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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le grand Sépulveda, Luis pour les intimes, s'accorde une sympathique récréation avec ce « journal d'un tueur … ». La trame est toute simplette un tueur en bout de course commence à ce triturer les méninges et comme dit le dicton (inventé par moi !!! ) tueur qui réfléchit est en partie fini. L'auteur chilien nous embarque, c'est le cas de le dire, dans les méandres du cerveau de notre tueur rigolo, amoureux, torturé. Et là-haut c'est un sacré merdier.
Au final, une histoire qui m'a amusé autant que Luis (on est intime maintenant) qu'on ferme en se disant que même avec peu de chose, le plaisir est au rendez-vous. Hasta la vista, Ombre.
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Avide de nouvelles expériences de lecture et sur les conseils de mon nouveau guide ès littérature contemporaine, je me suis aventuré, le temps d'une simple nouvelle, au creux des mots de Luis Sepulveda, auteur chilien dont le nom me disait vaguement quelque chose. Ce Journal d'un tueur sentimental nous emmène sur les traces d'un tueur à gages qui commence doucement, mais sûrement, à glisser sur la mauvaise pente. Il réfléchit au pourquoi de tuer ses victimes désignées ! Mais alors, quelle aberration, mes pauvres amis !
Luis Sepulveda, que je ne connais donc que par ce court roman, utilise là des rythmes hachés et des tournures de phrase simples pour augmenter la vitesse de l'action. L'expérience de lecture est d'ailleurs un petit peu détériorée par des oublis de ponctuation ou des tournures qu'on peut justement juger trop simples ; toutefois c'est écrit tambour battant et c'est le souffle court qu'on finit cette histoire charmante et, au fond, amusante. Des détails d'un goût douteux, un cynisme assumé et un sérieux penchant pour la schizophrénie ont terminé de me convaincre sur cette ambiance pimentée à souhait ! Dur bonheur meurtrier en très peu de pages, en somme.

Finalement, voilà une intrigue qui se dénoue facilement et donne peu d'indices sur le style de l'auteur, mais permet de passer un bon moment. C'est là l'essentiel !

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Histoire courte d'un tueur à gages amoureux ou comment une belle française peut faire dérailler la mécanique infaillible d'un cerveau ? Voyages au côté de ce tueur où les chauffeurs de taxi en prennent pour leurs grades et certaines nuits chaudes. Sympa et distrayant.
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Le "Journal d'un tueur sentimental" est un court thriller dont l'action se déroule en six journées.
Un tueur à gages doit refroidir une cible au Mexique tandis que sa petite amie française est déchirée entre deux amours.
Rien ne se passe comme prévu.
Ses errements alertent ses donneurs d'ordre qui lui proposent que cette mission soit sa dernière - avant la retraite -
Parviendra-t-il à l'honorer ?

Le tueur passe ces six journées haletantes entre les aéroports internationaux de Munich, Istambul et Mexico, à la recherche de sa cible et de son amour envolé.

Efficace, bien construit, vite lu. Sans fioritures.
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Trois nouvelles dans ce recueil. Journal d'un tueur sentimental est la première. On suit pendant 6 jours un tueur à gage, qui parle a son reflet dans les miroirs, qui est amoureux d'une française, qui sabote son dernier contrat. Il voyage de Madrid, en Turquie, puis au Mexique à la poursuite de sa cible.



Hot Line : George Wahington Caucaman, après quinze ans de loyaux services de la police civile lutte contre les contrebandiers en tout genre, après avoir abîmé le derrière d'un fils de général pour vol de troupeau se fait muter à la capitale : Santiago. le Charles Bronson de la Patagonie continuera a oeuvrer contre le crime. Un méga sourire pour l'histoire du muletier de Patagonie et du lieutenant ( Je n'en dévoile pas plus :-) ).

Yacaré : Malédictions et trafic de peaux de bêtes, Les yacarés sont de petits caïmans qui peuplent fleuves, marais, espèce protégée et peuple des Anarés. Dans cette dernière nouvelle, Sepulveda revient sur un conte écologique, environnement, peuples premiers et nous livre un combat contre les trafiquants et les profits.

Trois petites nouvelles efficaces, un plaisir à le lire. On y retrouve de l'humour, que ce soit auprès d'un tueur à gage ou d'inspecteurs. Un petit divertissement à lire plus pour la couleur des personnages, que par l'enquête elle même. Un point commun, chaque nouvelle comporte six chapitres : symbole d'harmonie ??. Récit qui reste dans l'ombre de "Le vieux qui lisait des romans d'amour"
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Luis Sepulveda est un conteur hors pair. A chaque fois, il arrive avec beaucoup d'élégance et d'intelligence à nous diriger là où l'on ne s'attend pas. Déjà avec ce tueur à gages si attachant au final. Pourquoi n'aurait-il pas le droit de croire en l'amour? Par contre, une déception amoureuse et cela fait des ravages dans ce petit coeur de brut sans scrupule. Il a dérogé à toutes les règles pour elle et pour finir comment? Une fin des plus surprenantes et drôles pour ceux qui apprécient l'humour noir. D'ailleurs, je serai bien restée plus longtemps à ces côtés car il à l'air d'avoir bon fond. Même si sa raison dans le miroir est d'un autre acabit, l'ensemble donne envie d'aller plus loin. Même ressenti avec le Mapuche, stigmatisé, honnête et courageux. Il a bravé toutes les frontières culturelles pour bien faire son travail. Il faut bien que certains respectent la loi même s'il reste assez peu, sans grande influence. Les pauvres, ceux qui ont été maltraités, ceux dont on a tué leurs proches... ont aussi une force. D'ailleurs, ce George Washington Caucaman insuffle l'espoir dont on a souvent l'impression qu'il a disparu. Les dictateurs ont la vie longue et opulente. Parfois la colère des femmes change la donne. Connaissant l'histoire de ces pays corrompus et marquer par la mort, on veut croire que le changement positif reste éventuel. L'auteur chilien nous surprend, nous emporte en quelques mots. Et quand enfin, on arrive à la dernière page, une seule envie nous appelle : lire une autre oeuvre de Luis Sepulveda.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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C'est l'histoire très courte mais savoureuse d'un tueur à gages qui se met à réfléchir: un tueur amoureux en plus,d'une ravissante française ,pressé,à bout,en fin de course.
Bien mal lui en prend car cela va mal finir!!!
On éprouve beaucoup de plaisir à lire Luis Sepulveda,auteur chilien,que je connaissais par l'ouvrage:"Le vieux qui lisait des romans d'amour".

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Voici un savoureux petit recueil de nouvelles que j'ai vraiment apprécié, plein d'humour et de charme, tendre et cocasse.

Trois nouvelles de cet auteur qui m'a fait parfois penser a Marquez par certains côtés, et par d'autres m'a remémoré les aventures de san Antonio, notamment via l'emploi de personnages rudes et hauts en couleurs.

Trois nouvelles, donc:

* Journal d'un tueur sentimental. Ici on suit un tueur à gage qui vient de se faire cocufier et quitter par sa "petite française". Il tente de remplir un contrat qui vient de lui être confié, mais se rend compte qu'il est à la masse, perd son sang froid et son objectivité, en plus de son sérieux penchant pour les bouteilles et les prostituées afin de se soustraire à sa peine.
Parfois il tente de se ressaisir, sermonné par son reflet dans le miroir et par son contact. "Parceque même cocu, un professionnel est toujours un professionnel". Ce dernier se rend compte que le tueur est en fin de carrière, et lui suggère de prendre sa retraite. S'en suit alors une course poursuite à travers l'Europe et l'Amérique du sud entre le tueur, la cible et les services secrets, et on se rend compte qu'à la fin "le monde est sacrément petit".


* Hotline. Un imprudent inspecteur de la police rurale, mapuche de surcroît, est spécialisé depuis 15 ans le vol de bétail. Il patauge à longueur de journée dans la bouse et ses seuls horizons sont les plaines et les montagnes. Seulement, en arrêtant et en "explosant le cul du fils d'un général" qui convoyait des betes volées à la frontière, il a acquis la réputation d'avoir "la gachette facile", ainsi que de nouveaux ennemis. Il a donc été muté d'office à Santiago, ville surpeuplée et polluée, au sein du bureau dédié aux crimes sexuels. Un bureau composé intégralement d'agents féminins. Parqué dans le couloir et condamné à l'ennui, il recueille par hasard des témoignages relatifs à une mystérieuse affaire de téléphone rose: deux acteurs qui gèrent une entreprise de téléphone rose recoivent des appels infames, avec bruits de torture à la clef. Notre indien se met à enquêter et va faire de drôles de rencontre. Ici l'humour s'assombrit.


* Yacaré. le patron d'une firme italienne spécialisée dans les cuirs et les fourrures meurt subitement. Un chilien exilé en suisse est chargé par son employeur, la compagnie auprès de laquelle le défunt avait contracté une assurance vie, de vérifier le dossier et de préférence démontrer que cette mort est en fait le fruit d'un assassinat. Curieusement il va s'apercevoir que beaucoup de proches collaborateurs du patron sont mort de la même façon, jusqu'à ce que l'inspecteur se lance sur la piste d'un sorcier amazonien. Il découvre que la firme se livrait à un trafic de peaux de Yakaré, un reptile de la survie duquel dépendait toute une tribu...

Des aventures trépidantes, des personnages drôles et attachants, un humour omniprésent mais plein de tact même lorsque les sujets abordés deviennent graves, une écriture dynamique et vivante, j'ai vraiment aimé ce moment de lecture. A découvrir!
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Un tueur à gages atypique. Il est amoureux. Il s'interroge sur sa dernière cible. Sa conscience le travaille. Il n'est pas aussi performant que d'habitude.
Il projetait de s'installer en Bretagne et d'y couler des jours paisibles avec sa Belle Française. Malheureusement ce n'est pas si simple.
Une histoire courte très drôle.
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Voici un savoureux petit recueil de nouvelles que j'ai vraiment apprécié, plein d'humour et de charme, tendre et cocasse.

Trois nouvelles de cet auteur qui m'a fait parfois penser a Marquez par certains côtés, et par d'autres m'a remémoré les aventures de san Antonio, notamment via l'emploi de personnages rudes et hauts en couleurs.

Trois nouvelles, donc:
Journal d'un tueur sentimental. Ici on suit un tueur à gage qui vient de se faire cocufier et quitter par sa "petite française". Il tente de remplir un contrat qui vient de lui être confié, mais se rend compte qu'il est à la masse, perd son sang froid et son objectivité, en plus de son sérieux penchant pour les bouteilles et les prostituées afin de se soustraire à sa peine.
Parfois il tente de se ressaisir, sermonné par son reflet dans le miroir et par son contact. "Parceque même cocu, un professionnel est toujours un professionnel". Ce dernier se rend compte que le tueur est en fin de carrière, et lui suggère de prendre sa retraite. S'en suit alors une course poursuite à travers l'Europe et l'Amérique du sud entre le tueur, la cible et les services secrets, et on se rend compte qu'à la fin "le monde est sacrément petit".


Hotline. Un imprudent inspecteur de la police rurale, mapuche de surcroît, est spécialisé depuis 15 ans le vol de bétail. Il patauge à longueur de journée dans la bouse et ses seuls horizons sont les plaines et les montagnes. Seulement, en arrêtant et en "explosant le cul du fils d'un général" qui convoyait des betes volées à la frontière, il a acquis la réputation d'avoir "la gachette facile", ainsi que de nouveaux ennemis. Il a donc été muté d'office à Santiago, ville surpeuplée et polluée, au sein du bureau dédié aux crimes sexuels. Un bureau composé intégralement d'agents féminins. Parqué dans le couloir et condamné à l'ennui, il recueille par hasard des témoignages relatifs à une mystérieuse affaire de téléphone rose: deux acteurs qui gèrent une entreprise de téléphone rose recoivent des appels infames, avec bruits de torture à la clef. Notre indien se met à enquêter et va faire de drôles de rencontre. Ici l'humour s'assombrit.

Yacaré. le patron d'une firme italienne spécialisée dans les cuirs et les fourrures meurt subitement. Un chilien exilé en suisse est chargé par son employeur, la compagnie auprès de laquelle le défunt avait contracté une assurance vie, de vérifier le dossier et de préférence démontrer que cette mort est en fait le fruit d'un assassinat. Curieusement il va s'apercevoir que beaucoup de proches collaborateurs du patron sont mort de la même façon, jusqu'à ce que l'inspecteur se lance sur la piste d'un sorcier amazonien. Il découvre que la firme se livrait à un trafic de peaux de Yakaré, un reptile de la survie duquel dépendait toute une tribu...
Des aventures trépidantes, des personnages drôles et attachants, un humour omniprésent mais plein de tact même lorsque les sujets abordés deviennent graves, une écriture dynamique et vivante, j'ai vraiment aimé ce moment de lecture. A découvrir!
http://lelabo.blogspot.com/2008/08/luis-sepulveda-journal-dun-tueur.html
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