Suzuran

Un joli titre, une belle couverture, une promesse d'évasion et une maison d'édition que j'affectionne mais la déception est là.

Un style délicat et simple mais un scénario quelque peu alambiqué. Les faits nous sont relatés sans réelle substance, telle une fatalité à laquelle il convient de se résigner.

J'ai regretté cette absence d'écho qui ne m'a pas permis de me lier aux personnages, de vivre cette histoire à leurs côtés. Les émotions sont très vite relayées, tendant à rendre l'ensemble du récit factuel.

Est-ce lié à une culture de la pudeur ?

Je salue néanmoins une certaine poésie autour de l'art de la poterie.

Une écriture dépouillée, beaucoup de retenue, c'est ce que je retiens de ce court roman qui fleure bon la culture japonaise. Tout y est : l'art de l'ikebana, la poterie portée au rang d'Art, la délicatesse des clochettes du muguet (Suzuran), des sentiments qui sont passionnés mais jamais ou très peu exprimés. Anzu n'a eu que des échecs sentimentaux mais s'en est très bien remise car elle s'exprime divinement par l'art de la céramique et grâce à son fils et a conquis son indépendance en divorçant. Elle a une soeur qui lui vole partout la vedette jusqu'au jour de sa rencontre avec Yûji.
bon, je m'arrête là pour ne pas spolier mais, si j'ai apprécié bien sûr l'écriture qui rend très bien la sobriété, la retenue japonaise, l'histoire terriblement fleur bleue m'a laissée de glace. Ne vous y trompez pas, j'aime les histoires romantiques à souhait parfois ! Mais là, dans ce contexte, je n'ai pas adhéré, la fin est vraiment... trop. Dommage.

jolie petite histoire. Très ancrée dans la culture japonaise et les relations qu'ils entretiennent. Comme j'aime bien cette culture c'est toujours intéressant à lire.

Malheureusement, je pense que je suis passée totalement à côté de ce roman.

L'écriture est minimaliste, reposante, et promettait un livre doux. Mais l'histoire m'a totalement prise de court. Je pensais m'immerger dans la vie d'une petite ville et d'une artiste, j'avais hâte de découvrir ces moments tournés vers la poterie et emprunts de simplicité. Mais le coeur du roman se situe plutôt autour d'histoires d'amours et de tromperies, et aux retournements de situations que j'ai, honnêtement, trouvés absurdes et un peu clichés. Pas ma tasse de thé !

Le roman démarrait bien et avait tout pour me plaire au début : écriture fluide, éloge de l'art (ici poterie), personnages féminins aux parcours de vie chaotiques.
Malheureusement, l'intrigue devient peu à peu gnangnante, fleur bleur au possible et les invraisemblances s'accumulent ! Dommage !