Au nom de l'horreur propose une tentative stylistique surannée un peu gauche, s'alignant sans doute sur la pénible volonté de Philippe Durand, notre héros du jour, de devenir écrivain. Coup de génie ou vraie faute de mauvais goût ?
Au fond de moi, pour sauver les meubles, j'ai vraiment envie de penser que c'est voulu.
Le problème est que le récit proposé ici est également rance.
Un huis clos dans un manoir isolé, dans lequel les convives vont un à un subir une fin sanguinolente. C'est du déjà-lu, du recuit, et on ne peut pas dire que
Louis-Pier Sicard innove en aucun point.
Passé un certain point, il devient même épuisant d'être servi une trame aussi tiède, face à la pléthore d'oeuvres ayant déjà exploré ce sujet.