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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Blake et Mortimer est un mythe, tel Tintin ou Astérix ! Reprendre les personnages d'Edgar Pierre Jacobs pour tenter de donner suite à son talent de scénariste, à son génie de narrateur et à son sens du coup de théâtre est donc un sacré pari. Celui-ci est relevé à leur tour (après Jean van Hamme et Ted Benoit pour le treizième tome) par Yves Sente au scénario et par André Juillard au dessin.

Dans la droite ligne d'Edgar Pierre Jacobs, le scénario tend clairement vers l'hyperréalisme : en pleine Guerre Froide, l'année 1957 fait figure de tournant dans la course à la conquête spatiale entre les blocs Est et Ouest. Cette aventure de la Machination Voronov s'inclut dans le contexte tendu par Edgar Pierre Jacobs depuis de nombreuses années : de nombreuses références démontrent de la connaissance des auteurs de l'oeuvre originale et leur servent de justifications dans cet univers théoriquement uchronique, à ceci près que le parti est pris, avec ce nouveau tandem de repreneurs de la série, d'inclure intégralement le récit dans un tissu de faits complètement historiques (Guerre Froide, lancement de Spoutnik, fondation des Beatles, etc.).
Entre Londres, Moscou et Baïkonour, les auteurs font rencontrer science, espionnage et vieilles connaissances (comme toujours pour Blake et Mortimer...). Les références fusent partout pour les yeux avisés, les bons mots sont rares, mais respectent le style original du premier auteur de la série.

Un épisode efficace donc, qui, sans faire véritablement date dans la chronologie de la série, a le pouvoir de nous transporter dans une aventure réelle et sans fioriture dont on garde finalement un bon souvenir. le total respect pour le monde visuel et descriptif créé par Edgar Pierre Jacobs finit de nous séduire. Un tandem à reconduire donc...
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Nouveaux auteurs pour cette 14ème aventure de Blake et Mortimer : ce sont Yves Sente au scénario et André Juillard aux dessins qui s'y collent.
C'est encore du très bon Blake et Mortimer avec cette histoire de bactérie mortelle tombée accidentellement entre les mains d'un savant soviétique nostalgique des pires années de l'URSS. Bien sûr, le colonel Olrik est encore une fois dans le coup mais il est cette fois plutôt exécutant que donneur d'ordres.
Cette bande dessinée retranscrit très bien l'atmosphère de la guerre froide dans le milieu de l'espionnage : espions, agents dormants, agents doubles, rencontres furtives nocturnes, ambassades surveillées, pièces insonorisées, déguisements...

Malgré la disparition d'Edgar P. Jacobs, le créateur de la série, les différentes paires d'auteurs parviennent à sortir de nouveaux épisodes de qualité (au moins pour celui-ci et le précédent "L'affaire Francis Blake"), pour l'instant plus dans le thème de l'espionnage des années 50-60 que dans le fantastique ou la science-fiction.
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C'est le deuxième album conçu et dessiné en 2000 par une équipe se coulant dans le moule d'Edgar P. Jacobs : Yves Sente et André Juillard. Comme dans l'épisode précédent, nulle trace de science-fiction, mais du pur roman graphique d'espionnage, dans un cadre politique et historique précis : nous sommes en 1957, en pleine Guerre froide et course effrénée entre les deux Grands pour savoir qui maîtrisera l'espace, c'est-à-dire les fusées à longue portée permettant d'anéantir l'adversaire.
L'histoire commence à Baïkonour, base de lancement des fusées soviétiques. Voulant brûler les étapes, un général provoque la destruction d'une fusée qui s'écrase au sol… Cependant, les équipes chargées de récupérer les débris meurent à son contact d'une fièvre hémorragique. de l'espace, la fusée a ramené sur terre une bactérie tueuse, dont un savant fou, le Docteur Voronov, va tirer un parti tout à fait radical. En effet, ce nostalgique de la période stalinienne veut supprimer toutes les velléités d'ouverture manifestées par certains hiérarques, depuis que Kroutchev a initié la déstalinisation. Au risque de provoquer un conflit nucléaire mondial pour parvenir à ses fins.
On a beaucoup critiqué ce scénario trop verbeux, ainsi que le graphisme manquant de la légèreté du précédent épisode (L'Affaire Francis Blake). Je ne suis pas d'accord, et j'ai trouvé dans cette aventure bien des points d'une extrême précision. Je me souviens en particulier de l'ambiance qui régnait à l'époque dans les milieux diplomatiques – j'ai effectué un voyage à Moscou en 1962 et je logeais chez un diplomate français – et j'ai toujours en mémoire ces filatures par des agents à peine discrets, les installations spécifiques anti-écoutes, des problèmes du personnel complètement à la solde du KGB. C'est bien vu. Evidemment, l'intrusion de Blake au sein de la Loubianka pour en exflitrer la belle Wardynska à travers les égouts moscovites relève du mythe, mais c'est tout à fait dans le style des exploits de Blake et Mortimer. Olrik, là encore malfaisant, n'est toutefois pas très bien inspiré cette fois et se plante … ce qui ne manque pas de faire plaisir.
Enfin, un clin d'oeil que j'adore : le restaurant syldave Klow, avec son éternel serveur chauve, me ramène au Sceptre d'Ottokar …. En définitive, une intrigue vraisemblable et prenante, dans une belle mise à la couleur.
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En pleine Guerre froide, une bactérie extraterrestre est découverte par les scientifiques soviétiques, et notamment le puissant Voronov. Celui-ci échafaude des plans pour utiliser cette nouvelle arme pour satisfaire ses ambitions politiques. Peu de temps après cette découverte, de hautes personnalités politiques soviétiques d'abord, puis internationales, décèdent brutalement.

La menace inquiète au plus haut point les autorités britanniques, et notamment le MI-5 et le MI-6. Blake, épaulé par Mortimer, se lance alors dans une vaste opération de contre-espionnage.

Juillard et Sente usent avec brio du contexte historique. Dans le cadre de la rivalité entre les Etats-Unis et l'URSS, la menace bactériologique peut faire basculer le monde dans une nouvelle guerre mondiale. C'est donc un jeu d'équilibre que doit mener Blake et ses services d'espionnage, flirtant avec le danger sur la place Loubianka à Moscou et faisant le grand écart entre Baikonour et Liverpool.

On apprécie également les clins d'oeil aux anciens albums de la série, mais aussi à Tintin. le dessin et les couleurs rendent pleinement hommage à l'oeuvre initiale de Jacobs, tout comme le souci des détails et l'obsession pour les décors (très nombreux : Londres, Liverpool, Moscou, Baikonour ...). La machination Voronov est un très bon album.
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Agréable surprise que cet album de la série, réalisé par un tandem totalement nouveau scénariste dessinateur. Tout en gardant les incontournables de la "franchise" (Olrik en méchant, intrigue basée sur des thèmes scientifiques, longues séquences d'introduction "écrites" plus que dessinées), cet opus innove en plaçant l'histoire dans L Histoire, légèrement anachronique quant à certains positionnements politiques mais malgré tout assez respectueux du climat de l'époque. Les séquences d'action sont bien présentes et rythmées, comme dans les derniers tomes. Un bon cru donc, ce qui peut étonner quand on sait que l'album a été commandé à la hâte pour pallier le retard de Ted Benoit sur l'album suivant et permettre d'engranger des recettes pour l'éditeur...
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Deuxième album de la nouvelle série des B&M après la mort de E.P. Jabobs, la Machination Voronov voit un nouveau générique qui prévaut à sa réalisation. Suite à l'excellent résultat de l'Affaire Francis Blake, l'éditeur voulait enchaîner avec la sortie d'un nouvel album très vite. Hélas en raison de la lenteur du dessin de Ted Benoît (compte-tenu de sa qualité, on ne peut lui en faire le reproche), le tandem Van Hamme/Benoît fut remplacé après bien des épisodes, au scénario par Yves Sente (La Vengeance du Comte Skarbek), au dessin par André Juillard (Les 7 vies de l'Épervier) et à la mise en couleur par Didier Convard (Brunelle & Colin).
Cette nouvelle aventure se situe chronologiquement après l'Affaire Francis Blake en pleine guerre froide. C'est d'ailleurs sur cette trame d'espionnage que le MI5 et le MI6 vont lutter contre le KGB, dans une affaire de guerre bactériologique qui risque de détruire nombre d'habitants de la toute jeune CEE.
La série n'eut pas à souffrir du changement de “papas" ceux-ci ayant été nourris des mêmes albums, et le plaisir de reprendre les aventures des héros de leur jeunesse vint à bout de leurs réticences éventuelles.
Reste de tout cela un bon album, un peu trop concentré en rebondissements et en coups de théâtre à mon goût, ceci étant peut-être dû au fait qu'il avait été pré-scénarisé en deux albums par Y. Sente.
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La machination Voronov est le meilleur épisode de Blake et Mortimer parmi ceux qui ont suivi la mort de leur auteur. On est dans l'ambiance de la Guerre froide, les ennemis sont clairement identifiés (ou du moins le croit-on), et la science est indispensable pour lutter efficacement contre la menace venue de l'Est.
En plus, on voyage un peu en URSS et à Moscou, ce qui est toujours sympathique.
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"La Machination Voronov" un excellent album des aventures de "Blake et Mortimer". Dans la lignée de "L'étrange rendez-vous", et cette fois c'est Yves Sente et André Juillard qui sont aux commandes. Confier la série à plusieurs équipes de scénaristes et de dessinateurs est plutôt bien-vu, car les albums sortent plus régulièrement sans compter l'énorme quantité de travaille que demande la conception d'un épisode de Blake et Mortimer.
L'ambiance est celle de la guerre froide des années 50, époque ou la paranoïa est de rigueur. Pas de fantastique ici, à par ce virus venu de l'espace au retour d'une sonde spatiale. L'histoire est plausible et parfaitement construite, vu l'avancé des Soviétique dans le domaine aérospatiale de cette époque. On est bien dans le style du récit de la guerre froide de cet période. On découvre un Olrik très bon nageur dans cet épisode, beaucoup de douche froides pour lui ! que voulez-vous c'est bien connu les vilains ont la peau dur...
Les dessins sont bien travaillés les personnages les décors et les couleurs sont agréables.
Au final c'est plutôt un bon titre que cet machination Voronov, et au moins la série continue...
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"LA MACHINATION VORONOV" est un album excellent , à l'image du tome précédent "L'AFFAIRE FRANCIS BLAKE".
L'histoire est rythmée, sans temps mort et se partage entre l'Angleterre et l'ex-URSS
Le dessin est excellent et les couleurs agréables.
L'ambiance tendue entre les différentes nations est particulièrement bien rendue.
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Toujours passionnant de se retrouver avec Blake et Mortimer. une nouvelle aventure que j'ai lu d'une traite.
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