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J' ai dévoré ce livre à la.plume agréable. Les personnages sont attachants, touchants. Leurs portraits donnent envie de les prendre sous son aile pour les protéger de toutes leurs vissicitudes.
Derrière cette écriture fluide qui ne se la joue pas intello, Elif Shafak aborde des sujets terribles, tragiques et franchement difficiles, mais avec tant d' humanité qu'elle parvient à ne jamais tomber dans le glauque ou le voyeurisme.
Un bel hommage aux êtres qui essaient d' être eux-mêmes et qui font de leur mieux !
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Une histoire forte, touchante, émouvante et puissante d'humanité. Chaque personnage est intéressant, tous ont un passé et une vie difficiles mais le lien qui les unit est si beau et attendrissant. Une belle leçon d'amitié. Ce roman est marquant et je le recommande à tous.
Assurément l'une de mes meilleures lectures.
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Je ne connais pas l'auteure. En fait je n'ai jamais lu, à ma connaissance, d'auteur turc. Partons à la découverte !
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"10 minutes et 38 secondes" : l'auteure imagine que pendant cette durée, même si notre corps est mort, notre esprit tourne encore et se remémore certains souvenirs.
L'auteure va égrener minute après minute, des épisodes de la vie de son héroïne, Leila, femme turque, dont le corps va être retrouvé dans une poubelle suite à son assassinat.
C'est original, mais un peu décousu. Je ne sais pas si c'est ça qui a fait que j'ai eu quelque mal à m'attacher à cette héroïne, bringuebalée par la vie, par le patriarcat, par un monde arriéré mais très actuel de domination. Il m'a manqué un je ne sais quoi pour être touchée.
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Au final j'ai trouvé la 2e partie (les amis de Leila se liguent pour lui offrir une cérémonie mortuaire comme elle aurait aimé ou comme ils voudraient pour elle) plus relevée par ses personnages atypiques. En fait je serais bien restée avec ce groupe bancal mais attachant.
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Donc une lecture en demie teinte pour moi, mais un roman intéressant.
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Un véritable hommage à l'amitié et à la différence.
Leila croupit au fond d'une benne, assassinée et, pendant 10 minutes et 38 secondes, se remémore sa vie.
Il est questions de secrets de familles, de blessures d'enfance, de préjugés, du poids des traditions mais aussi de bienveillance et de solidarité.
Elif Shafak nous conte Istanbul avec ses couleurs, ses odeurs, son vacarme, ses bas-fond, sa culture et son énergie.
En toile de fond sont abordés la corruption, l'autoritarisme d'Etat, le patriarcat, le condition de la femme et le manque de liberté.
La plume est élégante et poétique.
Un roman délicat et émouvant.
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J'ai beaucoup aimé ce roman dont je ne connaissaispas l auteure. Entre passé et présent, nous faisons la connaissance de Leila et ses 5 ami(e)s. Une histoire avec des moments durs, mais captivante dont l'un des principal sujet est l'amitié.
Un beau mais triste roman.
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Ce livre et pour vous dire je suis surprise j'ai beaucoup aimé l'histoire de Leila si triste et touchante. Dès le début cette histoire ma donné envie de le lire pour voir pour qu'elle raison Leila a été tué et par qui ? Et plus je lis et j'ai compris.
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Elif Shafak est une écrivaine turque, dont j'apprécie la subtilité du discours. Elle choisit de donner la parole aux personnes mises à l'index dans son pays, les femmes, les gays, les Kurdes et bien d'autres, tous les opposants au régime en place, en général.

"10 minutes et 38 secondes dans ce monde étrange" prend vie sur un espace-temps original, le temps que met le cerveau à se déconnecter du corps après l'instant T de la mort clinique. Profitant de ces quelques minutes, Leila passe en revue sa vie et les circonstances qui l'ont conduite à la prostitution pour finir assassinée, jetée dans les détritus d'Istanbul. Divisé en trois parties, L'esprit, le corps et l'Âme, ce roman déroule deux histoires différentes et complémentaires.

Dans la première, l'Esprit, grâce aux odeurs qui émanent de son environnement, comme Marcel Proust et sa célèbre madeleine, Leila se remémore les différentes étapes de son passé, ses proches avec leurs secrets inavouables et les abus de toute sorte qui l'ont conduite à s'en éloigner, choisissant le seul moyen de survivre pour une femme sans instruction, la prostitution. Au gré de rencontres particulières, elle se recompose une famille de coeur, une famille d'eau pour l'autrice, en tissant des liens d'amitié forts avec d'autres "parias" à son image. Certains portraits sont truculents et distillent un moment de légèreté appréciable dans les bas-fonds étouffants d'Istanbul.

Dans la seconde, le Corps, se déroule une épopée macabre menée tambour battant par les cinq amis de Leila pendant laquelle j'ai un peu décroché. Hésitant entre rire devant le grotesque des personnages pourtant animés d'un projet louable quoique rocambolesque, et pleurer de perdre tout le fil d'une histoire remplie d'humanité et de poésie qui m'avait permis de cerner un beau portrait de femme volontaire.

Les points forts de cette histoire sont basés sur le thème général, l'amitié, la discrimination des êtres hors normes, ainsi que l'écriture, toujours aussi magistrale, pour faire vivre les quartiers d'Istanbul, même lors des maltraitances envers les exclus. En revanche, le bémol s'est imposé par les caricatures poussées à l'extrême des amis dans leur lugubre expédition nocturne. La dernière et courte partie, L'Âme, envolée lyrique sur le grand repos, l'esprit enfin en paix avec le corps, donne une chute magistrale au récit, mais n'a pas réussi à effacer ce qui m'a perturbée.

Refermant ce roman, je me suis trouvée démunie de toute l'émotion que j'avais pu accumuler depuis que j'avais fait la connaissance de Leila et de sa vie, comme si ses turbulents amis me l'avaient arrachée, me laissant le coeur froid, presque indifférent face à un destin qui ne peut que bouleverser, sans apitoiement. C'est une impression bizarre, suffisamment dérangeante pour me gêner et ne pas pouvoir déterminer si j'ai aimé ou pas ma lecture, sans toutefois pouvoir l'oublier.
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J'avais déjà lu "soufi mon amour", je ne suis pas déçue par ce nouveau roman.Encore une fois l'auteure fait preuve d'humanité.Leyla qui a fuit sa famille se retrouve à Istanbul, malgré les épreuves , elle rencontrera l'amitié, l'amour mais aussi la mort.Son passé et ses souvenirs remontent durant ses 10 minutes et 38 secondes.Dans ce roman humain où chacun a sa place et où chacun doit être respecté même au moment de sa mort et pouvoir choisir sa sépulture au delà des préjugés.
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Tequila Leila est une prostituée retrouvée morte un matin dans une benne à ordure. Pendant que son corps refroidit, son esprit s'évade et revient, minute après minute, sur les souvenirs de moments de sa vie, sans ordre ni chronologie, souvenirs d'enfance, de famille, d'amitiés, de goûts, d'odeurs. le compte à rebours des 10 minutes et 38 secondes s'écoule peu à peu. En revenant sur son histoire, nous lisons surtout celle d'Istanbul et de la Turquie depuis la fin des années 1950. La profession de Leila n'est qu'anecdotique. L'essentiel de sa vie repose sur ses cinq amis, tous très différents mais qui sont unis par elle et pour elle. le roman emprunte des chemins détournés pour nous raconter l'histoire d'une femme, de ses réussites et de ses échecs, de son destin à la fois banal, trivial, et hors normes. Même en connaissant l'issue, on cherche à comprendre la vie de Leila et on la suit dans les ruelles de la ville et les méandres de sa vie. J'ai apprécié l'absence de parti-pris narratif, l'originalité qui ne va pourtant pas de soi car la lecture n'est pas du tout ce à quoi on pourrait s'attendre et c'est agréable de s'y laisser surprendre.
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Leila est morte. Je ne dévoile rien. On le sait à l'entrée du roman. Elle restera vivante dans ma mémoire de lectrice. J'ai aimé également ses cinq amies et amis. Cinq comme les doigts d'une main... Où, au creux de la paume, vibre la mémoire de Leila. Personnages truculents, à la personnalité, au passé différents, ces personnes vivent à Istanbul une aventure commune. Et peu commune. D'une écriture fluide, avec des fulgurances poétiques (sans excès de lyrisme), Elif Shafak nous emmène dans la cité que l'on découvre "liquide", haute en couleur, à la fois orientale, occidentale, ancienne et moderne. Ce livre - j'allais dire ce film - riche en sensualité de toute sorte, à la trame originale, bien construit, parle de féminisme, mais, avant tout, d'humanisme. Joyeux et triste, à la fois. Merci à l'auteure pour cette histoire universelle. Je l'offrirai autant aux filles qu'aux garçons de la famille.
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