Michel Sardou

Ma maman adorait Sardou. Ah, la maladie d'amour" qui a bercé mon enfance, "le rire du sergent", "le lac de Connemara" et d'autres pépites inoxydables qui ont ancré le nom de l'artiste dans le marbre de la chanson française. Pourquoi, aujourd'hui, certains grincheux reviennent sur le chanteur et les textes qu'il ciselait le plus souvent sur les mélodies de Jacques Revaux en les taxant de misogynes. Une époque qu'on ne peut pas comparer à celle qu'on vit, puisque les moeurs sont et doivent rester le reflet d'une période, avec tout ce que cela comporte, sans chercher à juger et en applaudissant que la manière de penser et de parler ait évolué dans le bon sens (enfin toujours selon nos critères forcément subjectifs). Maintenant à juger ces paroles qui affirment : J'ai envie de violer des femmes,
De les forcer à m'admirer, Envie de…" (Extrait de la LA VILLE DE SOLITUDE). Un débat qui n'en est sans pas un, puisque jamais Sardou n'a eu envie de faire l'apologie du viol. Mon coup de gueule !