petit à petit au fil des chapitres, le récit du marathon lui-même reste encore dynamique et prenant mais celui des quelques jours de tourisme passés dans le pays m'a paru beaucoup plus creux et monotone. Les réflexions de l'auteur sur la manière dont on empêche les touristes d'avoir le moindre contact spontané avec les Coréens sont certes intéressantes mais les descriptions de ses visites et celles concernant le groupe de touristes réunis par la force des choses m'ont paru assez monotones et un peu longuettes.

Un récit qui reste original et intéressant si vous vous intéressez au sujet (et à lire de toute manière pour les premiers chapitres hilarants) mais qui malheureusement me donne l'impression de n'avoir pas su percer le mystère de cet étrange pays qu'est la Corée du Nord, comme si tous les écrivains qui s'y confrontaient se heurtaient au côté "mythique" ou fantasmé de cette dictature. Malgré cette (petite) déception, cette lecture m'a confortée dans l'idée de lire d'autres romans de Jacky Schwartzmann dont j'apprécie définitivement le style déjanté et plein d'humour !
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Lorsque j'ai vu passer ce titre sur Babelio, je n'ai pas hésité une seconde. Curiosité en premier lieu, mais aussi assurance de passer un bon moment, ayant bien apprécié auparavant Kasso du même auteur.
Jacky Schwartzmann, sur un coup de tête, décide de faire le marathon de Pyongyang en compagnie de son oncle en grande forme et d'une amie novice en la matière. Entraînement préalable avant de partir, démarches administratives serrées auprès d'une agence de voyage expérimentée, Jacky s'envole vers Pékin, comme première destination, puis voyage en train d'une vingtaine d'heures pour la capitale de la Corée du Nord. le récit s'attache ensuite aux pas de course du marathonien sur 42 kilomètres avant d'entamer son volet touristique : parcours en bus, visites de quelques villes et de leurs musées, continuellement sous les yeux et les oreilles exercés de guides délégués par l'État. L'auteur détaille ce qu'il voit et donne ses impressions à chaud, avec cette pointe d'humour qui ne le quitte pas. Ça se lit rapidement avec le sourire et constitue un bon complément à la BD de Guy Delisle sur la dictature nord-coréenne.

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Le marathon ne m'a jamais attiré. Il n'y avait donc aucune raison que je lise ce livre, si ce n'est son auteur.

J'ai été étonnée qu'il réussisse à courir 42 km avec seulement 6 mois d'entraînement.

Mais bien sûr, je l'ai lu surtout pour le récit sur le voyage en Corée du Nord.

J'ai aimé que le culte de la personnalité devienne très vite vomitif, que l'auteur se rende compte que le métro et le tramway qu'on leur fait prendre ne sont que des décors.

J'ai été étonné, comme l'auteur, de découvrir des champs vides et des militaires qui plantent des sacs blancs autour des arbres.

Comme l'auteur, j'ai regretté que son groupe ne puisse parler avec des coréens. Comme il le dit si bien, ce fut une visite au zoo où l'on regarde mais ne touche pas.

J'ai découvert la philosophie de Juche sur laquelle s'appuie la dynastie des Kim.

J'ai aimé l'humour de l'auteur, notamment concernant la salle du dîner à la Michel Serrault façon Cage aux folles : rose pétant.

J'ai aimé son humour sur les sourires des Kim sur les affiches de propagande : beaucoup trop de dents trop blanches.

J'ai aimé que ce séjour le fasse réfléchir sur notre société.

Une citation :

C'est fini les anciens vers qui se tourner pour obtenir les tuyaux si utiles au bon fonctionnement. Des process. L'humain n'a plus rien à voir dans l'histoire, on veut des to do list, on veut des captures d'écran. On ne veut plus des personnes avec des personnalités, mais du personnel qui ne soit personne. p.42

L'image que je retiendrai :

Celle de l'obligation des coureurs, lors de leur séjour post-marathon, de se prosterner 3 fois devant la dépouille du premier Kim.
Lien : https://alexmotamots.fr/pyon..
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« J'ai décidé d'aller à Pyongyang lors d'une soirée créole » dit d'emblée Jacky Schwartzmann en ouverture de Pyongyang 1071. Rien que de très commun en somme… Pour son premier ouvrage de non-fiction, on sent très vite que l'on ne sera peut-être pas très loin de l'univers romanesque de l'auteur qui aime à jouer sur les décalages et les associations improbables. Ici donc l'histoire d'un écrivain français qui n'a jamais couru une telle distance, qui aime moyennement voyager (sauf dans les dictatures) et qui réussit finalement à se faire accompagner dans son périple par une amie journaliste pour qui enfiler un collant de course relève du crime esthétique.
C'est parti pour un peu moins de 200 pages de récit à propos de cette drôle d'aventure, du moment où l'idée germe dans l'esprit de Jacky Schwartzmann jusqu'à – ATTENTION SPOILER – son retour.
Écrit avec la verve habituelle de l'auteur et beaucoup d'autodérision, Pyongyang 1071 pourrait vite passer pour une légère pochade. Ça l'est, bien sûr, dans une certaine mesure et en particulier dans les chapitres consacrés à la préparation qu'effectue Jacky Schwartzmann sous les ordres d'un coach virtuel que l'on imagine quelque part entre les Bee Gees pour le look et Clint Eastwood dans le Maître de guerre pour sa manière de mener les entraînements.
Puis il y a le départ pour la Corée du Nord, l'angoisse avant d'arriver à l'aéroport, les hésitations, la plongée vertigineuse dans la foule chinoise et le voyage en train vers Pyongyang. On rit toujours autant, grâce à l'humour de l'auteur, à sa capacité à trouver des comparaisons ou des métaphores complètement baroques, mais on sent aussi que le sujet devient moins léger lorsque se confirme pour Jacky Schwartzmann l'impossibilité de rencontrer la population et l'obligation de rester en groupe avec d'autres occidentaux dont certains sont de beaux abrutis. Si la course est un beau moment de bravoure, avec l'objectif d'arriver sous la barre des quatre heures pour avoir la possibilité de faire un tour d'honneur devant 50 000 nord-coréens acclamant les coureurs, c'est bien cette rencontre ratée avec les gens et cette impression de visiter une maison témoin qui n'aurait pas été remise au goût du jour depuis des décennies, avec ses décorations kitsch et ses expositions de sculptures en sucre qui fait le sel du récit. Et aussi l'amitié qui se noue entre l'auteur et Clémentine, la journaliste ; une amitié fondée sur une évidente complicité en matière d'humour.
Bref, si l'on rit sans retenue à la lecture de Pyongyang 1071, retrouvant dans ce livre ce qui nous avait séduit dans ses romans, on suit aussi avec curiosité le périple de Jacky Schwartzmann pour ce qu'il nous apprend – ou plutôt pour ce qu'il ne lui est pas donné de nous apprendre, en fait – sur la Corée du Nord, ce pays où, dit-il, l'humour et mort. Ici, non seulement il existe encore, mais Jacky Schwartzmann nous prouve encore s'il en était besoin, à quel point il peut être salutaire.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Il y a des destinations qui font rêver, qu'on aime à décrire à ses amis, ses collègues de bureau, sa famille.
"Tu es parti où, aux dernières vacances ?
- Aux Maldives.
- Ah, pas mal, moi j'y étais l'an passé, cette fois on a choisi la Réunion.
- Paraît que c'est bien aussi. La prochaine fois, on a réservé pour le Canada, marre de la plage."
Jacky Schartzmann, lui, participe à des soirées créoles. Mais au lieu de réserver un vol pour Pointe-à-Pitre, ça lui donne l'idée de partir en Corée du Nord.
A Pyongyang.
Courir un marathon.
Lui qui n'a jamais couru , sauf pour attraper le bus (j'extrapole, mais vous voyez le topo ?)
Là, en toute logique, l'histoire devrait s'arrêter. On verrait les types des urgences psy débarquer, notre Jacky enfiler une chemise toute blanche avec de très longues manches, et partir en cure de sommeil pour quelques semaines.
Mais non. Les idées les plus saugrenues sont celles qui vous hantent avec le plus de force.
Et notre héros de l'absurde, obstiné, constant dans l'extravagance, décrit par le menu les préparatifs qui vont le conduire dans ce pays qu'on juge cauchemardesque sans jamais l'avoir vu. La préparation physique, la quête de partenaires, la diplomatie envers son entourage, l'obtention de visas: autant d'occasions pour le lecteur de rire à gorge déployée , pour l'auteur d'affirmer sa détermination, jusqu'à l'échéance.
Le susdit marathon. La description de la course, bien sûr, relève de l'épique; mais c'est surtout la suite qui prête à rêver, à penser, à frémir: la prise en charge des sportifs par le pays hôte. le tour operator façon Kim. La colonie de vacances au pays du sourire figé. le devoir de mémoire érigé en religion laïque.
Avec sa verve coutumière, Jacky Schwartzmann nous livre là une expérience absolument fascinante, riche d'enseignements au travers de ses péripéties. On rit beaucoup, on rit jaune souvent (pardon), et que l'on soit sportif, géographe ou juste ... lecteur, cette aventure peu commune plaira à tout le monde.
N'empêche que je partirai aux Maldives.
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Marathon et propagande.

Jacky Schwartzann a un projet fou, courir le marathon de Pyongyang. L'occasion est parfaite pour découvrir ce mystérieux pays, voire même de parler avec ses habitants.

Je suis fascinée par la Corée du Nord, j'ai lu de nombreux témoignages de touristes sur internet, vu des documentaires sur le sujet, mais aussi lu des témoignages de réfugiés. J'ai également lu les excellents Pyongyang de Guy Delisle et Nouilles froides à Pyongyang de Jean-Luc Coatelem. Dans ce livre le contexte est original, l'auteur prend le marathon comme prétexte pour visiter la Corée du Nord.

Le début est original, Jacky Schwartzmann explique comment il en est venu a vouloir faire le marathon de Pyongyang, son entraînement et ses doutes. La suite l'est également avec le marathon proprement dit, c'est le premier témoignage sur le marathon de Pyongyang que je lis. le reste du voyage reste "classique" avec la propagande habituelle, les courbettes aux dirigeants et l'impossibilité de parler aux locaux. L'auteur exprimant son agacement puis son énervement face à cette situation.

Au final, un carnet de voyage intéressant sur la Corée du Nord. Même s'il n'apporte que peu d'éléments nouveaux sur la Corée du Nord (le marathon), la lecture fût agréable, notamment grâce aux traits d'humour de Jacky Schwartzmann.
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