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3,64

sur 143 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je ne suis pas particulièrement adepte de thrillers fantastiques, mais bon, celui-ci parle de cartographie et est édité chez Albin Michel Imaginaire, deux bonnes raisons de me laisser convaincre malgré tout. Malheureusement, ça n'a pas suffi à m'emporter.

Nell Young apprend la mort de son père, un célèbre cartographe de la New York Public Library. En fouillant ses affaires, elle découvre une vieille carte routière a priori insignifiante – mais qui a été la cause de son renvoi de la NYPL et de la rupture complète de ses liens avec son père. Peu à peu, elle découvre les secrets que recèle cet étrange document et, par extension, ceux que dissimulait son père.

Alors, que dire… je crois que j'ai éprouvé la même chose qu'avec La Sphère, de Gregory Benford : le sentiment d'explorer un sujet passionnant, traité au travers d'une histoire pas franchement intéressante. C'est peut-être parce que les codes du thriller ne me rejoignent pas plus que ça, mais j'ai été agacée par de nombreux éléments : des personnages plus bidimensionnels que les cartes qu'iels étudient, des maladresses de narration (on veut une conversation entre A et B, mais A discute déjà avec C? Pas de problème, C doit aller boire un café de toute urgence… quatre fois de suite), une romance plate et insipide, un antagoniste dont on devine l'identité dès son apparition, mais dont les buts sont complètement nébuleux, et des incohérences dans la résolution

C'est frustrant, parce qu'il y a des éléments intéressants, notamment sur le sujet du pouvoir prescriptif des cartes, et sur l'évolution des technologies qui bouleverse la façon dont on les conçoit/perçoit. L'anecdote de cartographie à propos des campements fantômes, que l'autrice détaille à la fin et sur laquelle elle a basé toute son histoire, est absolument fascinante. Sur le plan narratif, j'ai aimé les chapitres flashbacks et leurs points de vue variés qui éclairent peu à peu le mystère, ils sont bien intégrés à l'histoire et lui donnent un certain rythme. Ça n'a pas réussi à sauver l'ensemble, mais je n'ai pas passé un mauvais moment malgré tout.

Je crois que c'est ma première vraie déception chez Albin Michel Imaginaire. Jusqu'alors, même mes lectures plus mitigées m'ont donné l'impression d'être objectivement de très bonne qualité, alors que là, j'ai du mal à comprendre l'engouement général. Peut-être que je me laisserai tenter un jour par le livre de M pour voir si cela va me réconcilier avec l'autrice.
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Les Cartographes c'est l'autrice du Livre de M, ce roman ambitieux, touchant et fou, ce véritable coup de coeur apocalyptique que j'avais eu il y a quelques mois. C'est donc avec joie et fébrilité que je me suis lancée dans son nouveau et deuxième roman généreusement envoyé en avant-première par @albinmichelimaginaire (merci encore).

Ô déception quand tu nous tiens !
Car finalement ici point de plume singulière et d'excentricité stylistique, nous sommes loin de la fable onirique et surprenante du premier roman de l'autrice. Je ressors de cette lecture globalement déçue, presque attristée d'avoir pu penser qu'il pourrait équivaloir voire surpasser M.

J'avais sans doute placé la barre trop haut, je le conçois. J'espérais tant être à nouveau transportée par toutes ces émotions tourbillonnantes. Après tout le roman n'est pas mauvais (même s'il n'a rien d'exceptionnel) mais je n'ai pas été électrisée, je n'ai pas retrouvé l'âme magique produite par l'autrice dans son autre roman, ni ce style unique, ni cette écriture étonnante à l'effet magnétique. Par ailleurs finalement ce bouquin c'est davantage un thriller ou une enquête policière plutôt qu'un roman rattaché à la littérature de l'imaginaire. Bon il y a bien une légère touche de fantastique, mais bien légère la touche, et il est vrai que ce n'est pas ce à quoi je m'attendais.

Qu'à cela ne tienne, objectivement Les Cartographes c'est aussi une très bonne histoire grâce à une thématique centrale hyper attrayante. Qui n'est pas un fervent amateur de cartes ici ? de livres poussiéreux, de sublimes bibliothèques, de bars clandestins ? le début était donc prometteur, nous étions projetés dans un New York contemporain à la New York Public Library (NYPL), un de mes endroits préférés sur terre. Quel plaisir de la redécouvrir à travers ce récit et de déambuler à nouveau dans ce NYC tant aimé, de revoir ses rues, d'humer ses odeurs, d'entendre son éternel vrombissement…

Tous les ingrédients étaient donc présents pour en faire un roman d'exception et pourtant je n'ai pas été emballée plus que ça. Les coupables ? Trop de longueurs, des redondances et surtout des relations entre personnages d'une niaiserie sans nom. On est loin, mais loin, de ces personnages profonds et travaillés, de ces émotions reçues comme des énormes claques et de cette petite larme versée à la toute fin dans M.

Bon j'exagère sans doute, il se lit plutôt bien, l'intrigue est intéressante voire par moment presque palpitante : se joindre à Nell pour tenter d'élucider l'énigme de la carte c'était plutôt plaisant, mais, dans son ensemble, je l'ai trouvé fade et sans surprise. Et puis quel dommage que ce livre soit finalement réduit à cette fin abracadabrante et à cette espèce d'amourette mièvre et sans valeur ajoutée.

En bref pour moi c'est plutôt un flop, mais je vous en conjure lisez le Livre de M !

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zut, il y a plein de détails que je n'ai pas compris dans ce livre, et je ne comprends pas les raisons du fond de l histoire. Pourquoi diable ? Ça me semble tellement illogique. Enfin j'ai beaucoup aimé apprendre la façon dont les cartographes s'assurent que leurs cartes ne seront pas volées, oui.
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Les cartographes de Peng Shepherd est un thriller fantastique au suspens bien mené. La narration de l'autrice a un rythme soutenu et je ne me suis pas ennuyée lors de ma lecture. le roman se lit facilement et pourra plaire autant aux habitués de la littérature de l'imaginaire qu'aux novices dans ce genre.

J'ai aimé suivre l'intrigue et le mystère qui entourait la carte, à l'allure banale, de Nell. le suspens est prenant et j'avais envie de tourner les pages de chaque chapitre. Etrangement, je n'ai pas réussi à bien comprendre les motivations de certains personnages. Leurs actions me paraissaient parfois incohérentes, voire uniquement existantes pour servir l'intrigue, ce qui m'a empêché de pleinement apprécier le dénouement de l'histoire.

Ce roman est une lecture divertissante. Je l'ai lu avec plaisir, bien que je ne me sois pas vraiment attachée aux personnages.

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J'ai beaucoup aimé le premier roman de l'auteure et je ne peux qu'imaginer combien il est dur d'écrire. Mon souci, ici a que j'ai, dès les premières pages, deviné le coupable. Donc du point de vue suspense, ce n'était pas idéal. L'idée est intéressante même si la notion de mondes parallèles n'est plus une nouveauté : que savons-nous de la réalité ? Je regrette d'autant plus que j'aime beaucoup cette collection de chez Albin Michel. J'ai du mal à comprendre l'enthousiasme des critiques. Je dois vieillir. Ceci étant je l'ai lu jusqu'à la fin, ce roman et je continuerai à suivre l'auteure. C'est vrai que c'est si beau une carte, pour moi qui adore me perdre.
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Une lecture agréablement fluide qui nous immerge dans le monde fascinant des cartes. L'introduction subtile et tardive du fantastique renforce une sensation de réalisme, donnant au livre une dimension presque palpable. le récit alterne habilement entre les aventures d'un groupe de cartographes enveloppés de mystère et les découvertes intrigantes de Nell. Cependant, la conclusion semble précipitée, laissant le lecteur sur sa faim et le personnage du méchant torturé est très cliché. Certains rebondissements de l'intrigue peuvent être anticipés par le lecteur. Malgré ces quelques bémols, "Les cartographes" de Peng Shepherd demeure une oeuvre captivante qui se dévore
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L'idée de base est très intéressante, mais le développement est long, les personnages trop creux, la découverte progressive des différents éléments est trop lente, bref, aurait mérité de devenir une nouvelle. Philip K Dick aurait pu faire quelque chose de très bien sur le sujet - si il ne l'a pas déjà fait ?
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