Wilt, tome 2 : Comment se débarrasser d'un crocodile, de terroristes et d'une jeune fille au pair

Même critique que pour le un.

Un régal, dans un humour burlesque, décapant, méchant mais moral. Lire Tom Sharpe c'est suivre une cure détox.

Excellent tome, on retrouve Henry Wilt dans des super aventures, pour un homme si normal il lui en arrive des choses. Un condensé d'humour et d'aventure pour ce tome. Les passages du rosier et de la prise d'otage à la fin sont vraiment savoureux. Je n'avais pas autant rit en lisant un livre depuis bien longtemps. Mon personnage préféré restera Eva en Terminator jalousie, amoureuse de son cher HENRY et protectrice de sa petite famille. J'adore aussi les quatre petites à la langue bien pendue.

Pour finir, je dirai que j'ai préféré ce tome.

déjà moins hilarant que le premier tome

Henry Wilt se laisse encore embarquer dans une histoire rocambolesque, où il est question de sodomie d'un crocodile (heureusement en plastique), de bobos sur le zizi et d'une progéniture hystérique dont les ravages sur sa vie bien tranquille sont démultipliés à la puissance 4.Dans ce volet, Tom Sharpe s'attaque avec délectation aux lubies écologiques de la femme de Wilt, l'énorme Eva. Quand on pense que le livre a été écrit en 1978, cela peut surprendre, tant le sujet est d'actualité. Un livre pas du tout Grenello-compatible et bien incorrect.Succulent

J'ai lu ce tome 2 des chroniques de la famille Wilt dans la foulée du tome 1, et nous restons dans le même univers réaliste, outré et loufoque qui laisse stupéfait et en manque d'une suite ...
La famille Wilt est maintenant dotée de quadruplées, sur le modèle de leur mère mais équipées apparemment de l'esprit frondeur (quand il le faut) de leur père. le sujet de l'intrigue est un groupe de terroristes internationaux installés, sous l'apparence de locataires tranquilles, dans la maison familiale. Les conséquences prennent bien sûr des proportions amplifiées au-delà de ce qu'on pourrait imaginer, avec le piment de l'absurde qui caractérise l'oeuvre de Tom Sharpe.
On retrouve avec plaisir les protagonistes du tome précédent: Henry et Eva bien sûr, mais aussi le commissaire Flint, toujours plus perdu dès que la famille Wilt est impliquée.
Un régal d'humour britannique, Monthy Python et Wodehouse à la fois ...

Ce livre 2 est au moins aussi déjanté que Wilt 1, ce qui n'est pas peu dire. Lorsque Henry Wilt, ce petit bonhomme qui n'aspire qu'à la tranquillité arrive quelque part, on peut être certain de deux choses : un évènement inattendu va se produire, et Wilt va réagir d'une manière qui lui est propre et que le cartésianisme réprouve.
Ensuite son talent inné pour l'embrouille va faire que chaque justification, chaque action supplémentaire, ne feront qu'aggraver les choses. En résumé Henry Wilt est quelqu'un que l'on ne voudrait surtout pas rencontrer en vrai mais dont on adore lire les histoires.

Et bien, je ne m'attendais pas à une seconde moitié de ce genre ! Après une première moitié assez lente centrée sur le crocodile, pas le temps de s'ennuyer avec la jeune fille au pair. Chapeau aux quatre petites filles et à leur vieille voisine qui m'ont bien fait rire !

Quelques passages drôles, quelques répliques bien pensées mais des situations ubuesques difficiles à imaginer, un humour forcé, des dialogues soporifiques. Je ne poursuivrai pas la série des Wilt.

Ceux qui ont manqué le premier épisode pourront se rattraper en jouant à la poupée par ici.

Les autres seront soulagés d'apprendre que notre héros a fait du chemin. D'abord un poste de direction, puis une nouvelle maison, plus grande, dans un quartier chic, pour une famille agrandie par l'arrivée de quadruplées remarquablement vives d'esprit.

La nonchalance de Wilt a même fini par avoir la peau du Harpic (dont la pub fleurit sur certains blogs en ce moment, la coïncidence m'a fait sourire) puisque la toujours aussi efficace Mme Wilt s'est mise au vert et aux sanitaires écolos et explosifs.

Le début ne s'annonçait pas mauvais: usage de croco à des fins pornographiques, désagréables conséquences, en sortant ivre mort d'un pub, en pleine nuit, d'une envie pressante d'uriner dans ce qui devait être un buisson et s'avéra un rosier généreux sur les épines.

Mais l'ambiance s'est rapidement gâtée dans ce qui constitue l'intrigue principale: La maisonnée de Wilt est prise en otage, fillettes comprises. La suite est prévisible: les gamines sont affreuses, elles hurlent, n'ont peur de rien, Mme Wilt rêve de rentrer, les terroristes de sortir...

Non seulement ce n'était plus drôle, mais à certains moments j'étais si sérieuse, presque tendue que je me suis crue dans un mauvais polar.

J'admire la propension de Wilt à payer de sa personne, se sacrifiant pour occuper la demoiselle au pair, à contre coeur, lui qui n'est pas porté sur la chose, ou si peu. Si sérieux. Si peu câlin, cet homme là. Mais paraît que ça se monnaye (moi j'ai pas les moyens)... ou alors j'ai pas tout compris, ce qui ne me surprendrait pas.
Lien : http://talememore.hautetfort..