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sur 1471 notes
Ella, la quarantaine, est femme au foyer, mère de trois enfants adolescents, épouse "parfaite" d'un dentiste très occupé et qui sait qu'il la trompe dès que l'occasion se présente.
Etat titulaire d'un diplôme en littérature, elle décide de devenir lectrice pour un agent littéraire. Celui-ci va donc lui faire parvenir "Doux blasphème" de A. Z. Zahara, roman historique qui relatera la rencontre entre un derviche errant, Shams de Tabriz et le poète, grand philosophe Rûmi.
Shams de Tabriz, toujours de noir vêtu, est l'archétype du personnage désagréable, odieux, d'ailleurs il ne mâche pas ses mots et met toujours l'autre face à lui-même.
Rûmi, homme public, poète et philosophe étudie en permanence et prêche la bonne parole.
Cette rencontre va déboucher sur une relation très forte, où quand ils sont ensemble rien d'autre n'existe. Et cette relation va exacerber certains esprits et notamment des éminences qui ne supportent pas qu'un des leurs se laisse embarquer par les paroles d'un mendiant.
Avec la lecture de ce roman, Ella va être amenée à réfléchir sur sa vie et ce à quoi elle aspire quitte à bouleverser sa petite vie tranquille.
Dans ce roman il sera question de la quête de l'Amour, l'amour pour l'humain dans sa globalité. Et on apprend que cette quête n'est pas sans provoquer certains egos qui ont des difficultés à faire fi de leur besoin de reconnaissance, de leur quête de pouvoir, et qui ne sont pas en capacité de se remettre en question car estiment détenir le savoir et souhaite effacer celui qui pense différemment.
A mon avis ce livre devrait être étudié car il fait référence à l'absence de jugement, à l'écoute, au besoin de comprendre, à se remettre en question et à la nécessité d'accepter l'autre tel qu'il est. Il peut être un support pour tout type de relation car c'est avant tout la recherche du mieux qui importe.

C'est un vrai coup de coeur, je ne peux que le conseiller.
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Ce n'est vraiment pas le résumé éditeur qui m'a donné envie de lire ce roman! Mais bien les critiques Babelio! Et j'ai été conquise!
L'alternance entre les 2 périodes, actuelle et XIII ème siècle, même si elle est parfois un peu frustrante parce que l'on rentre dans chaque histoire et que l'on a pas envie de la quitter, rythme le récit, à la manière des derviches tourneurs, d'abord lentement, puis, de plus en plus vite !
L'occasion pour moi de découvrir ce qu'est le soufisme, il y est décrit comme un islam apaisé, basé sur l'amour, tolérant !
Un livre plein de questionnements !
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« Soufi, mon amour » est d'une beauté transcendante. Moi qui tends plus vers la spiritualité que vers la religion, j'ai été portée par la magie de ce livre. ----
La lecture de ce roman est une nourriture de l'âme, un voyage intérieur, une invitation à voir l'Amour partout autour de nous. Avec son talent de conteuse, Elif Shafak nous raconte, par chapitres alternés, deux histoires :
Celle d'Ella, mère de famille, dont la vie va basculer grâce à un livre (ou plutôt grâce à son auteur, Aziz) ; et celle de Djalâl-el-dîn Rûmi, dont la vie va basculer grâce à un derviche errant, Shams de Tabriz.
Deux rencontres, deux siècles différents, deux parcours initiatiques, mais "un" dénominateur commun : l'Amour. L'Amour pur et inconditionnel. L'Amour qui guérit et élève. L'Amour de Dieu et l'Amour pour Dieu. L'Amour du prochain et l'Amour de soi.
Cette oeuvre, riche en préceptes, en subtilités et en douceurs, est une aventure spirituelle qui vous tire vers le haut. le lecteur sait, dès le début de sa lecture, que quelque chose changera en lui et qu'il sera amené, peut-être malgré lui, à réfléchir, à douter, à se chercher, à essayer de se comprendre et surtout à s'aimer.
Dit comme ça, on dirait un roman mièvre au sentimentalisme exagéré, ALORS QUE PAS DU TOUT (enfin, si un tout petit peu 👀🤓) mais nous avons besoin, parfois, de légèreté, de mots qui nous font juste du bien, sans artifices, sans prétention littéraire. Dans un monde où tout est superficialité, hypocrisie et mensonge, nous avons besoin de l'espoir que transmettent la poésie de Rûmi, la résilience de Aziz, la volonté d'Ella et l'audace de Shams.
Ce livre résonnera longtemps en vous, tellement ses messages révèlent de la puissance et ouvrent les yeux sur des vérités que l'on n'a jamais osé accepter.
Lisez-le, vous n'allez pas en sortir indemnes.
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Prêté par Mireillle. J'ai dévoré. 2 époques, le XXI siècle et les Etats-Unis avec Ella, une américaine de 40 ans et le XIII siècle, au moyen orient avec pleins de personnages. Un chapitre, une période, un personnage. Avec Rumi, un poète voire même le poète. Je connaissais pas, bon ok, c'est visiblement comme dire que je viens de découvrir Molière. Ah le plaisir de la découverte. Merci Mireille.
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ça commence comme j'aime, avec des histoires imbriquées, des époques différentes.

D'un côté un quotidien qui pèse, la crise de la voie tracée, celle qu'on a suivie sans s'en rendre compte... Puis l'éveil : la brume se dissipe et les rayons du soleil font soudain resplendir le monde d'un éclat nouveau...

De l'autre ! L'ouverture au soufisme, à des préceptes dont on aimerait (dont j'aimerais ?) qu'ils aient vraiment participé aux fondations du monde.

Au final, l'histoire d'un grand amour, la démonstration "(qu')on ne voit bien qu'avec le coeur" comme dirait un autre de mes auteurs préférés, et un livre que je referme en voulant en savoir plus sur ses influences philosophiques, et sur l'auteur qui a su si bien m'emporter.
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Beau livre très bien écrit qui a a le mérite, malgré des passages un peu hermétiques, de tirer le lecteur vers le haut.

Une mère de famille américaine de 40 ans lit un livre, tombe amoureuse de l'auteur et divorce.

C'est l'histoire d'un derviche-soufi, vers 1245, opposant la charia des érudits à l'amour de Dieu des mystiques.

Sans doute l'auteur est_elle passionnée par son sujet et voudrait nous transmettre la beauté des poèmes de Rumi.

Pas toujours très crédible, ce derviche limite sorcier, devinant tout sauf que son mariage sera un échec???
Ou bien alors il existe une 41ème règle qui dit 'Même si tu sens que ton mariage sera un foutoir, quand le moment est là, il est là'

Bon, j'ai bien aimé le binome 'amour-poème', mais j'aime encore mieux si on y ajoute 'humour';-)
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Dans ce roman qui aborde l"amour dans tous les sens du terme, tant l'amour de Dieu, que de son prochain, l'amour filial, charnel ou spirituel, le parallèle établi entre le XIII ème siècle (avec l'histoire du poète musulman Rûmi et de sa rencontre passionnée avec le derviche errant Shams de Tabriz) et aujourd'hui, au XXI ème siècle (où Ella, quadra américaine à la vie bien rangée, en lisant le manuscrit d'un auteur inconnu, pour le compte de son employeur éditeur va être sensibilisée à la voie de l'instant présent, de la compassion, du lâcher-prise) nous prouve que malgré le temps qui passe c'est ce sentiment qui fait vivre mais aussi mourir l'humanité. Que de conflits on pourrait éviter en ce monde si cette vision des choses était plus universelle! Cette aventure spirituelle orientale pleine de poésie et de merveilleux, offre une interprétation humaniste et avisée du Coran proposée par le soufisme, cette philosophie de l'Amour, chemin initiatique de transformation intérieure aux 40 règles de vie qui nous permet également de découvrir la magie et la puissance de la danse des derviches tourneurs … Hâte de lire d'autres romans de cette auteure, notamment "La bâtarde d'Istanbul"…
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Ce livre est un des plus beaux romans d'amour qu'il m'ait été donné de lire. L'amour y est présent à chaque page et sous toutes ses formes.
On découvre dans ce roman Ella Rubinstein, 40 ans, mère de famille modèle... et femme morte d'ennui, persuadée d'être passée à côté de sa vie. Alors qu'elle prend un poste de lectrice pour un agent littéraire, elle tourne la première page d'un manuscrit signé Aziz Z. Zahara, une nouvelle aventure commence. Je ne vous en dis pas plus mais sachez simplement que le voyage sera au rendez-vous, porté par le talent de conteuse d'Elif Shafak. Un voyage qui vous mènera au XIIème siècle, au coeur du soufisme en compagnie d'un derviche errant rebelle et passionnant et de son guide spirituel, le poète bien connu Rûmî. Soufi mon amour nous invite aussi au sein d'une relation unique entre Ella et l'auteur turc du roman qui changera sa vie à tout jamais.
Un roman apaisant, qui donne de l'espoir et réchauffe le coeur ! A mettre entre toutes les mains en ce mois de février donc ;)
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Un coup de coeur pour lequel je n'aurai pas les mots… L'histoire de Rûmi et Shams est profondément marquante, dans la manière où chacun a réussi à changer l'existence de l'autre ; l'histoire d'Ella est tellement belle, dans la manière où elle a laissé cette autre histoire changer sa propre existence...
Vous trouverez ici une profonde spiritualité, une manière nouvelle de porter son regard sur le monde et les autres, un véritable plaidoyer pour le respect au-delà des différences, pour l'humanité et la paix, un message d'amour universel à chaque page…

Même si vous pensez que ce n'est pas fait pour vous, laissez-lui une chance. Laissez-vous porter par le récit, par les personnages, par leur vision de l'existence. Ce roman m'a profondément touchée, et j'espère que si vous le lisez, il saura vous toucher aussi.
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J'ai envie de lire le Coran, lecteur, et la Bible et la Torah.
J'ai envie de revêtir ma plus belle jupe et de tournoyer sur moi-même au son d'une musique entêtante, de façon à ce que les pans de mon vêtement forment autour de mon être un dessin hypnotique.

J'ai envie d'aimer, lecteur, d'aimer pour de vrai, de n'avoir plus aucun égo, d'être à la fois unique et noyée dans un tout.

J'ai envie de lire des poèmes, lecteur, des poèmes d'amour, des poèmes soufis, surtout ceux de Rûmî, aux sentences apaisantes.

Ma troisième incursion dans la littérature turque fut un délice de gourmet, lecteur. Elif Shafak fait l'aller-retour entre le passé lointain, celui des contes orientaux, et un présent ancré dans la modernité, faisant des deux un tout unique et indissociable, d'une poésie sage et proportionnée.

Qu'il est doux de s'endormir auprès de Shams...
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