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sur 779 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Mes enfants commencent à avoir une bibliothèque bien garnie, surtout que ma mère leur a donné quelques uns de mes anciens livres jeunesse, dévorés, lus et relus quand j'avais leur âge. La plupart de mes livres avaient été donnés à une petite cousine grande lectrice un peu plus jeune, mais certains avaient échappé à cette disparition. Et voilà qu'en rangeant la bibliothèque de ma fille je tombe sur les vacances de la comtesse de Ségur. Après avoir à l'époque lu Les petites filles modèles, j'avais dévoré Les vacances, parce qu'il change du précédent. En effet, des membres de la famille que l'on croyait morts dans un naufrage réapparaissent après avoir passé quelques années aux mains des sauvages sur une île perdue à l'autre bout du monde.
Cela ruissèle de bons sentiments, c'est plein de clichés, le regard de l'adulte que je suis n'est plus le même que le regard de l'enfant.
Il y a trente ans, j'avais été transportée par le récit de Paul, ce cousin de Sophie. Il nous raconte tout ce qu'il a vécu pendant les 5 ans passés chez les sauvages. Ah, ces sauvages ! le mythe du bon sauvage est dans toutes les pages, avec tous les clichés du XVIIIes, ce sauvage qui vénère le blanc presque comme un Dieu, pour le pouvoir de sa machette, de sa hache et pour sa dextérité avec toutes ses armes. L'apport de la civilisation !
La comtesse de Ségur est née en 1799 et est morte en 1874. Elle a commencé à écrire tardivement, à plus de cinquante ans. Louis Hachette recherchait de la littérature pour enfant, et Eugène de S2gur lui aurait parlé des talents de sa femme. Noté que dans un premier temps c'est le mari qui accorde à Louis Hachette le monopole des ventes de littérature jeunesse dans les gares. En 1860, Hachette créé la bibliothèque rose (qui existe toujours) où sont publiés les livres de la comtesse de Ségur. Elle s'est par la suite battue pour que ses droits d'auteur lui soient versés en propre et discute froidement ses droits quand son mari lui coupe les fonds.
Finalement, j'en aurais appris des choses en recherchant simplement à quelle période écrivit la comtesse de Ségur.
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Suite et fin de l'histoire de Sophie et de ses petits camarades.

On se retrouve de plus en plus nombreux, de plus en plus heureux. Mais sur toutes ces joies plane une ombre, celle de la mort.
À la fin des Vacances, on voit la rencontre de Sophie avec la mort elle-même ...


Entre les Malheurs de Sophie où Sophie massacre un bon nombre d'animaux (parce qu'elle s'ennuie ?) les Petites Filles Modèles où Sophie s'acharne à accélérer la mort par noyade d'un petit hérisson ( on apprend la mort par noyade de la maman de Sophie - voir le récit du naufrage de la Sybille - quelques pages avant ; on aura plus de précisions dans les Vacances sur cette séparation fondamentale) ; les Vacances où l'on assiste à la scène finale : la mort de la belle-mère de Sophie, on a un peu l'impression qu'à l'époque, les enfants étaient confrontés à la mort tous les jours, au réveil, dès le petit déjeûner, mais qu'ils étaient heureux même s'ils étaient très malheureux.

À la fin, je me demande qui est la plus sadique : Sophie (voir la liste de ses premiers méfaits à l'âge tendre de 4 ans) ? Mme Ficcini ? (la sadique au fouet) Ou la Comtesse de Ségur qui a sorti tous ces malheurs de son imagination pour les infliger à ses petits personnages et à ses petits lecteurs ?

PS : J'exagère un peu, ils étaient peut-être plus heureux que malheureux (il faudrait regarder sur l'échelle du bonheur qui permet de mesurer les enfants)


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Il s'agit du troisième et dernier tome de la fameuse trilogie de la Comtesse de Ségur qui avait débuté par Les Malheurs de Sophie suivie du roman, Les Petites filles modèles.
Je trouve que le texte a mal vieilli, c'est un peu désuet. Je n'ai pas pris un grand plaisir à lire cet ouvrage.
J'ai retrouvé ce livre dans la bibliothèque de mes parents. Il a appartenu à mon père et peut-être à mon grand-père (édition de 1931), c'est une découverte sentimentale, donc tant pis si je n'ai pas pris un grand plaisir à la lecture. J'ai trouvé un petit "trésor", un livre d'enfance de mon père.

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Sans doute le tome que j'ai le moins apprécié des trois...
Je sais, l'époque blablabla, mais on peut parler de l'image renvoyée des sauvages ? En extase devant ces occidentaux qui ont une hache et savent construire des maisons... Euh... Non en fait, ils savent faire ça aussi Madame.
Bref, sinon c'était sympa de retrouver tous les enfants et leurs aventures.
Bon toujours, une morale pour chaque histoire mais c'est un peu le but de ces livres destinés aux enfants.
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Ayant lu "Les Malheurs de Sophie", ainsi que "Les Petites Filles Modèles" du même auteur, j'ai enchaîné avec le tome 3, "Les Vacances". On suit toujours la petite Sophie, après son retour en France où elle a été adoptée par Mme de Fleurville, en Normandie; Ainsi que les petites filles modèles, Camille et Madeleine de Fleurville, toujours avec la petite Marguerite de Rosebourg. C'est "Les Vacances" et de nouveaux personnages font leur apparition, les cousins des demoiselles de Fleurville, Jean, Léon et Jacques se joignent à elles pour encore plus d'amusements et de bêtises!
C'est toujours un plaisir de retrouver ces personnages d'autant plus qu'une belle rencontre les attend durant ces vacances! Une chose que personne ne croyait plus possible! le retour du Normand, un marin qui était sur le bateau de Sophie, lors de son naufrage! L'espoir va alors renaître dans le coeur de Sophie pour son cousin Paul. Et les événements vont alors s'enchaîner.
Côté personnages, je ne voudrait pas me répéter donc je vous conseille d'aller voir mes précédentes chroniques sur les tomes 1 et 2... Mais on s'aperçoit qu'ils grandissent et deviennent de plus en plus mature.
Mais on fait, également, la connaissance de nouveaux personnages, comme Léon, que j'ai trouvé très imbu de lui même; Puis son frère, Jean qui est tout son contraire, courageux et gentil; Et son cousin, Jacques, également très sympathique.
J'ai bien aimé que le cadre de l'histoire change à travers les souvenirs de certains (je vous dirais pas de qui il s'agit, cela gâcherait la surprise! ;) ), on découvre un autre univers, une autre culture!
Pour conclure, j'ai trouvé que l'histoire était très rapide à lire, beaucoup d'événements s'enchaînent, que je n'ai pas eu trop le temps d'apprécier, malheureusement. Les personnages que l'on suivait depuis le 1er tome, ont quand à eux gagné en maturité, même si leur caractère et leur personnalité ne sont pas très recherchés et approfondis. En même temps, on ne peut pas vraiment le reproché à l'auteure car c'est une histoire pour enfants qui leur permet de faire la différence entre le bien et le mal.
Lien : http://fantasybooksaddict.bl..
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Cette suite des aventures de Sophie a de quoi plaire aux petites filles.
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Une histoire qui en contient en réalité plusieurs sous forme de BD. On se perd assez vite dans les enchainements. On y retrouve Sophie et ses cousins qui vont passer les vacances ensemble. Les illustrations sont réussies et les textes plaisant à lire même si certaines expressions sont passées de mode.
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Troisième et dernier livre de l'oeuvre la plus connue de la Comtesse de Ségur, après Les Malheurs de Sophie et Les Petites Filles Modèles, Les Vacances sont parfaitement lisibles de manière indépendante, sans avoir lu les précédents ouvrages. On assiste aux retrouvailles des familles cousines pour les vacances d'été, durant lesquelles d'importants événements ont lieu, à commencer par le retour de M. de Rosbourg et de Paul, que tout le monde croyait morts dans un naufrage.

A moins d'en faire la lecture au sein d'un milieu familial plutôt catho et bourgeois où la Comtesse de Ségur continue d'être une institution, encore aujourd'hui, ne serait-ce que pour apprendre à lire, l'oeuvre a assez mal vieilli, dans le sens où son intention première, à savoir l'éducation morale et religieuse des enfants, rencontre désormais un public extrêmement restreint. Loin de moi l'idée de reprocher à l'oeuvre, comme certains, de ne pas refléter les valeurs d'aujourd'hui, mais il faut simplement savoir dans quoi on entre. Il faut prendre le roman comme un objet historique, un témoignage du genre d'éducation qui était dispensé à la jeunesse de la bonne société française au XIXème siècle, et non plus véritablement comme un livre pour les enfants. La hiérarchie sociale est très stricte, et les catégories élevées traitent leurs inférieurs avec un paternalisme qui fait un peu sourire, mais c'est NORMAL à l'époque, les classes élevées considéraient qu'elles avaient un rôle d'assistance matérielle et morale envers les plus pauvres ; les indigènes qui recueillent les naufragés sont des « sauvages » à civiliser et à évangéliser, mais c'est NORMAL à l'époque, on considérait que c'était leur rendre service que de les sortir de la Préhistoire et de les sauver par la foi ; on brocarde les nouveaux riches qui font vulgairement ostentation du luxe auquel ils sont parvenus et finissent par retomber d'où ils sont sortis, mais c'est NORMAL à l'époque, on estimait qu'il y a une part d'héréditaire dans la transmission des valeurs, qui ne peuvent donc qu' être « copiées » très imparfaitement par ceux qui ne sont pas issus des classes aisées. Que celui qui pense que les livres d'enfants contemporains parfaitement dans l'air du temps seront encore lisibles selon le système de valeurs de la France du XXIIIème siècle jette la première pierre…

Alors il reste quand même quelques petites choses un peu dérangeantes, une fois que l'on a pris le contexte historique en compte : on ne me fera pas croire que M. de Rosbourg, aristocrate français, va aller enseigner à des indigènes qui ont toujours vécu sous ces latitudes tropicales comment fabriquer des huttes plus commodes ; on est submergé par la quantité de câlins échangés, de larmes versées, de bons sentiments répandus, c'en est presque pathétique ; les personnages transforment leur caractère après des discours moralisateurs d'à peine quelques lignes, en jurant d'être bon désormais. C'est sûr que l'on n'est pas sur un niveau de nuance et de complexité de niveau balzacien. Cela étant, malgré ce qui a été dit plus haut, rien n'empêche de sélectionner des chapitres bien précis, qui ne nécessitent pas forcément de lire le reste, pour accompagner la lecture des petits tout en la commentant avec eux. On évitera peut-être de multiplier les véritables sauvages de 7 ans qu'il m'arrive de croiser dans le tram, habitués à se faire servir par des parents hagards qui ne leur ont jamais rien inculqué et qui le payent.
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Troisième volet de la trilogie Fleurville, ce livre est celui des trois que j'aime le moins. Certes le contexte de vacances est charmant, le chapitre de la partie de cache-cache plein de charme et l'histoire du naufrage romanesque à souhait, mais je n'ai pas trop aimé les récits de Paul et la nostalgie qui se dégage du volume m'a affectée.
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Une excellente suite des malheurs de Sophie encore mieux que le premier tome
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