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Citations sur Ivanhoé (56)

-- Mon honnête ami, dit le prieur, si le tintement de tes clochettes n'avait pas étourdi ton entendement, tu pourrais savoir que "Clericus clericum non decimat"; ce qui veut dire que nous, hommes d'Eglise, ne consumons pas les ressources hospitalières les uns des autres, mais préférons demander cela aux laïcs, leur donnant ainsi une occasion de servir Dieu en honorant et en secourant ses serviteurs désignés.
-- Il est vrai, répondit Wamba, que moi, n'étant qu'un âne, je suis cependant honoré de porter les clochettes tout comme la mule de votre Révérence; il n'empêche que je croyais que la charité de notre Mère l'Eglise et de ses serviteurs pourrait, comme on dit de la charité bien ordonnée, commencer par soi-même.
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Nous ne sommes que deux, mais à malin malin et demi.

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— Par Dieu et par saint Denis, si vous ne payez pas la rançon supérieure, je vous pendrai par les pieds aux barreaux de fer de ces fenêtres, jusqu'à ce que les milans et les corneilles vous aient réduits en squelettes ! A vous de parler, chiens de Saxons, que proposez-vous en échange de vos misérables vies ? Que dites-vous, l'homme de Rotherwood ?
— Moi, pas un liard, répondit le pauvre Wamba, et pour ce qui est de pendre par les pieds, j'ai le cerveau à l'envers, à ce qu'on dit, depuis toujours, depuis le premier bonnet de bébé qu'on a attaché sur ma tête ; donc, me mettre la tête en bas pourrait par aventure le remettre en place.
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Si tu lis les Écritures, dit la Juive, et les vies des saints, seulement pour justifier ton libertinage et ta débauche, ton crime est le même que celui de l'homme qui extrait du poison des plantes les plus salubres et les plus utiles.
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Les convives étaient placés à une table qui pliait sous le poids des mets. De nombreux cuisiniers, qui suivaient le prince dans ses voyages et qui avaient mis en oeuvre toute leur science pour multiplier les formes sous lesquelles les provisions ordinaires étaient servies, avaient réussi, presque aussi bien que nos professeurs actuels dans l’art culinaire, à les rendre complètement méconnaissables à la vue.
Outre les produits indiqués, il y avait là une foule de friandises venues de l’étranger, et une grande quantité de pâtisseries de luxe, ainsi que des pains et des gâteaux savoureux employés seulement sur les tables de la haute noblesse. Des vins exquis, tant indigènes qu’étrangers, mettaient le comble au luxe du festin.
Mais, bien qu’adonnés au luxe, les seigneurs, en général, n’étaient pas d’une race intempérante. En se livrant aux plaisirs de la table, ils recherchaient la délicatesse et évitaient les excès, et avaient l’habitude de reprocher l’ivrognerie et la gloutonnerie aux Saxons vaincus, comme des vices inhérents à leur basse condition.
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L'amour des combats est l'essence de notre vie : la poussière qui s'élève de la mêlée est l'atmosphère dans laquelle nous respirons librement. Nous ne vivons, nous ne désirons vivre, qu'autant que nous sommes victorieux, que nous acquérons du renom. Telles sont, jeune fille, les lois de la chevalerie, auxquelles nous jurons d'obéir, et auxquelles nous sacrifions tout ce que nous avons de plus cher.
-[...] Quand la mort a brisé la lance de l'homme de guerre, et l'a renversé de son cheval de bataille, que vous reste-t-il pour prix du sang que vous avez versé, des fatigues et des travaux auxquels vous vous êtes livré, des pleurs que vos hauts faits ont fait couler?
-Ce qu'il nous reste, s'écria Ivanhoe, ce qu'il nous reste! la gloire, jeune fille, la gloire qui dore nos tombeaux, et qui immortalise notre nom !
-La gloire ! reprit Rebecca : hélas ! c'est le trophée d'armes rongées par la rouille, suspendu sur le monument qui couvre les restes du guerrier ; c'est l'inscription effacée par le temps, et que le moine ignorant peut à peine lire au voyageur. Sont-ce là des récompenses suffisantes pour le sacrifice des plus douces affections, pour une vie misérablement passée à rendre les autres misérables?
-[...] La chevalerie ! c'est elle qui nourrit l'affection la plus vive et la plus pure, c'est elle qui secourt les opprimés, qui redresse les torts, qui réprime la tyrannie. Sans elle la noblesse ne serait qu'un vain nom, et la liberté trouve sa meilleure protection dans sa lance et son épée.
Page 211 du tome 2
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Sous les prétextes les plus futiles et les plus déraisonnables, ainsi que sur les accusations les plus absurdes et les plus vaines, [les Juifs] et leurs biens étaient abandonnés à tous les caprices de la fureur populaire ; car les Normands, les Saxons, les Danois et les Bretons, si hostiles qu’ils fussent les uns aux autres, rivalisaient de férocité envers une nation que chacun se faisait un devoir de haïr, de vilipender, de mépriser, de piller et de persécuter. Les rois de la race normande, et les seigneurs indépendants qui les imitaient dans tous leurs actes de tyrannie, maintenaient contre cette nation sacrifiée une persécution permanente et intéressée.
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- [...] Vous devez savoir, d’ailleurs, que plaisanter avec un roi, même dans ses moments d’abandon, c’est jouer avec un lion qui, à la moindre provocation, se sert de ses dents et de ses griffes.
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Lorsque Cédric le Saxon vit son fils tomber évanoui dans la lice à Ashby, son premier mouvement fut de donner des ordres pour qu’on le remît aux soins de ses serviteurs ; mais les mots s’arrêtèrent dans son gosier ; il ne put prendre sur lui de reconnaître, en présence d’une pareille assemblée, le fils qu’il avait renié et déshérité.
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Rébecca ne perdit pas de temps pour faire transporter le malade dans leur demeure provisoire, et se mit à examiner et à bander les blessures de ses propres mains. Les jeunes lecteurs de romances et de ballades romantiques se rappelleront sans peine que, dans ces siècles obscurs, comme on les appelle, les femmes étaient initiées aux mystères de la chirurgie, et que souvent le vaillant chevalier confiait le soin de ses blessures à celle dont les yeux avaient encore plus profondément blessé son cœur.
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