Je songeai que même si la vie pouvait se montrer horrible et sidérante, terrible et tragique, elle était aussi pleine de moments d'une beauté bouleversante.
Tu possède le genre de beauté qui pousse un homme a déclarer des guerres et à mettre des villages à sac pour punir ceux qui ont osé te regarder
Ce second tome, contrairement au premier n'aura pas été un coup de cœur, mais je l'ai quand même adoré. Ici, nous retrouvons Calder & Eden, trois années plus tard, après les atrocités d'Acadie. Nos héros, tentant de se reconstruire et de faire la paix avec le passé. J'ai bien aimé le fait qu'ils sont adulte aussi. Calder en tant que peintre/artiste, j'ai adoré. J'adore les personnages masculins dans les romans qui ont du talent. Cela me rends admiratif d'eux. J'ai bien aimé le fait qu'Eden retrouve Calder et qu'ils reviennent ensemble, plus fort que jamais. Ensemble, ils sont quand même résolu le mystère autour du père de Calder, même si j'avoue que c'est un sacré vieux hibou aigrie, lol. Malgré cela, je suis content qu'ils puissent avoir un super Happy End grâce a un épilogue aussi lumineux que brillant.
Ce que je retiens de ce tome 2, c'est qu'on fini par comprendre que Calder & Eden sont des âmes sœurs qui étaient destiné a l'un et l'autre depuis le début, et que malgré ce qui sont vécus ensemble, l'amour triomphe toujours.
En conclusion, Mia Sheridan nous a écrit une superbe duologie qui vaut d'être lu, au moins une fois, et si vous cherchez un peu d'originalité, ou aimer les romances sur fond de religion/philosophie, avec des personnages un peu torturé, écorché vif, cherchant a se réconcilier avec leurs passés et aussi eux mêmes, cette duologie est faites pour vous. Mia Sheridan, je l'adore et je pense qu'elle va devenir une de mes autrices chouchou.
— Tu es douloureusement magnifique, chuchota-t-il.
— Ce n'est pas censé être douloureux, répondis-je en riant.
— Ça l'est. (Il repoussa ma frange.) Tu possèdes le genre de beauté qui pousse un homme à déclarer des guerres et à mettre des villages à sac pour punir ceux qui ont osé te regarder.
Mon cœur manqua un battement.
— Inutile de piller quoi que ce soit. Je t'appartiens. Je suis à toi depuis la nuit des temps.
— Je m'occuperai de ça plus tard. Tu m'as promis un rendez-vous, Calder Raynes, dit-elle en souriant. Ce sera mon premier, tu sais.
— Je suis toutes tes premières fois, murmurai-je, et je serai toutes tes dernières.
— Et je serai toutes les tiennes, chuchota-t-elle.
Là, immobile avec ma famille, je compris que la beauté avait gagné, finalement. Elle était partout sous nos yeux. Et quand nous nous éloignâmes d'Acadie, c'est la beauté que nous attachâmes à nos cœurs.
Nous nous embrassâmes en pleurant et en riant en même temps. Mon cœur était sur le point d'exploser de bonheur et de soulagement.
Oh, Calder. J'avais le cœur brisé et je n'osais imaginer l'état du sien.
Il aurait pu vivre 99 ans sans tourner la page, n'oublie jamais ça.
— Je t'aime, Caramel. Tu as un cœur magnifique. Et peut-être que parfois tu as l'impression que c'est chaotique, parce que la vie est comme ça, mais pour moi, tu es la beauté née du chaos.
Calder poussa un soupir et pose le front contre le mien.
— Je t'aime, Belle-de-jour. C'est ton cœur qui m'a toujours gardé en vie. Ton amour. Ta douceur. Je t'ai peinte pour te maintenir en vie, et c'est ce qui m'a permis de survivre.