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Citations sur Quentin Durward (45)

(...)...pourquoi le chien peut suivre à la piste les pas de l’homme, tandis que l’homme, cet animal plus noble, n’est pas en état de suivre les traces du chien.
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—Il arrive souvent, répondit Louis avec beaucoup de gravité, que ceux qui sont doués de la science prophétique n'ont pas le pouvoir de prévoir les événements qui les intéressent personnellement.
—Avec la permission de Votre Majesté, c'est comme si l'on disait qu'un homme ne peut voir son bras à la lumière d'une chandelle qu'il tient à la main, et qui lui montre tous les autres objets de l'appartement.
—La lumière qui lui montre le visage des autres ne peut lui faire apercevoir le sien, et cet exemple est ce qui prouve le mieux ce que je disais.
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Mieux vaut bon étranger que parent étranger.
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Le lion ne devrait jamais avoir qu'un lionceau.
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il n'y a rien d'impossible pour les braves.
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Quand je m'avance hardiment vers un chien qui gronde, et que je le caresse, il y a dix à parier contre un que je lui rendrai sa bonne humeur; mais si je lui
montre qu'il me fait peur, il s'élancera sur moi et me mordra
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La manière dont Quentin avait été élevé n’était pas de nature à lui amollir le cœur ni même à perfectionner en lui le sentiment moral. De même que tous les Durward, il avait été accoutumé à regarder la chasse comme un amusement, et à considérer la guerre comme la seule occupation sérieuse. Le plus important devoir de toute leur vie était, selon eux, de souffrir avec une constance opiniâtre, et de rendre à leurs ennemis féodaux, par les représailles les plus violentes, les maux par lesquels ceux-ci avaient récemment presque anéanti leur race. Et cependant il se mêlait à ces haines héréditaires un esprit de chevalerie et de courtoisie grossière qui en tempérait la rigueur ; de sorte que la vengeance, la seule justice qu’ils connussent, ne s’exerçait pas sans un certain sentiment d’humanité et de générosité.
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Quentin avait une idée assez haute de son importance, si on considère le peu de moyens qu'il avait pour la soutenir.
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Si j’étais le roi de France, je ne me donnerais pas tant de peine pour placer autour de ma demeure des pièges et des trappes.
Au lieu de cela, je tâcherais de gouverner si bien, que personne n’oserait en approcher avec de mauvaises intentions ; et quant à ceux qui y viendraient avec des sentimens de paix et d’affection, plus le nombre en serait grand, plus j’en serais charmé.
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Quentin tressaillit d’étonnement ; car, quoiqu’il eût entendu parler de Sarrasins et d’idolâtres, il ne croyait pas, il ne lui
était même jamais venu à l’idée qu’il pût exister une race
d’hommes qui ne pratiquât aucun culte. Sa surprise ne
l’empêcha pourtant pas de demander à son guide où il demeurait habituellement.
– Partout où je me trouve, répondit le Bohémien ; je n’ai
pas de demeure fixe.
– Comment conservez-vous ce que vous possédez ?
– Excepté les habits qui me couvrent et le cheval que je
monte, je ne possède rien.
– Votre costume est élégant, et votre cheval est une excellente monture. Quels sont vos moyens de subsistance ?
– Je mange quand j’ai faim ; je bois quand j’ai soif ; et je
n’ai d’autres moyens de subsistance que ceux que le hasard met
sur mon chemin.
– Sous les lois de qui vivez-vous ?
– Je n’obéis à personne qu’autant que c’est mon bon plaisir.
– Mais qui est votre chef ? qui vous commande ?
– Le père de notre tribu, si je veux bien lui obéir. Je ne reconnais pas de maître.
– Vous êtes donc dépourvu de tout ce qui réunit les autres
hommes. Vous n’avez ni lois, ni chef, ni moyens arrêtés
d’existence, ni maison, ni demeure. Vous n’avez (que Dieu vous
prenne en pitié !) point de patrie ; et (puisse le ciel vous éclairer !) vous ne reconnaissez pas de Dieu : que vous reste-t-il
donc, étant privé de religion, de gouvernement, de tout bonheur
domestique ?
– La liberté. Je ne rampe pas aux pieds d’un autre. Je n’ai
ni obéissance ni respect pour personne. Je vais où je veux, je vis
comme je peux, et je meurs quand il le faut.
– Mais vous pouvez être condamné et exécuté en un instant, au premier ordre d’un juge.
– Soit ! ce n’est que pour mourir un peu plus tôt.
– Mais vous pouvez aussi être emprisonné ; et alors où est
cette liberté dont vous êtes si fier ?
– Dans mes pensées, qu’aucune chaîne ne peut contraindre ; tandis que les vôtres, même quand vos membres sont libres, sont assujetties par les liens de vos lois et de vos superstitions, de vos rêves d’attachement local, et de vos visions fantastiques de politique civile. Mon esprit est libre, même quand
mon corps est enchaîné ; le vôtre porte des fers, même quand
vos membres sont libres.
– Mais la liberté de votre esprit ne diminue pas le poids des
chaînes dont votre corps peut être chargé.
– Ce mal peut s’endurer quelque temps ; et si enfin je ne
trouve pas moyen de m’échapper, et que mes camarades ne
puissent me délivrer, je puis toujours mourir, et c’est la mort qui
est la liberté la plus parfaite.
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