Peter Seurg vit en solitaire dans une forêt des Pyrénées, il est surnommé «
le chien rouge » C'est ce que nous apprend son voisin à qui le solitaire a confié son manuscrit.
Peter Seurg ra
conte son addiction aux anxiolytiques et à l'alcool. Pourtant, tout souriait à cet homme, brillant universitaire et admirateur du grand écrivain
Hermann Hesse. Tombé amoureux de Neith, sa relation avec la jeune femme, jadis son étudiante, est compliquée et conduit à la rupture. L'enseignement lui fait horreur et les médecins lui prescrivent des tranquillisants. Plus qu'un simple burn-out, sa dépression s'amplifie, aux médicaments il ajoute l'alcool puis les drogues jusqu'à ce que le « chien rouge » en lui hurle et se déchaîne. Il est obnubilé par «
le loup des steppes » ce roman de
Hermann Hesse dans lequel le héros est partagé entre deux personnalités.
Sous la plume puissante, scrutatrice de
Philippe Ségur, on assiste, impuissant, à la descente aux enfers de Seurg, et à sa longue et minutieuse destruction.
J'ai été aimantée par le début du roman, curieuse de connaitre le destin de cet homme écartelé, mais je n'ai pas ressenti d'empathie pour Seurg qui nous entraine dans ses hallucinations et j'ai eu du mal à terminer ce roman. Peut-être tout simplement pas le bon moment pour cette lecture ?
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