Ce roman est la suite de
Nos si beaux rêves de jeunesse. Cependant, ne pas l'avoir lu ou comme moi l'avoir lu il y a déjà quelques temps, n'empêche pas de comprendre l'histoire.
Je salue
Christian Signol pour la justesse avec laquelle il décrit la vie quotidienne des Français. Qu'il s'agisse des civils, des prisonniers de guerre envoyés en Allemagne ou en Pologne ou des résistants, il donne magnifiquement vie aux émotions qu'ils ont ressenties: le peur de ne pas avoir à manger, la peur du prisonnier pour sa famille et inversement, le peur d'être arrêté par la Gestapo et d'être torturé, la peur de mourir dans les camps de travail, le poids de l'absence...
Le thème de la deuxième guerre mondiale est très bien documenté et évoque largement les conditions de vie des prisonniers français, ce qui est peu fréquent.
Christian Signol nous présente des personnages fictifs mais qu'il nous rend attachants : jusqu'au bout, j'ai croisé les doigts pour qu'ils survivent à la guerre.
Après ma lecture, j'ai imaginé ce que représentent 5 ans dans ma propre vie et me suis demandée comment on peut résister si longtemps.