Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler

Par l'encre de calamar ! J'ai adoré ce livre et ce n'était pas gagné du tout. Je pensais qu'il s'agissait d'un conte de fée un peu simplet. Et en plus il y avait un chat dedans. Et moi j'en ai assez des histoires de chat. Et puis une mouette. Je me suis dit tiens le goéland était déjà pris alors Luis Sepúlveda a pris la mouette. Et la mouette ben ça braille, ça bouffe les ordures et ça vous fait des cacas sur le pare-brise gros comme des bouses de veau. Mais bon j'avais bien aimé le Vieux qui lisait des romans d'amour alors quand j'ai vu la jolie couverture chez mon libraire d'occasion, j'ai sauté dessus ! Et puis j'ai décollé par dessus les toits du port de la Rochelle, de Hambourg ou d'ailleurs.
Ce conte est magnifique, chaleureux, plein d'invention et de drôlerie. Il est superbement construit et véhicule -en finesse- de belles valeurs : le respect de la nature, la générosité désintéressée, la fraternité à l'égard des gens différents. Et puis il demande de croire en soi malgré les difficultés.
Un conte qui ravira petits et grands.

La lecture de cette histoire d'un gros chat noir qui a promis à une pauvre mouette d'apprendre à son bébé à voler est facile et très agréable. le récit a la forme d'un conte moderne qui prône les valeurs de tolérance et de respect mutuel des autres, d'entraide et de coopération. Mais d'autres thèmes sont bien présents : la pollution (cause de la mort de la pauvre mouette), la quête d'identité d'Afortunada, les travers des humains représentés par divers animaux comme les chats Colonello et Jesaistout ou le singe, ... L'écriture est souvent poétique, souvent tendre, avec de nombreux passages drôles. Bref, une très jolie lecture jeunesse !

Quelle belle histoire entre un chat de port, Zorbas, qui bien malgré lui, se retrouve " Maman" du poussin d'une mouette, après la promesse qu'il a faite à une mouette mourante qui s'est écrasée sur son balcon.
Aidé de ses compères chats de port, il va essayer de tenir tant bien que mal sa promesse, celle d'en prendre soin et de lui apprendre à voler.
Une belle fable poétique, très bien écrite, drôle qui aborde les thèmes de la pollution, de l'entraide et de la différence.
Des personnages hauts en couleurs, des chats des rats un singe alcoolique.
Un court roman à lire aux petits enfants, à conseiller aux jeunes enfants mais aussi aux adultes qui passeront un agréable moment avec cette aventure.
Je découvre avec plaisir cet auteur que je ne connaissais pas.

De Luis Sepulveda, je n'avais lu jusqu'à présent que son Vieux qui lisait des romans d'amour. Grâce à deidamie qui m'a pioché celui-ci, je renoue avec l'auteur chilien. Si je n'ai pas complètement retrouvé la magie qui m'avait saisie avec le Vieux, j'ai quand-même pris plaisir à cette lecture.

Le titre vous apprend tout ce que vous avez à savoir sur l'intrigue en elle-même : Zorbas, chat grand noir et gros, recueille un oeuf de mouette, en prend soin jusqu'à son éclosion puis apprend à voler à Afortunada. Il est aidé dans sa tâche par les chats du port de Hambourg qui forment une véritable compagnie.

Raconter une histoire mettant en scène des animaux permet à l'auteur de questionner les choix humains (notamment en matière d'écologie).
Les personnages sont tous charismatiques et, s'ils relèvent parfois de clichés, ce n'est que pour mieux s'ancrer dans ce conte initiatique. Et puis ces personnages caricaturaux sont aussi une bonne manière de se moquer des humains dont ils reprennent les traits de caractère (Jesaitout qui ne sait rien sans son encyclopédie, Colonello qui passe pour un chef mais qui ne fait que suivre les murmures de Secrétario etc...).

C'est une belle histoire sur la différence et l'amour, un conte plein de magie et de tendresse, servi par une plume élégante et drôle. On aurait tort de s'en priver !

Tout est dans le titre et parfois ça fait tellement de bien de se plonger dans un autre univers que le nôtre, juste le temps d'une lecture... Essayez et vous ne serez pas déçu(e)
Cette jolie nouvelle est plus que merveilleuse, philosophique et pleine de tendresse.
Notre petite mouette Afortunada vivra et pourra prendre son envol grâce au gros chat noir Zorbas.
C'est tellement bien raconté, tellement plein de sensibilité que ça se passe de commentaire.
Voilà ma phrase coup de coeur:"nous avons appris à apprécier, à respecter et à aimer un être différent. Il est très facile d'accepter et d'aimer ceux qui nous ressemblent, mais quelqu'un de différent c'est très difficile, et tu nous as aidés à y arriver. Tu es une mouette et tu dois suivre ton destin de mouette. Tu dois voler."

Une très jolie fable dont l'histoire est très bien résumée par le titre. Parsemée de belles leçons sur la tolérance et l'entraide, ce texte poétique peut être lu à n'importe quel âge. Il n'y a pas grand chose a en dire puisqu'on sait déjà de quoi ce petit roman parle, il faut donc le lire pour comprendre pourquoi il est si apprécié. On y trouve autant de tendresse que d'humour, et je peux confirmer personnellement que les chats noir et blancs, car Zorbas et noir mais a une barbiche blanche (ça compte!), sont les meilleurs chats du monde!
Après avoir parcouru les titres de cet auteur il semblerait que beaucoup ont pour personnages principaux des animaux, ce qui me fait penser que, comme moi, il les aime. Je ne serai pas surprise si un jour, par hasard, un autre de ses livres se glissait dans ma patte.

Hambourg, Allemagne.

Zorbas est un chat noir de grande taille et de bonne corpulence. Son maître est un petit garçon qui rêve de voyages. Cinq ans d'amitié les unissent depuis que l'enfant l'a sauvé in extremis du bec d'un pélican alors qu'il n'était encore qu'un chaton. Pendant l'absence du petit garçon se passe un évènement inattendu.

Un oiseau se pose sur le balcon, il dégage une odeur forte et a les ailes imbibées d'une substance noirâtre et visqueuse. Kengah appartient à l'espèce des mouettes argentées. Elle s'est retrouvée prise au piège par la faute des bateaux qui déversent dans la mer leur pétrole dans le but de nettoyer leurs réservoirs. Au bout du cinquième essai, elle est parvenue à s'envoler et a atterri sur le balcon de Zorbas.

Elle lui fait promettre de s'occuper de son oeuf et d'apprendre à voler à son oisillon. Zorbas consulte ses amis les chats pour l'aider à tenir sa promesse : Jesaitout, Secrétario, Colonello et Vent-debout sont de fidèles alliés . Ils s'occupent de la petite mouette qu'ils nomment Afortunada.

Il s'agit de ma seconde immersion dans l'univers de l'écrivain chilien Luis Sepúlveda. Ce livre était classé au rayon jeunesse, mais il peut enchanter un adulte qui a gardé son âme d'enfance. L'auteur nous emmène dans un récit tendre, révélateur des dérives des hommes sur l'environnement. La compassion, la solidarité, l'amour de l'autre et la tolérance sont au coeur de ce conte qui ne peut laisser insensible.

Ce petit livre est terrible. Terrible ! Ceux qui l'ont lu savent que cet adjectif est le mot favori du chat Jesaitout qui passe sa vie à feuilleter ses encyclopédies.

Voilà donc un joli conte, une belle fable qui m'a réconciliée avec l'écriture de Luis Sepulveda. Oui, car autant j'avais aimé le vieux qui lisait des romans d'amour, autant j'avais été déçue par le monde du bout du monde et ses interminables énumérations des fjords, canaux, caps et détroits de la Terre de Feu.

Dans ce petit roman, on retrouve un thème cher à l'auteur : la mer, la mer qui évoque le lointain et l'aventure, la mer qui fait rêver, mais aussi la mer empoisonnée par des humains qui n'ont aucun respect pour leur environnement ou pour les animaux qui s'embourbent dans les marées noires. C'est ce qui arrive à la mouette Kengah qui doit confier son unique oeuf à Zorbas, le chat grand noir et gros, avant de mourir, le corps et les ailes couverts de cette « peste noire ». Avec quatre autres chats du port de Hambourg, Zorbas va honorer sa promesse à Kengah : il va devoir élever ce petit poussin de mouette et, surtout, lui apprendre à voler. Cette Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler est une jolie histoire pleine de poésie. Mais elle donne aussi lieu à une réflexion sur l'environnement, la protection des océans et les rapports humains/animaux, le tout expliqué, philosophé par ces cinq chats qui passent beaucoup de temps à « miauler » ensemble. C'est qu'ils sont bavards !

Et donc, quelle est la morale de cette histoire ? C'est Zorbas qui la « miaule » : « Seul vole celui qui ose le faire. » On peut même l'appliquer aux humains en remplaçant « vole » par ce que l'on veut. Joli, non ?

Au travers de cette fable au label 100% écolo-attitude, Luis Sepulveda nous fait vivre de manière inattendue, une belle histoire de fraternité entre différentes espèces. Il en profite aussi pour tirer l'alarme sur les désastres dus à la pollution des eaux.

Alors que le gros chat noir, Zorbas, fait tout pour sauver une mouette emprisonnée dans le goudron, celle-ci lui demande avant de mourir, de protéger le dernier oeuf qu'elle vient de pondre in extremis.

Entouré de ses amis, Zorbas n'aura plus qu'une idée fixe, c'est de protéger coûte que coûte cet oeuf, comme s'il vivait lui-même une maternité, improbable. Ensuite, il s'informera sur l'éducation de l'oiseau, etc.

Je ne sais plus d'où j'ai pris que l'idée rappelle un peu celle du Livre de la Jungle, mais en effet.

Le texte est fluide, agréable et empreint de philosophie. Il nous fait penser par allégories diverses aux avancées de la société / aux privations de libertés, aux préjugés raciaux.

Réunir les différences c'est simple. Ce texte nous dit que tout est possible. C'est beau. Il nous parle d'ouverture, de volonté, d'amitié. Il met le curseur sur le vivant, il réunit les différences. Une lecture à conseiller.

Fidèle à son engagement à Greenpeace, Sepulveda compatissant au sort des oiseaux pris dans les marées noires raconte comment le chat grand noir et gros Zorbas hérite d'un oeuf de mouette dont il va s'occuper avec ses amis.

C'est ... gentil!