1945, Andrew Ryan, un immigré russe aux Etats Unis est devenu milliardaire grâce à sa persévérance. Cependant, il en a marre de payer des impôts qui servent aux parasites de la société. Il décide de fonder une utopie en créant une ville, Rapture, sous les eaux dont seuls seront invités les méritants. La devise de la ville nouvelle :
Ni Dieu, ni Roi. le pouvoir à l'Homme.
Utopie dystopique autour du libertarisme américain, Andrew Ryan est un Donald Trump puissance 10.
J'ai lu ce livre d'après les conseils de lecture du Bifrost n.83 qui trouvait dans ce livre une « virulente critique de l'ultralibéralisme » et un « bon roman », je me suis emparé de ce livre. Critique de l'ultralibéralisme, oui, celle du communisme, oui, critique du libéralisme, passez votre chemin. La quatrième de couverture m'avait donné envie, en outre, la cité sous les eaux rappelle les romans de Jules Vernes.
Mais c'est long, très long à se mettre en place. Les actions peinent à donner du rythme à l'ensemble. Des personnages binaires et caricaturaux : les immigrés allemands ont l'accent de ceux du film Papy fait de la résistance. Ils sont, comme de bien entendu, des scientifiques eugénistes. L'homme de main est forcément russe avec un accent...
La vision du libéralisme, du socialisme et du bien commun est décrite très naïvement.
Tiré de la franchise du jeu vidéo Bioshock, que je ne connais pas, ce roman montre la genèse et la chute de la ville de Rapture. Beaucoup de personnages, vite survolés, dont je pense sont les « héros » du jeu qui donne une impression décousue. Les plasmides, qui permettent aux hommes d'obtenir des supers pouvoirs, ont un potentiel destructeur, mais cela n'inquiète pas les dirigeants. Quand tout cela vire à la dystopie totalitaire, j'espérais un regain d'intérêt, mais cela n'a pas suffit à me tirer de ma torpeur.
A oublier.
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