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3,14

sur 88 notes
Ça doit être mon gout pour l'océan qui fait que je suis plus salé que sucré.
Là, pas de bol. Peut être que "quiche lorraine et faim du monde" m'aurait davantage parlé que cette pâtisserie indigeste et cette fin du monde si longue à venir. Cent quatorze pages interminables…

Dans la famille oui-oui, je voudrais oui-oui au pays du prozac. Bonne pioche.
C'est trop triste la vie et pis c'est trop injuste et pis c'est pas bien et pis pas bien c'est mal et mal c'est ce que j'ai à mon petit coeur.

Faut vraiment que je pense à être moins con con et que j'arrête de croire les pubs mensongères des quatrièmes de couverture !!!
" Empli de poésie et de dérision" qu'il disait le monsieur de "Le monde des livres".
" Guillaume Siaudeau recueille l'écume des jours" […]
Vu le racolage fait par l'éditeur plus haut, ça pouvait coller avec un petit parfum Vianesque.
Nada, juste une pate sèche avec deux vieux trognons de pommes en guise de garniture. Z'ont même pas enlevé les pépins, ceux qui me restent en travers de la gorge.
Cinq fruits et légumes par jour, je crois que je vais arrêter les pommes.

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Voilà encore un petit bijou dont je dois la découverte à Masse critique : merci Babelio et les éditions Alma

C'est un très joli récit, empreint de poésie et d'humour, merveilleux maquillage pour qui veut tromper son monde et ignorer ses angoisses et son désespoir, suscités par la perte, les amours déçues, l'injustice.

A mi-chemin entre Forest Gump et Candide, le narrateur jette un regard naïf sur le monde qui l'entoure, le papa qui boit beaucoup, peut être parce que les chiens ne volent pas, la Maman qui revient parfois, accompagnée d'un monsieur taiseux, puis le collègue qui collectionne les maquettes d'avion, la propriétaire qui fait des tartes aux pommes extra-terrestres et l' amoureuse qui sait où se trouve le code-barre des boîtes de maquereaux : tous ces personnages entraînent notre ingénu dans une ritournelle douce-amère pour le plus grand bonheur du lecteur.





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« Tarte aux pommes et fin du monde » est un joli petit texte, plein de douceur et de mélancolie, qui passe en revue la vie d'un jeune homme élevé par un père alcoolique et violent. Suite à une rupture sentimentale, il tombe dans la dépression et trouve du réconfort dans les tartes aux pommes que lui offre sa propriétaire et dans le revolver qu'il vient de s'acheter et qui lui donne l'impression d'être complètement maître de son destin…
Un jeune homme touchant et attachant, empreint d'une folie douce qui le rend à la fois vulnérable et très lucide sur la violence du monde. Les chapitres sont courts, l'écriture délicate et font de ce premier roman une jolie surprise malgré certaines maladresses.
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Il fallait bien que ça arrive, après deux très bonnes pioches parmi les titres de la rentrée littéraire, je tombe sur un moment d'ennui abyssal. Pourtant, je suis persuadée que ce court roman aura pas mal de succès. Déjà grâce à son titre, si plaisant sur les étalages de nos librairies. Enfin à cause de la plume de l'auteur. Comment t'expliquer ? le narrateur nous raconte sa petite vie, de son enfance auprès d'un père alcoolique à son amour déçu avec la jolie Alice. Après leur rupture, le héros sombre peu à peu dans une dépression profonde durant laquelle il trouve un substitut à la femme aimée en achetant un « flingue » et en le traitant comme son compagnon de route. Voilà. le tout est raconté avec des phrases très courtes et moult images enfantines. Pour être franche, j'ai cru au début que le narrateur devait avoir 10 ou 11 ans. Mais non. C'est un jeune adulte. Au fil des pages, j'ai eu l'impression que c'était Forrest Gump au pays de la dépression. Soit, je comprends le parti pris de parler de choses graves sur un ton décalé. Sauf qu'ici ce n'est pas l'ironie ou la poésie qui affleure des pages mais l'innocence d'un être fortement limité intellectuellement.

Je suppose que certains lecteurs vont se pâmer devant la légèreté du style, la « délicatesse de sa poésie ». Chacun son point de vu. Mais personnellement, je n'avais pas spécialement envie de lire « Corky au pays du suicide ». Peut-être que ces dernières années, j'ai trop lu de ce genre de récit qui parle « avec tendresse des choses difficiles de la vie ». Si on me ressert encore une fois de cette putain de tendresse, je risque fort de recommencer, comme du temps de Gounelle (http://altervorace.canalblog.com/archives/2012/02/03/23261766.html), à avoir envie de tuer des bébés chats.

Avant de te laisser, ami lecteur, mettons les choses au point. Cette critique n'engage que moi blablablablabla. Si tu as aimé, tu peux toujours le dire mais sache que tu ne me feras pas changer d'avis.
Lien : http://altervorace.canalblog..
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Il se souvient de Bobby, son labrador, mort d'une crise cardiaque au cours d'une balade. Puis ce fut le départ de sa mère. Avec sa soeur, il n'a pu que constater les dégâts : Papa qui tombe dans la bouteille et commence à cogner, de plus en plus. Ensuite il a eu droit à l'armée puis au premier appart et aux premiers petits boulots. Peu après il a rencontré Alice grâce à une boite de maquereaux. Une belle histoire qui se terminera mal comme celle d'Arni, un collègue devenu ami qui va sombrer après son licenciement. Quand Alice le quitte, il achète un flingue. Son nouveau et plus fidèle compagnon…

Un premier roman dans l'air du temps. le roman d'une génération de jeunes trentenaires un peu paumés. Roman de l'inquiétude aussi. Constater que l'on est difficilement arrivé jusque-là, avoir conscience d'être au monde mais ne pas savoir où l'on va. Rien de plombant pour autant, c'est là toute la force de ce court récit. Malgré l'adversité permanente qui semble le frapper, le narrateur garde un ton léger et non dénué d'humour où l'autodérision affleure à chaque page. Une mise à distance bienvenue et plutôt fine entre la réalité de sa situation et la façon dont il l'analyse.

Solitude, instabilité chronique, précarité et crise existentielle… un cocktail dans l'air du temps je vous dis ! Mais le plus important reste que la petite musique de Guillaume Siaudeau est des plus agréables. Un premier roman réussi, ce n‘est pas toujours le cas. Autant en profiter…

Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Malgré une histoire un peu courte on est très vite embarqué dans la tête de ce jeune homme un brin spécial.
Si spécial que tout du long de ma lecture j'imaginais une personne parlant à la façon d'un Forest Gump mais en moins gentil.
Une histoire qui commence mal et se termine pas beaucoup mieux, c'est assez poétique et Guillaume Siaudeau réussi à jongler avec les mots d'une manière habile (Le point fort de ce petit livre).
À lire cet été sur la plage !
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Un humour absurde comme j'aime qui donne une analyse plus profonde qu'il n'y parait sur la vie et les gens. Poésie, humour noir. Si je devais comparer cet auteur à un autre, ce serait sur à Joël Egloff.
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Voilà un titre bien étrange mais qui résume parfaitement toute l'essence de ce court roman.
À la fois drôle et sérieux, absurde et réaliste, on y rencontre un jeune homme un peu perdu dans sa vie, en mal d'amour et de boulot.
Mais en lui parle aussi l'enfant qu'il était il n'y a pas si longtemps, marqué par le divorce de ses parents, par la déchéance d'un père qui glisse dans la violence et par l'absence d'une mère qui s'illustre par son indifférence égoïste.
Comment peut-on s'en sortir quand on ne pousse pas droit ? Comment se réchauffer le corps et le coeur lorsqu'on se sait si seul ? Pourquoi son seul réconfort se trouve-t-il en la possession de ce revolver lourd et froid ?
Pourquoi les chiens ne volent-ils pas, même avec des ailes en carton ?

Ce premier roman de Guillaume Siaudeau, construit de courts chapitres oscillant entre des souvenirs d'enfance et des moments présents, est plaisant à lire dans sa singularité, sa poésie et sa profondeur.
Beaucoup d'humour, noir, caustique, décalé, absurde, mais surtout rien de superficiel, bien au contraire. le désespoir n'est pas loin pour ce jeune homme micro-fissuré de partout qui ne demande qu'une chose : se sentir revivre.
Grâce au goût savoureux des tartes aux pommes peut-être ?
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Langueur et mal être du personnage principal. Jusqu'où la solitude et le mal d'amour nous mènent. Qu'Est-ce qui peut nous sauver de la mort?
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Un souvenir d'enfance en décroche un autre : le chien Bobby mort puis le départ de sa mère. Tout s'est enchaîné : avec sa soeur, il n'a pu que constater le penchant de son père pour la bouteille et les coups qui pleuvaient. Puis les boulots alimentaires et son appartement meublé de solitude. Au supermarché, grâce à une boîte de conserves, il fait la connaissance d'Alice. L'amour le submerge, il fait des projets. Arni un collègue devenu ami qui suite à son licenciement sombre dans la dépression et en plus Alice met fin à leur histoire. Et lorsque son nouveau compagnon devient un flingue qu'il ne quitte plus, on a peur que notre narrateur prenne un autre chemin plus grave, plus dramatique.

Encore me direz-vous un livre sur la génération de trentenaires qui se cherchent, entre l'enfance à quitter et la vie d'adulte à embrasser. Peut-être mais ce court roman met en exergue les rêves brisés, l'emploi précaire et la solitude qu'il faut combler. Pas de pathos mais un humour souvent décalé, une fausse légèreté dans le ton pour nous parler des difficultés, des bulles d'espoir et celles qui adoucissent la vie. Beaucoup de finesse pour faire passer les émotions dans ce roman au goût doux, piquant et tendre.

Si quelques pages supplémentaires auraient été les bienvenues, j'en redemande et vivement un second roman ! Guillaume Siaudeau possède déjà un style affirmé !

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