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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le challenge Solidaire propose dans sa liste d'auteur(e)s classiques la comtesse de Ségur.
Comme beaucoup, je le pense, j'ai presque appris à lire avec cette auteure. J'ai lu, relu et rerelu la comtesse de Ségur. Bon évidemment il m'a fallu du temps pour remarquer/admettre le côté moralisateur, bourré de stéréotypes sur la religion, la pauvreté, les femmes, les Noirs....

Mais voilà lire une oeuvre de la comtesse de Ségur c'est faire un voyage vers sa propre enfance.... Pour ce challenge j'ai choisi de relire "François le bossu" que j'appréciais beaucoup dans mon jeune temps. Et que j'apprécie toujours !
J'aime voir dans ce conte pour enfants la présence d'un enfant différent mais plus encore la famille des Ormes (dysfonctionnelle pour utiliser un mot à la mode) : les parents qui abandonne leur fille à un complet étranger, leur fille qui se choisit une famille. Je trouve cela incroyablement innovant pour l'époque.
Donc j'en accepte le prix : le côté très moralisateur !
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Dans le cadre d'un challenge, j'ai pu ressortir ce roman qui était l'une de mes lectures préférées en étant enfant. Je ne saurais dire combien de fois je l'ai lu, mais cela devait être plus d'une dizaine de fois. Depuis, je n'avais jamais retrouvé François et Christine, ces enfants si attachants qui sont en partie pour quelque chose dans le choix de ma profession.

J'ai été surprise de me rappeler aussi peu de l'histoire, aussi ce fut une belle redécouverte. Je dois admettre que je n'ai toutefois pas été autant emballée que quand j'étais enfant, mais malgré tout j'ai passé un excellent moment avec ce roman. J'ai trouvé que certaines scènes étaient un peu longuettes et sans grand intérêt voire un peu faciles quand même. Tout est un peu trop parfait dans ce récit, mais en même temps cela n'entache en rien les thèmes principaux du handicap et de la différence qui restent mis à l'honneur de belle façon.

Si tout est bien qui finit bien, l'auteur sensibilise admirablement son jeune public à la différence et je trouve que son livre offre une belle ouverture d'esprit. Par des mots simples et des événements plausibles, elle les pousse à accepter l'autre et à se montrer bon envers lui. Si le côté pieux prend une place un peu trop importante à mon goût, le discours n'en reste pas moins important et admirable. Il faut dire que notre chère Christine passera par bien des déboirs et qu'il est bien difficile de rester insensible face à ce qu'elle vit. C'est à se demander qui d'elle ou de François à la vie la plus compliquée...

Ce sont des personnages comme je les aime et qui nous donnent envie de changer, d'être auprès d'eux, de les soutenir, bref de les avoir comme amis. du coup, c'est avec nostalgie que nous leur disons au revoir, triste de déjà les quitter après ce bout de chemin tellement touchant.

En bref, j'ai retrouvé avec plaisir ce livre qui a marqué mon enfance et si tous les éléments ne m'ont pas touchée de la même façon en tant qu'adulte, j'apprécie toujours autant cette belle histoire de tolérance, d'amour et d'amitié. Une onde de fraîcheur dans ce monde de fous!
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Un conte comme l'auteure sait les faire ,une histoire intemporelle que celle d'un enfant exclu par ses amis q xause d'une malformation physique qui va aller d'aventures en aventures.Un livre destine aux enfants prioritairement mais qui peut se devouvrir a tout age.
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Tout vient à point à qui sait attendre... François est un petit garçon adorable qui subit beaucoup de moqueries du fait de la bosse qu'il a sur le dos. Heureusement, l'amitié que lui porte l'excellent Paolo, médecin italien, et l'amour de son amie Christine lui permettront de supporter toutes les offenses sans rendre les coups. La vie le récompensera de sa bonne attitude face à l'adversité. Une jolie histoire douce-amère qui n'est pas dénuée d'épisodes douloureux, et d'autres traumatisants.
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Christine et Gabrielle sont cousine pourtant leur vie est totalement différente. Gabrielle a une vie agréable et passe de bon moments en compagnie de son père et de sa mère. Christine elle mène une vie difficile a cause de sa bonne une femme menteuse qui bat Christine et de sa mère qui croient tous les mensonges de la bonne et qui ne s'occupent pas de Christine. Son père lui regrette de ne pas pouvoir s'occuper de sa fille. Mais un jour Christine rencontre monsieur de Nancé un riche homme qui a un fils bossu:François. Malgré la bosse de ce dernier,Christine s'attache tout de suite à François.
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Roman dont la parution a débuté en 1864, "françois le Bossu"accuse son âge et pourtant il fait passer un beau message de tolérance ; l'histoire se passe dans un contexte aisé (riches familles vivant dans des châteaux ou d'imposantes demeures et employant des domestiques) et donne une idée du genre de vie de la classe aisée de l'époque.(Je n'ose parler de noblesse, bien que les adultes concernés aient tous des noms à particules)
Le début évoque très brièvement un événement historique, à travers l'introduction du personnage de Paolo, jeune homme italien qui a fui son pays, à l'époque morcelé en plusieurs provinces et partiellement contrôlé par l'empire germanique. Cela situe le début du roman vers 1849-1850.
On suit le quotidien,d 'abord triste et malheureux, de Christine, négligée par ses parents et particulièrement par sa mère, frivole et mondaine, et confiée à une bonne malveillante et fourbe (à l'époque, les enfants des classes aisées étaient confiées à des bonnes, aux fonctions proches des gouvernantes mais qui n'en avaient pas le statut). Elle rencontre François, fils de M. de Nancé qui vit dans le voisinage. Elle a six ans, lui dix, et suite à une mauvaise chute il est bossu. le roman va dérouler le fil de leur amitié naissante jusqu'à ce qu'ils aient atteint la vingtaine. Au fil de l'histoire, on voit vite, des personnages qui entourent les héros, parents, cousins, amis, qui sont les gentils et qui sont les méchants. La comtesse ne fait pas dans la demi-mesure ou alors assez rarement : Christine et François sont deux enfant attachants, bienveillants et de bonne nature, bien que l'éducation de la première aille à vau l'eau tandis que le sien est éduqué par son père, un homme bon qui ne vit que pour lui ; Paolo, le jeune homme échappé de l'Italie et qui a des compétences de médecin -il a 20 ans approximatifs au début du roman, certes dans ces années-là, les études de médecine étaient moins longues,devient un ami fidèle, moitié précepteur, moitié majordome, un peu homme à tout faire (dans ses romans, la comtesse met aussi en scène des personnages qui ont le statut de serviteurs, mais qui ne sont jamais tout à fait aussi fins, approfondis ou cultivés que leurs maitres); Christine a de gentils cousins (Gabrielle et Bernard), mais pas aussi bons ni réfléchis que François ou elle-même ; Isabelle, la bonne de François, une femme dévouée à son service, deviendra celle de Christine quand l'autre bonne, la méchante allemande Mina, sera chassée. Les personnages négatifs comptent Mme des Ormes, la mauvaise mère de Christine, M. des Ormes étant un des rares plus nuancés : pas vraiment malveillant, seulement négligent ; des jeunes gens du voisinage et de leur âge, Cécile, Hélène, Adolphe et Maurice, sont le quatuor des sales gosses irrécupérables... ou presque.
Suite à un incendie dans leur maison, Adolphe et Maurice, qui sont frères, sont gravement brulés et blessés, le second plus que le premier. L'attitude de ce dernier change, il devient pieux, compatissant et apprécie enfin les deux jeunes héros, tandis que l'autre reste indécrottablement méchant. le pauvre Maurice connaitra une bien triste fin, miroir de l'inculture médicale de l'époque -et ce ne sera pas la faute de Paolo.
Ses parents partant en voyage, Christine reste chez M. de Nancé et sa situation s'améliore. Je ne dévoile pas la suite et fin, il faut savoir que cela finit bien, que c'est une belle histoire d'amitié enfantine qui évolue au fil du temps. Les personnages sont bien vus, même si, style de l'autrice oblige, on a des discours un peu ampoulés sur les vertus de cette grande affection réciproque et certains passages nous rappellent que la comtesse est une fervente catholique. Comme on est dans du comtesse de Ségur, les méchants sont punis et les gentils récompensés...
Malgré tous les écueils que ne peut éviter ce roman du fait de son ancienneté, comme par exemple le contexte aisé dans lequel il se situe -comme souvent dans ses romans-, on a là une réflexion intéressante sur l'importance d'une bonne éducation à donner à ses enfants, de la tolérance (François est bossu, ce qui lui cause des railleries de la part des autres enfants), du fait qu'une amitié peut durer ; le tout saupoudré d'une pincée de religion catholique et d'un brin de cliché (du début à la fin, Paolo parle avec un accent italien aux frontières du burlesque).
Je relis quelquefois ce livre que j'ai lu il y a fort longtemps, car je suis toujours autant transportée par la compassion que m'inspire l'héroïne, victime de parents négligents, par la bienveillance de François, le dévouement actif et enthousiaste de Paolo, la résipiscence de Maurice.Il y a dans ce roman, quelque chose que je n'ai pas trouvé tout à fait dans d'autres oeuvres que j'aime pourtant beaucoup. Peut-être ce lien indéfectible entre deux enfants malmenés par la vie? Par la truculente figure de Paolo? Ou qu'on peut s'en sortir même quand la vie vous cabosse dès le plus jeune âge? Comme souvent, concernant les romans qui datent un peu (beaucoup dans ce cas) et que j'ai aimés, je m'imagine ce qu'un reboot pourrait donner aujourd'hui.Un trésor qui reste dans ma bibliothèque.
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Encore un livre sur la différence et le refus de l'autre. Encore aussi un roman d'éducation où pour une fois on voit une mauvaise mère. le père est aussi mis en avant et les châtiments corporels dénoncés. La figure de Christine est pleine de charme et on a droit à un incendie spectaculaire.
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Je crois que j'ai reçu ce livre pour mes neuf ans. Je l'ai lu seulement en quelques jours. Une histoire dans la même veine que les petites filles modèles, intemporelle et très sympathique à lire quand on est un enfant.
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