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Critique de Paola93130
Très cher Mr. Signol,
Mes amis babéliens vont, sans doute, men vouloir, mais je vais, de nouveau, madresser à un auteur, au lieu de faire une critique qui en vaille la peine.
Tant pis : je mexcuserai auprès d'eux une autre fois. Pour linstant, cest à vous que je souhaite présenter mes excuses.
Et je mexcuse pourquoi, Mr. Signol ?
Dabord, je mexcuse de ne pas avoir découvert vos romans plus tôt. Parce que, moi qui ai adoré les livres de Robert Sabatier (vous connaissez certainement Olivier), les « Années Rutabaga » de Louis Valentin, « Les vertes années » de Mr. Cronin et même les aventures de Heïdi, quand jétais toute jeune (petite, je le suis resté !!), je regrette de ne pas vous avoir connu avant. Vous avez tout pour me plaire : ça se passe à la campagne et cest formidable. Je fais un bond dans le passé dune cinquantaine dannées et cest jouissif. Cest écrit poétiquement par quelquun qui connait la région décrite et bien je me pâme !
Je mexplique : jaime les romans dont les enfants sont les héros, parce que les enfants sont les joyaux de notre vie. Sans eux, pas davenir, bien sûr, mais surtout, plus de rêves, plus de mondes merveilleux. Sans eux, les nuages ne sont quun amoncellement de gouttes deau. Avec eux, ils deviennent des animaux, des fleurs ou des châteaux enchantés. Sans eux, une vieille branche nest quun morceau de bois mort. Avec eux, elle se transforme en navire ou en avion. Limagination de ma petiote na pas de limite. Quand jentre dans sa chambre, je peux être à Paris, dans une épicerie, sur locéan Pacifique, dans une école ou même sur la lune.
Dans vos « Chemins dÉtoiles », le petit Daniel est maitre de rêve et je me suis sentie si bien dans les mondes merveilleux quil a inventés pour sa petite Lisa
Jaime les histoires des « temps davant », Mr. Signol. Jaime mimaginer à dautres époques. Cest aussi pour cela que jai aimé votre si beau roman. Cest à ça que me sert lévasion par les livres : voyager dans le temps et partir dans dautres décenniespour fuir la nôtre, tellement artificielle.
Dans vos « Chemins détoiles », je suis partie dans une époque tellement difficile, mais bien réelle quil ne faut surtout pas que lhomme moderne oubliepour que jamais elle ne se reproduiseMalheureusement, les êtres synthétiques qui peuplent aujourdhui la Terre ont la mémoire bien courte.
Jaime les récits des campagnes de France, surtout, mais pourquoi pas, dailleurs aussi. Parce que je suis fille de la banlieue Parisienne, je suis enfant du 93. Et je nai rien connu dautre que mon petit Noisy-Le-Sec, dont je garde un bon souvenir mais qui ne ma pas suffi. Cest par les livres que jai connu la Franceet cest « à cause » de romans comme le vôtre que jai limpression de connaitre lHexagone comme si javais couru le Tour au côté de Bernard Hinault. Vous savez, papa n'a jamais eu de voiture, alor les week-ends dans l'arrière pays, c'était surtout pour les copines.
Dans vos « Chemins d'étoiles », j'ai parcourru la Dordogne comme si j'y avais toujours vécu. J'ai connu des gens du pays , au grand coeur et attachants.
Pardon, aussi, Mr. Signol, d'avoir choisi votre livre pour ma petite semaine de vacance, pour lire au bord de la piscine, avec les plongeons de la petiote pour toile de fond. Il y avait un peu de bruit, j'ai souvent été interrompue. Vos « Chemins d'étoiles » méritaient une lecture à la fin d'une soirée d'hiver, sous un bond plaid et un mouchoir á la main, pour pouvoir pleurer doucement sur le destin boulversant de vos deux petis héros.
Je vous prommets, Mr. Signol, de me faire pardonner bien vite en lisant tous vos romans dès que je les déniche quelque part. La Foire du Livre de Porto a commencé vendredi dernier et se prolonge jusqu'à la mi-septembre....qui sait si j'ai de la chance!?
Bien cordialement, Mr. Signol....et merci du fond du coeur.
P
Mes amis babéliens vont, sans doute, men vouloir, mais je vais, de nouveau, madresser à un auteur, au lieu de faire une critique qui en vaille la peine.
Tant pis : je mexcuserai auprès d'eux une autre fois. Pour linstant, cest à vous que je souhaite présenter mes excuses.
Et je mexcuse pourquoi, Mr. Signol ?
Dabord, je mexcuse de ne pas avoir découvert vos romans plus tôt. Parce que, moi qui ai adoré les livres de Robert Sabatier (vous connaissez certainement Olivier), les « Années Rutabaga » de Louis Valentin, « Les vertes années » de Mr. Cronin et même les aventures de Heïdi, quand jétais toute jeune (petite, je le suis resté !!), je regrette de ne pas vous avoir connu avant. Vous avez tout pour me plaire : ça se passe à la campagne et cest formidable. Je fais un bond dans le passé dune cinquantaine dannées et cest jouissif. Cest écrit poétiquement par quelquun qui connait la région décrite et bien je me pâme !
Je mexplique : jaime les romans dont les enfants sont les héros, parce que les enfants sont les joyaux de notre vie. Sans eux, pas davenir, bien sûr, mais surtout, plus de rêves, plus de mondes merveilleux. Sans eux, les nuages ne sont quun amoncellement de gouttes deau. Avec eux, ils deviennent des animaux, des fleurs ou des châteaux enchantés. Sans eux, une vieille branche nest quun morceau de bois mort. Avec eux, elle se transforme en navire ou en avion. Limagination de ma petiote na pas de limite. Quand jentre dans sa chambre, je peux être à Paris, dans une épicerie, sur locéan Pacifique, dans une école ou même sur la lune.
Dans vos « Chemins dÉtoiles », le petit Daniel est maitre de rêve et je me suis sentie si bien dans les mondes merveilleux quil a inventés pour sa petite Lisa
Jaime les histoires des « temps davant », Mr. Signol. Jaime mimaginer à dautres époques. Cest aussi pour cela que jai aimé votre si beau roman. Cest à ça que me sert lévasion par les livres : voyager dans le temps et partir dans dautres décenniespour fuir la nôtre, tellement artificielle.
Dans vos « Chemins détoiles », je suis partie dans une époque tellement difficile, mais bien réelle quil ne faut surtout pas que lhomme moderne oubliepour que jamais elle ne se reproduiseMalheureusement, les êtres synthétiques qui peuplent aujourdhui la Terre ont la mémoire bien courte.
Jaime les récits des campagnes de France, surtout, mais pourquoi pas, dailleurs aussi. Parce que je suis fille de la banlieue Parisienne, je suis enfant du 93. Et je nai rien connu dautre que mon petit Noisy-Le-Sec, dont je garde un bon souvenir mais qui ne ma pas suffi. Cest par les livres que jai connu la Franceet cest « à cause » de romans comme le vôtre que jai limpression de connaitre lHexagone comme si javais couru le Tour au côté de Bernard Hinault. Vous savez, papa n'a jamais eu de voiture, alor les week-ends dans l'arrière pays, c'était surtout pour les copines.
Dans vos « Chemins d'étoiles », j'ai parcourru la Dordogne comme si j'y avais toujours vécu. J'ai connu des gens du pays , au grand coeur et attachants.
Pardon, aussi, Mr. Signol, d'avoir choisi votre livre pour ma petite semaine de vacance, pour lire au bord de la piscine, avec les plongeons de la petiote pour toile de fond. Il y avait un peu de bruit, j'ai souvent été interrompue. Vos « Chemins d'étoiles » méritaient une lecture à la fin d'une soirée d'hiver, sous un bond plaid et un mouchoir á la main, pour pouvoir pleurer doucement sur le destin boulversant de vos deux petis héros.
Je vous prommets, Mr. Signol, de me faire pardonner bien vite en lisant tous vos romans dès que je les déniche quelque part. La Foire du Livre de Porto a commencé vendredi dernier et se prolonge jusqu'à la mi-septembre....qui sait si j'ai de la chance!?
Bien cordialement, Mr. Signol....et merci du fond du coeur.
P
