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EAN : 9782330151232
160 pages
Actes Sud (05/05/2021)
4.15/5   631 notes
Résumé :
Tetsuo et Fujiko Niré vivent en maison de retraite depuis que, quelques années auparavant, Fujiko a commencé à développer des symptômes de la maladie d’Alzheimer. Ils ont uni leurs destins il y a plus de quarante ans, par le biais d’un mariage arrangé, ont fondé une famille et ont vécu ensemble une vie tranquille.
Quand elle se réveille ce matin-là, Fujiko ne reconnaît pas son époux. D’abord en grand désarroi, Tetsuo entreprend finalement de reconquérir celle... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (126) Voir plus Ajouter une critique
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Dans le deuxième roman du nouveau cycle d'Aki Shimazaki on retrouve les parents des deux soeurs de Suzuran. La maman ayant la maladie d'Alzheimer, le vieux couple a emménagé dans “ une résidence pour aînés “ et leur maison rachetée par leur fille Anzu qui s'était remariée avec le fiancé de sa soeur décédée. le livre débute avec une scène tragique où la vieille dame un beau matin ne reconnaît plus son mari et paniquée va retrouver le personnel pour leur rapporter qu'un inconnu dort dans sa chambre.......La vieillesse et tout son lot de défaillance mentale et corporelle qui l'accompagne , est déployée ici par l'écrivaine avec beaucoup de finesse et de légèreté avec en prime la révélation de lourds secrets personnels de chacun des conjoints. Étrangement la maladie de la mère semble presque une délivrance pour cette dernière qui a oublié tout un passé pour ne se raccrocher qu'à un seul événement fatidique.

Comme toujours chez Shimazaki nous avons un symbole, cette fois-ci pas de fleur, mais une bête, "Abura-zémi ", une espèce de cigale, pour laquelle la vieille dame dans sa jeunesse avait composé une chanson, qui résume parfaitement son passé et son présent,

" Sémi, sémi, sémi, où te caches-tu ?
Après tant d'années sous terre
Tu n'as que quelques semaines à l'air
As-tu de la nostalgie pour ton long passé
Dans le noir "

C'est simple, beau, triste. Comme toujours lire Shimazaki est un plaisir de lecture pour moi. Et pour finir sur une note un peu plus gaie, la morale de l'histoire :
Mesdames si vous êtes mariée et avez moins de quarante ans, les nuits de pleine lune évitez d'aller seule au concert ou au théâtre 😁!
Vive la prochaine épisode !
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Une longue vie commune peut être chargée de secrets inavoués que les maladies de la vieillesse révèlent inopinément. Ainsi Fujiko, atteinte de la maladie d'Alzheimer, avoue à son mari, Tetsuo, une très ancienne liaison d'un soir et qu'elle se savait trompée par lui. Des révélations qui plongent celui-ci dans un monde de perplexité et remettent en cause le vieux couple. D'autant que bientôt Fujiko ne reconnaît plus Tetsuo le prenant pour son fiancé et exige une séparation de leur espace de sommeil.

Aki Shimazaki en montrant à quel point la vieillesse n'est pas forcément un moment de sérénité est proche d'une réalité que chacun peut vivre avec ses parents vieillissant et malades. Une forme de violence pour un vieux couple et pour son entourage susceptible de bouleverser toute une famille et d'imposer de nouveaux codes de fonctionnement, mais aussi de faire naître un véritable amour enfin libéré de ses malentendus. Un amour à l'image de l'abura zémi, une cigale dont les larves restent longtemps enfouies avant de s'envoler pour un mois seulement, évoquant ainsi l'éphémère de la vie. Sans aucun doute, comme les précédents, un deuxième opus d'une nouvelle série poétique et touchant à l'essentiel.
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« Sémi » est le deuxième volet du nouveau cycle d'histoires courtes d'Aki Shimazaki, entamé l'année dernière avec « Suzuran »… qu'il n'est d'ailleurs pas nécessaire d'avoir lu avant d'entamer celui-ci.

Mariés depuis cinquante ans, Tetsuo et Fujiko vivent dorénavant dans une résidence pour personnes âgées. Souffrant de la maladie d'Alzheimer, Fujiko se réveille un matin en prenant son mari pour son fiancé. Un saut dans le temps qui va progressivement mettre à jour des secrets profondément enfouis…

Avec « Sémi » Aki Shimazaki propose un regard original sur cette maladie neurodégénérative habituellement présentée comme une tragédie de fin de vie, mais offrant ici également une opportunité de réparer les blessures du passé, ainsi qu'une seconde chance à leur amour.

A l'instar de sa pentalogie « le poids des secrets », Aki Shimazaki lève à nouveau le voile sur des secrets de famille, tout en faisant le lien avec la nature dès la couverture, à l'image de cette cigale dont les larves demeurent durant des années sous terre, parfois jusqu'à quinze ans, pour ne finalement déployer leurs ailes que durant un bref instant…

Cette superbe métaphore, évoquant l'éphémérité de leur amour finalement libérée après avoir été enfouis sous de lourds secrets durant tant d'années, s'installe au diapason de l'écriture délicate et poétique d'Aki Shimazaki.

Un récit plein d'humanité qui déborde de cette poésie et sobriété propre à la culture nippone.
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Je suis tombée sous le charme de cette auteure québécoise d'origine japonaise avec sa première pentalogie « le poids des secrets ». J'ai lu les tomes, bien sagement, dans l'ordre, même si les romans d'Aki Shimazaki ont la particularité de se lire indépendamment les uns des autres et donc dans le désordre, au gré des envies du lecteur.

Pour ce quatrième cycle romanesque, j'ai donc décidé d'être plus dissipée et de les lire dans le désordre et de commencer par « Semi », le deuxième tome.
Pourquoi avoir commencé par celui-ci ? Tout simplement parce que j'ai été attirée par la douceur qui imprègne sa couverture et par le chant des cigales, annonciatrices de l'été tant attendu.
*
"Semi" désigne en japonais la cigale. Les insectes ont une place importante dans la culture japonaise. Apparentées à l'été, les cigales symbolisent la vanité et le caractère éphémère de la vie.

« Sémi, sémi, sémi, où te caches-tu ?
Après tant d'années sous terre
Tu n'as que quelques semaines à l'air
As-tu de la nostalgie pour ton long passé
Dans le noir ? »

Le grillon nous accompagne tout au long de ce court et magnifique récit, bruissant de ses ailes dans les arbres de la résidence.
*
C'est une histoire très touchante que nous raconte Aki Shimazaki, celle d'un vieil homme qui assiste, impuissant, au déclin de sa femme qui perd progressivement la mémoire.
Après cinquante ans de vie commune, Tetsuo et Fujiko vivent désormais dans une maison de retraite spécialisée car Fujiko, atteinte de la maladie d'Alzheimer, nécessite un accompagnement particulier.
Toutes ces années de mariage se délient progressivement mais inexorablement, comme si rien n'avait existé.
« L'été approche de sa fin, la saison des cigales aussi. »

Et puis, un jour, Fujiko ne reconnaît plus Tetsuo.
Elle n'a plus aucun souvenir de sa vie conjugale.
Commence alors une autre relation et un nouveau départ dans la vie.
« Vivre, qu'est-ce que c'est pour vous ? … Pour moi, c'est aimer et être aimé. »
*
Ce qui est étonnant, c'est la sélectivité de sa mémoire.
Elle a oublié les moments les plus importants de sa vie, mais elle garde en mémoire certaines choses apprises durant son enfance. Ainsi, elle reconnaît les animaux à leur chant. Elle peut également parler des cigales.
« Je songe à ce qu'elle m'a appris à propos des abura-zémi. Ces cigales vivent sous terre cinq ou six ans, puis un mois à l'air si elles ont de la chance. Un mois, c'est bien court, mais cela équivaut peut-être à quatre-vingts ans pour un humain. »
*
J'ai aimé le regard bienveillant et affectueux que porte cet homme à sa femme, son amour, sa détresse, ses peurs.

La plume délicate, poétique et toute en nuance de l'auteure fait merveille pour traduire les émotions et les sentiments. Avec beaucoup de sensibilité et d'empathie, Aki Shimazaki apporte une vision positive de la maladie et de la fin de vie. Il se dégage beaucoup de douceur et de sérénité par son écriture simple, délicate, subtile, épurée.
*
Les thèmes que l'auteure aborde dans ce récit intimiste font écho à ceux du premier cycle.
Aki Shimazaki excelle à nous parler de ces parcours de vie, de ces drames intimes. Elle aime construire des personnages complexes qui laissent entrapercevoir leurs failles et leurs secrets. Les silences, les non-dits et les mensonges ressurgissent malgré tout. Mais il est parfois préférable de garder secrètes certaines vérités.

C'est également l'occasion de percevoir quelques aspects de la culture japonaise, très codifiée et très respectueuse des convenances.

« Une scène me revient à l'esprit. Nous avions la cinquantaine. Un après-midi, nous nous promenions sur la plage, quand Fujiko m'a pris le bras. Surpris, j'ai regardé les gens autour de nous. J'ai chuchoté : “C'est gênant, en public.” »
*
Pour conclure, j'ai été touchée par cette histoire, par ce vieux couple. Je referme ce second tome, séduite par cette nouvelle série.

« le chant des cigales ne laisse rien transparaître de leur mort prochaine. »
Matsuo Basho
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Un vrai bonheur à lire ce livre. Même si "Sémi" est le second cycle romanesque "Une clochette sans battant", de l'autrice après le titre "Suzuran" il peut se lire indépendamment. Une vraie bulle de bien-être se dégage de ce roman.Ces temps-ci, je suis tombé sur plusieurs romans qui ne m'accrochais pas, je me suis même demandé si mon envie de lire était en cause, c'est dire...
Mais j'en reviens à ce bouquin qui m'a enchanté. Pourtant le thème n'est pas drôle. Un couple de retraités, vivent en résidence au Japon. Testuo veille sur la santé de sa femme qui souffre de la maladie d'Alzheimer. Mais le récit n'est pas triste, quelques drôleries, ça et là, s'inscrivent dans le récit. Un jour, Fujiko ne reconnaît plus son mari et se plaint à la réception de la maison de retraite qu'un homme est venu dans sa chambre. Cet homme n'est que Testuo son époux. Une seule alternative peut la calmer, l'infirmière lui fait croire que c'est son fiancé.
Ce qui m'a plu dans cette histoire, c'est que l'air de rien, Testuo va apprendre des choses sur sa femme qu'il ne connaissait pas. Sous cette lecture qui peut paraître lente et sereine, se cache une certaine dynamique des thématiques abordées. Je ne vous en dirais pas plus.
Une belle découverte que je vous recommande vivement.
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critiques presse (4)
Lexpress
09 janvier 2022
Sémi est une superbe manière d'entrer dans l'oeuvre de cette romancière qui vit au Québec depuis les années 1980 et écrit en français.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LaPresse
14 juin 2021
L'écrivaine montréalaise d'origine japonaise aime les longs cycles romanesques où, dans chaque partie, elle s'attaque à un sujet précis et le décortique jusqu'au moindre détail.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LaCroix
03 juin 2021
Dans ce nouveau roman de l’écrivaine japonaise francophone Aki Shimazaki, la maladie d’Alzheimer vient foudroyer la quiétude d’un couple âgé à la retraite. Alors l’époux entreprend de reconquérir sa fiancée qui ne le reconnaît plus…
Lire la critique sur le site : LaCroix
Culturebox
26 mai 2021
"Sémi", deuxième opus du nouveau cycle romanesque de la romancière québécoise d'origine japonaise Aki Shimazaki évoque avec un regard décalé la maladie d'Alzheimer, comme un agent révélateur de la vérité, et de l'amour.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
Je bâille. En me retournant, je suis surpris. Fujiko se tient debout au pied de mon lit. Elle est en chemise de nuit. Depuis l'installation des paravents elle n'est jamais entrée dans mon coin. Est-elle mon épouse ou ma fiancée ?
- Tetsuo-san...
- Oui... réponds-je en réalisant qu'elle me prend toujours pour son fiancé.
- J'ai un présent pour vous. Pourriez-vous l'accepter ?
- Bien sûr, Fujiko-san.
- Attendez un moment, s'il vous plaît.
Elle repasse de son côté et revient avec quelque chose de coloré. Je me redresse. Elle me le tends précieusement. C'est un joli patchwork. Je comprends tout de suite qu'elle l'a fabriqué avec ses carrés au crochet. Elle m'aide à le déplier et à l'étaler sur ma couverture. C'est un couvre-lit. Rouge, bleu, jaune, blanc, rose, violet.... Ces couleurs me réveillent complètement.
- Que c'est beau, Fujiko-san ! Merci.
Elle se frotte les yeux.
- Je l'ai terminé ce matin.
- Avez-vous travaillé toute la nuit ?
- Oui
- Vous devez être fatiguée maintenant ?
- Oui, j'ai sommeil.
Malgré moi, je soulève mon drap.
- Venez, Fujiko-san.
Soudain, son regard brille. Son expression est celle d'une fille dans la fleur de sa jeunesse. Elle se glisse gauchement sous mes draps et enfouit son visage dans mon cou. Je la serre dans mes bras. Elle reste immobile. Doucement, je caresse ses cheveux gris. Elle ferme les yeux. Des larmes en coulent. Je chuchote à son oreille :
- Fixons la date du mariage.
Elle hoche la tête et s'endort.
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Jiii… jiii… jiii… Une cigale stridule. Fujiko lève les yeux vers le haut de l’arbre :
— Cet abura-zémi est tout seul.
Nous nous taisons. Au bout d’un moment, je lui demande :
— Comment un si petit insecte peut-il crier si fort ?
— Il ne crie pas, Tetsuo-san. Il frotte ses ailes et ça fait vibrer son ventre, comme un diapason.
— Ah bon ? Je ne savais pas.
Je suis frappé par son explication précise. Elle reprend :
— Il tente d’attirer une femelle. Espérons qu’il en trouvera une.
— Les cigales qui chantent sont-elles des mâles ?
Fujiko hoche la tête. Je continue :
— Ces insectes sont donc comme nous. Ils se rencontrent pour pouvoir se reproduire.
Elle ne réagit pas. Je songe à ce qu’elle m’a appris à propos des abura-zémi. Ces cigales vivent sous terre cinq ou six ans, puis un mois à l’air si elles ont de la chance. Un mois, c’est bien court, mais cela équivaut peut-être à quatre-vingts ans pour un humain. Fujiko scrute de nouveau le haut de l’arbre :
— Cette cigale mourra bientôt.
— C’est la vie. Nous sommes pareils.
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— Aux États-Unis, il y a des cigales dont les larves vivent enfouies dix-sept ans.
Je m’exclame :
— Si longtemps !
— Elles sortent toutes en même temps. Près de New York, des milliards de cigales chantent ensemble.
Des milliards ? Ce nombre me semble exagéré, mais je m’abstiens de commenter. Elle poursuit :
— Si elles ont de la chance, elles survivent un mois à l’air, comme les autres espèces. Les femelles meurent après avoir pondu.
— Dix-sept ans sous le sol et seulement un mois au-dessus ? C’est pitoyable ! 
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- Quand maman a appris mon mariage, elle m'a dit quelque chose de significatif.
- A propos de quoi ?
- De sa vie avec toi dans l'avenir. Aimerais-tu l'entendre ?
- Pourquoi pas ?
Nobuki me répète les paroles de sa mère :
-"Ton père et moi n'avons pas grand-chose en commun. J'ai l'impression d'avoir vécu seulement pour nos enfants et mes beaux-parents. Et maintenant, il n'y a que nous à la maison. Je ne sais pas comment se passera le reste de notre vie. Je souhaite vraiment que toi et ta femme habitiez avec nous et que je m'occupe de tes enfants..."
je suis embarrassé :
- Ta mère t'a dit ça ?
Il hoche la tête. Je réfléchis. En effet, Fujiko insistait pour que nous cohabitions avec la famille de notre fils."Mon chéri, nous avons pris soin de tes parents jusqu'à leur mort. Ils étaient très heureux auprès de leurs petits-enfants. Nobuki est héritier, comme tu l'étais. Il faut qu'il vive avec nous". C'était ce que j'espérais aussi, mais notre fils refusait.
- Qu'as-tu répondu à ta mère ?
- Ce n'est pas bon que tu t'occupes de mes enfants pour éviter ton problème conjugal. Trouvez quelque chose qui vous amuse ensemble."
Je ne sais que dire. Il ajoute :
- Puis maman m'a avoué : "Honnêtement, je pense vivre séparée de ton père". Et, peu après cette confidence, elle a commencé à développer des symptômes de confusion.
Je reste silencieux tout en cachant mon trouble.
Il reprend :
- Désolé, papa, si cette histoire t'ennuie. Je souhaite simplement que maman vive plus heureuse avec toi, même si elle n'a plus de souvenir de toi comme son mari.
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Ma femme me demande :
— Vivre, qu’est-ce que c’est pour vous ?
Son expression est grave. Un instant, j’oublie qu’elle est atteinte d’alzheimer.
— Fujiko-san, c’est une grande question philosophique. Trop vaste pour y répondre en quel­­ques mots. Qu’en pensez-vous ?
— Pour moi, c’est aimer et être aimé. 
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