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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Anzu, trente cinq ans, divorcée, mère d'un garçon de dix ans.
Artiste, elle a la chance de vivre selon ce principe de Confucius :
« Choisissez un travail que vous aimez et vous n'aurez pas à travailler un seul jour de votre vie. »
Ses parents septuagénaires s'apprêtent à entrer en maison de retraite, et sa soeur va bientôt se marier pour la première fois, à la veille de ses quarante ans, après avoir multiplié les aventures.
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J'ai lu les deux premières pentalogies de cette auteur, tantôt touchée par son élégance sobre, tantôt agacée par une simplicité confinant à la niaiserie.
Les phrases sont courtes et descriptives, pour un récit très factuel. Ici, les personnages m'ont semblé sans nuances (ouh la vilaine soeur), tout s'enchaîne sans grande surprise, et le pire comme le meilleur tombent à point nommé, comme pour redresser les torts et rétablir l'équilibre.
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Je poursuis néanmoins cette série, car les thématiques de 'Sémi' m'intéressent davantage. J'espère être moins déçue.
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Ce court roman me laisse sur une impression mitigée et donc une déception.

Pourtant j'ai aimé me retrouver au Japon au pied du mont Daizen dans cette petite ville tranquille près de la mer. J'ai partagé avec plaisir la vie calme d'Anzu jeune trentenaire vivant seule avec son fils. Surtout, j'ai adoré la regarder travailler la terrre, modeler des contenants pour l'ikébana aux lignes épurées aux couleurs délicates, utiliser les techniques ancestrales pour l'émaillage et la cuisson. Aki Shimaziki sait à merveille, créer autour de cet artisanat une ambiance sereine grâce à une écriture sobre et assez poétique. L'humanité, l'empathie et la sagesse d'Anzu semble naître de la beauté sobre de cet art traditionnel.

Hélas le côté romance, la centration sur la vie amoureuse d'Anzu, la complexité pas très crédible de sa relation à sa soeur Kyôko m'ont éloignée du récit. L'écriture dépouillée, factuelle et pudique comme distanciée manque de chair et nous tient à distance des sentiments, des passions.

J'aurais aimé poursuivre le voyage créatif, rencontrer les acheteurs de l'exposition, lire quelques pages sur cet "art de faire vivre les fleurs". Voir naître l'harmonie entre l'objet et la nature, la complicité entre la céramiste et le sculpteur de végétaux, sentir les fragances de suzuran se mêler à d'autres fleurs, d'autres couleurs, d'autres parfums.
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Suzuran - le muguet est la fleur traditionnelle du premier mai. C'est aussi le nom qu'Anzu donne à un vase en poterie qu'elle a tourné et cuit dans son four traditionnel. Anzu vit de son art et élève seule son petit garçon. Elle préfère créer des formes plutôt que se lier avec d'autres personnes. En repensant à ses amours passées, petit ami au lycée, ex mari, elle retrace aussi la relation qu'elle a avec sa soeur aînée, qui semble d'abord toute d'admiration et de protection, mais se révèle progressivement plus complexe, de même que le muguet peut aussi se révéler toxique si on en consomme les fleurs.
Ce roman est court et j'ai trouvé l'intrigue à la fois trop évidente et trop peu cohérente. le style un peu plat à mon goût n'en fera pas pour moi une histoire inoubliable.
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J'aime bien découvrir de nouveaux auteurs. J'étais contente de partir au Japon le temps d'un roman.
Anzu est une céramiste de 35 ans, divorcée, elle a la garde de son fils et s'épanouit dans sa passion artistique. Elle a ouvert sa propre boutique de poteries et fait des expositions. Elle est heureuse dans sa vie et équilibrée et épanouie. Elle a une soeur aînée Kyokio, très différente d'elle qui collectionne les relations amoureuses. Les deux soeurs sont assez proches même si l'aînée a un fort ascendant sur la cadette.
J'ai bien aimé le début du roman, l'ambiance qui se dégage, c'est assez poétique, le rythme est lent.
Mais lorsque Kyokio vient présenter son fiancé à sa famille, tout déraper. le roman devient alors une sorte de romance un peu niaise. J'ai moins apprécié.
Un bilan un peu mitigé de ce roman, pas désagréable mais trop à l'eau de rose pour moi.
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Lire Aki Shimazaki, c'est lire de beaux et bons textes où la part d'humanité des protagonistes est intéressante à découvrir au fil des pages. Nous sommes dans la société japonaise où la bienséance, la tradition et le paraître occupe une large part et l'auteur, elle, nous laisse à découvrir l'aspect extérieur des événements tout en révélant l'intimité de chacun et chacune. Ici nous suivons Anzu, une jeune femme divorcée, mère d'un enfant et artiste céramiste qui vit une vie plutôt tranquille et qui est entourée de sa famille. C'est une femme qui donne l'impression de ne pas diriger sa vie, et pourtant, il ne faut se fier aux apparences.
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Une sororité au doux parfum de muguet.

S'il est d'usage, depuis Romulus et Rémus, de se méfier de la fraternité et que, disons-le gaiement, les événements récents ont tendance à confirmer cette impression, j'ai la sensation diffuse que son pendant féminin est, à contrario, une valeur universelle.

Je vous ai déjà parlé de SORORITE, non ? Après sa version nigérienne rencontrée dans Ma Soeur sérial killeuse, nous voilà projetés dans sa version asiatique. Si, dans un premier temps, le style simple et épuré, dans la pure tradition nipponne, peut paraître froid et impersonnel, très vite, le ton intimiste s'impose à nous et développe une sensibilité toute poétique.

Il paraît qu'Aki Shimazaki n'a pas son pareil pour écrire de courtes histoires centrées sur la vie intérieure de ses héroïnes. Troque ton muguet, lecteur, et sa symbolique européenne axée sur le labeur, pour une vision bien plus philosophique, emprunte de renouveau et symbole de la victoire du printemps sur l'hiver. Tu comprendras alors le lien ténu qui peut rapprocher deux soeurs et l'élan de solidarité qui les lie à tous les coups, quel qu'en soit le prix. C'est doux, c'est simple et vertueux, et ça remet bien en place et Romulus, et Rémus, et Caïn et Abel… voilà qui clouera peut-être le bec (au moins dans mes rêves les plus fous !) à l'animosité légendaire de certains phallocrates…

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Une amie m'avait conseillé ce titre.

Me disant, oui c'est une romance, mais traitée avec le style japonais, pour cette autrice québécoise.
J'ai donc tenté l'expérience.

Je confirme, c'est une romance, traitée avec douceur et compassion (style japonais ?) mais je n'y ai pas trouvé la poésie des auteurs japonais que je connais (mais je suis loin de tous les connaître !).

N'étant pas du tout fan de romance, cette lecture (courte et rapide) m'a certes été agréable, mais cela ne m'a pas comblé, ni ne restera longtemps dans ma mémoire.

Cette lecture ne fut pas une perte de temps, mais elle ne m'incite pas à creuser la bibliographie de cette autrice (ce n'est que mon avis).

Quoiqu'il en soit, lire ce roman vous sera plus utile que de visionner un épisode d'une pauvre série Netflix.

Livresquement vôtre
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Je commencerai tout de suite par ceci : ce livre mérite mieux que la note que je lui met. Elle est simplement en accord avec ce que j'ai ressenti (ou pas) à la lecture.

En effet, Suzuran m'a malheureusement ennuyé. Cela vient uniquement du fait que le livre tourne entièrement autour d'histoires d'amour/tromperie bref, pas du tout ma tasse de thé.
Pendant que je me lassais de leurs déboires amoureux, l'architecture et surtout le lyrisme du livre m'ont impressionnés. Les évènements s'enchaînent de manière très fluide et assurée. Mais c'est surtout la beauté du texte qui est, pour moi, la force douce du roman. Propre à la littérature japonaise, le texte tout en métaphores et en contemplations naturelles est aussi apaisant qu'impactant.
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Je profite des fêtes de fin d'année pour me faire un petit roman et j'ai été attiré par par la douceur des romans japonais. Je sélectionne Suzuran d'Aki Shimazaki. Cette autrice a une très bonne réputation, notamment avec sa première pentalogie, le poids des secrets.

Pas de surprise sur le style, Aki Shimazaki se lit très bien, il y a une forme de légèreté littéraire très agréable. Suzuran, c'est du contemporain. j'entends par là, le quotidien avec ses banalités de la vie, mais saupoudré d'une poésie des arts simples tels que la poterie par exemple.

Je ne sais pas pourquoi, j'essayais de trouver à l'avance ce que me préparait Aki Shimazaki. Certains éléments me mettait sur une piste dont le romanesque me séduisait mais cela n'était pas une bonne option. Sans spoiler, je dois dire que j'ai été déçu de l'évolution des situations que j'ai trouvé trop… facile. du genre : ça tombe une peu trop bien. Mes idées semblaient modestement bien meilleures.
La suite sur le blog…
Lien : http://livrepoche.fr/suzuran..
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Je pense que Suzuran a été le livre de trop, celui qui me dit "arrête-toi un temps sur l'oeuvre de cette autrice parce que tu vas finir par ne plus apprécier.", malgré la douceur, malgré sa capacité à installer les ambiances, les humeurs, malgré la classe des personnages. 
 
Cette fois-encore, on retrouve une mère célibataire avec son fiston (l'héroïne est divorcée, son ex-mari joue au père à distance). Décidée à ne pas rencontrer de suite quelqu'un (sa vie matrimoniale lui a laissé un goût amer et à mère), Anzu se consacre à la poterie, un art dont elle excelle et en a fait son métier. Elle expose ses oeuvres, planifie son emploi du temps en fonction des cuissons. Sa vie est régulée par les visites de son garçon à son père, son travail, les rencontres avec ses parents. Elle a bien conscience de son manque amoureux que lui rappellent régulièrement sa grande copine (décidément bien indiscrète) et sa propre frangine, Kyôko, son opposée sentimentale (une femme libre et libérée de toute convention sociale, aussi délurée que sa soeur est chaste). Et justement, l'aînée annonce son futur mariage, à la surprise générale. 
Bien sûr, Suzuran s'inscrit dans l'oeuvre d'Aki Shimazaki : il y a les secrets de famille ou personnels qui se dévoilent au cours de conversations, il y a des rencontres ou des souvenirs avec des hommes qui ont compté, il y a la découverte de cette soeur qui a caché pas mal de choses et s'est montrée particulièrement stratège et retors (sans le vouloir ou en le voulant) et puis il y a cette histoire amoureuse qui naît, qui se construit et qui s'achève de façon complètement artificielle (où là on flirte vraiment avec le Harlequin de base... et j'entends par là, le Harlequin des années 1970-1980, de la guimauve romanesque et quand même indigeste par des rebondissements qui se cumulent et s'accumulent... ) Oui, vous comprenez de suite que j'ai été complètement déçue par la fin parce que le reste m'avait bien cramponnée, je le reconnais. Je me demande comment on peut à ce point manquer la touche finale, comment on peut sortir une telle pirouette grossière. Je pense qu'il y avait d'autres moyens : là ce n'est ni crédible et même j'y trouve un côté moralement malsain.
Voilà, affirmer qu'Aki Shimazaki a raté Suzuran serait complétement injuste et intellectuellement malhonnête. Mais il est clair que Suzuran est le roman que j'ai le moins apprécié d'elle malgré un début et un milieu bien instruits et prometteurs (à la fois dans la description des scènes, des personnages, leur personnalité).
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