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Le challenge Solidaire propose dans sa liste d'auteur(e)s classiques la comtesse de Ségur.
Comme beaucoup, je le pense, j'ai presque appris à lire avec cette auteure. J'ai lu, relu et rerelu la comtesse de Ségur. Bon évidemment il m'a fallu du temps pour remarquer/admettre le côté moralisateur, bourré de stéréotypes sur la religion, la pauvreté, les femmes, les Noirs....

Mais voilà lire une oeuvre de la comtesse de Ségur c'est faire un voyage vers sa propre enfance.... Pour ce challenge j'ai choisi de relire "François le bossu" que j'appréciais beaucoup dans mon jeune temps. Et que j'apprécie toujours !
J'aime voir dans ce conte pour enfants la présence d'un enfant différent mais plus encore la famille des Ormes (dysfonctionnelle pour utiliser un mot à la mode) : les parents qui abandonne leur fille à un complet étranger, leur fille qui se choisit une famille. Je trouve cela incroyablement innovant pour l'époque.
Donc j'en accepte le prix : le côté très moralisateur !
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Je dois à la Comtesse de Ségur de m'avoir donné le goût de la lecture. Entre mes dix et douze ans, j'ai dévoré la quasi totalité de ses vingt romans, reproduisant leurs histoires d'enfants avec mes Playmobils et ma maison de poupée (et en écrivant cela, je me rends compte que les enfants de cet âge ne jouent peut-être déjà plus à ces jeux aujourd'hui... #coupdevieux).

"François le bossu" est l'un des rares romans a être passé au travers de ma passion naissante pour les récits de fillettes en jupons et de garçons en costume marin. Adulte, j'ai voulu m'y replonger avec le vague espoir d'y retrouver un peu du charme suranné qui m'avait séduite enfant.

Evidement, il fallait m'y attendre, mon regard sur l'oeuvre de la Comtesse de Ségur ne peut plus être le même et même en remettant les choses dans leur contexte et en tenant compte des "autres temps, autres moeurs", je dois reconnaître que cet opus m'a semblé particulièrement niais. Ne pensez pas qu'un usant de ce terme péjoratif, je renie mon attachement à l'auteure mais force m'est de constater que les personnages archétypaux et la narration sans surprise et très moralisatrice n'ont pas su maintenir mon intérêt.

Par contre, ce qui me plaisait déjà enfant et ce que j'ai retrouvé avec bonheur, c'est la narration très verbale, quasi théâtralisée, avec des dialogues omniprésents et, sur la forme, ne manquent vraiment plus que les didascalies.

"François le bossu" est un conte moral qui ne contient pas autant d'aventures que "Les malheurs de Sophie" ou "Un bon petit diable" mais cible tout particulièrement l'injustice sociale et les moqueries touchant les personnes différentes, ici un enfant malformé. Tout cela est très louable et amené avec franchise mais... comme j'ai amèrement regretté qu'à la fin de Shrek les scénaristes gâchent tout leur travail en transformant à la dernière minute la princesse en monstre, prouvant par là que pour être amoureux deux êtres devaient finalement être semblables l'un à l'autre, j'ai regretté que la Comtesse de Ségur redresse le dos de François à l'issue du récit alors que la petite Christine, à l'instar de Fiona, aimait son ami pour ce qu'il était, tout difforme fût-il. Dans un cas comme dans l'autre, la morale de l'histoire aurait été bien plus puissante en prouvant qu'on pouvait sincèrement s'aimer malgré ses différences, ou justement grâce à elles.


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C'est à ce jour mon préféré parmi les livres de la Comtesse de Ségur car même s'il a été écrit il y a longtemps il reste d'actualité et traite de thèmes modernes tel l'amour filial, l'abandon d'une mère pour vivre ses plaisirs, l'égoïsme, la différence.
Christine est le personnage central, elle est mal aimée de ses parents, surtout de sa mère qui ne pense qu'à elle et à organiser des fêtes tandis que son père ne dit rien. Elle est maltraitée par sa bonne qui la fait passer pour une petite fille désagréable alors qu'elle ne demande qu'à être aimée.
Heureusement pour elle, elle rencontrera François et son père, qui l'aimeront comme une soeur/une fille.
Car François connaît lui aussi la solitude et le rejet des autres, il est bossu.
J'ai beaucoup aimé le parcours de cette jeune fille et l'évolution de ses sentiments.
Le personnage de Paolo est aussi très important et très touchant.
C'est sans doute l'histoire avec la plus belle et la plus juste morale de toutes les oeuvres de la Comtesse de Ségur.
En tout cas celle qui montre le mieux que la gentillesse finit toujours par payer dans la vie.
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Dans le cadre d'un challenge, j'ai pu ressortir ce roman qui était l'une de mes lectures préférées en étant enfant. Je ne saurais dire combien de fois je l'ai lu, mais cela devait être plus d'une dizaine de fois. Depuis, je n'avais jamais retrouvé François et Christine, ces enfants si attachants qui sont en partie pour quelque chose dans le choix de ma profession.

J'ai été surprise de me rappeler aussi peu de l'histoire, aussi ce fut une belle redécouverte. Je dois admettre que je n'ai toutefois pas été autant emballée que quand j'étais enfant, mais malgré tout j'ai passé un excellent moment avec ce roman. J'ai trouvé que certaines scènes étaient un peu longuettes et sans grand intérêt voire un peu faciles quand même. Tout est un peu trop parfait dans ce récit, mais en même temps cela n'entache en rien les thèmes principaux du handicap et de la différence qui restent mis à l'honneur de belle façon.

Si tout est bien qui finit bien, l'auteur sensibilise admirablement son jeune public à la différence et je trouve que son livre offre une belle ouverture d'esprit. Par des mots simples et des événements plausibles, elle les pousse à accepter l'autre et à se montrer bon envers lui. Si le côté pieux prend une place un peu trop importante à mon goût, le discours n'en reste pas moins important et admirable. Il faut dire que notre chère Christine passera par bien des déboirs et qu'il est bien difficile de rester insensible face à ce qu'elle vit. C'est à se demander qui d'elle ou de François à la vie la plus compliquée...

Ce sont des personnages comme je les aime et qui nous donnent envie de changer, d'être auprès d'eux, de les soutenir, bref de les avoir comme amis. du coup, c'est avec nostalgie que nous leur disons au revoir, triste de déjà les quitter après ce bout de chemin tellement touchant.

En bref, j'ai retrouvé avec plaisir ce livre qui a marqué mon enfance et si tous les éléments ne m'ont pas touchée de la même façon en tant qu'adulte, j'apprécie toujours autant cette belle histoire de tolérance, d'amour et d'amitié. Une onde de fraîcheur dans ce monde de fous!
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Un livre dès plus charmant de la Comtesse de Ségur. On est vite pris dans l'histoire, ou c'est surtout centré sur François et Christine, ou on a beaucoup de tendresse pour ces deux personnages. Je me demande si La Comtesse de Ségur n'a pas eu des ennuis avec l'une de ses bonnes, c'est la deuxième histoire que je lis ou une bonne est méchante, cruelle et surtout bonne à rien faire. Et se pauvre François toujours à sujet des moqueries, on envie sa complicité ensuite avec Christine, qui est très attachante, et le père de François une perle, un père parfait en tout points. Je me régal à chaque histoires de cette bonne Comtesse, c'est vraiment un plaisir à lire à chaque fois.
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Toujours beaucoup de bons sentiments, de morale, de religion comme toujours dans les romans de la Comtesse de Ségur. J'ai aussi apprécié celui là, avec toutefois une pointe pointe de déception parce que tout est bien qui fini bien mais un peu trop.

[Spoiler] A la fin du livre, François le bossu, le bon, le doux, le merveilleux François n'est plus bossu et ça renforce les stéréotypes des bons gentils qui sont beaux et des moches ou difformes qui sont mauvais même si ce livre prétend lutter contre.[/Spoiler]

Il y a aussi des souffrances très inutiles, mais qui font partie des chemins initiatiques martyrs qu'affectionnent la Comtesse.

Encore une fois elle prend la défense des enfants, en abordant cette fois la maltraitance par négligence.
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François, dix ans (mais en paraissant 8) est affligé d'un handicap suite à une chute. Lors d'une visite chez Mme de Cémiane, il rencontre Gabrielle et sa cousine Christine. Croyant qu'il sera rejeté car ayant déjà eu à subir méchanceté et moqueries, il découvre avec surprise que les petites ne font pas de cas de sa bosse… une amitié commence.
Je trouve très bizarre qu'une petite fille de six ans parle comme une adulte… L'histoire est sans surprise, un peu ennuyeuse et un peu naïve. Mais ce n'est que mon avis. Je pense que ce roman ne me laissera pas à un grand souvenir.
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Un conte comme l'auteure sait les faire ,une histoire intemporelle que celle d'un enfant exclu par ses amis q xause d'une malformation physique qui va aller d'aventures en aventures.Un livre destine aux enfants prioritairement mais qui peut se devouvrir a tout age.
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Tout vient à point à qui sait attendre... François est un petit garçon adorable qui subit beaucoup de moqueries du fait de la bosse qu'il a sur le dos. Heureusement, l'amitié que lui porte l'excellent Paolo, médecin italien, et l'amour de son amie Christine lui permettront de supporter toutes les offenses sans rendre les coups. La vie le récompensera de sa bonne attitude face à l'adversité. Une jolie histoire douce-amère qui n'est pas dénuée d'épisodes douloureux, et d'autres traumatisants.
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Christine et Gabrielle sont cousine pourtant leur vie est totalement différente. Gabrielle a une vie agréable et passe de bon moments en compagnie de son père et de sa mère. Christine elle mène une vie difficile a cause de sa bonne une femme menteuse qui bat Christine et de sa mère qui croient tous les mensonges de la bonne et qui ne s'occupent pas de Christine. Son père lui regrette de ne pas pouvoir s'occuper de sa fille. Mais un jour Christine rencontre monsieur de Nancé un riche homme qui a un fils bossu:François. Malgré la bosse de ce dernier,Christine s'attache tout de suite à François.
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