Eh ben, c'est pas brillant quand même tout ça. Autant j'avais trouvé que les deux premiers Sente-Rosinski avaient leur charme, autant celui-là, j'ai eu plus de mal, notamment sur le versant Jolan/Asgard.
Les gamineries des Dieux deviennent lassantes, la narration est brouillonne, particulièrement au moment de la bataille en elle-même, où c'est carrément le bazar le plus complet, ce à quoi
Rosinski ne nous a pas habitués, mais ce n'est peut-être pas que de sa faute.
J'ai même cru qu'on allait assister à une scène de pédophilie entre un môme à peine pubère et une déesse, certes, mais ayant toutes les apparences d'une femme adulte. On s'est arrêté à deux doigts, sans mauvais jeu de mots, mais ça m'a mis un peu mal à l'aise quand même.
Finalement, ils sont bien magnanimes, ces dieux à la réputation de rancune si tenace, pour pardonner aussi facilement à un gamin mortel de les avoir ainsi ridiculisés.
La quête de Thorgal pour retrouver Aniel, dans des tons plus sombres et moins criards, m'a plu davantage, sans non plus casser quatre pattes à un canard boiteux.
Alors que jusqu'à présent,
Rosinski avait réussi sa reconversion en tant que peintre, ici, par moments, le dessin devient un peu brouillon, avec même des personnages entourés d'une ligne blanche comme s'ils avaient été mal détourés et collés dans le décor.