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Citations sur ADN (50)

Les enfants ont besoin d’un foyer définitif, on ne doit plus attendre. Plus ils seront âgés, moins on aura de chances de trouver des familles adoptantes. On ne peut pas traiter de la même façon le cas de la fillette et celui des garçons, j’insiste là-dessus. Tout le monde le sait, plus les enfants sont jeunes, plus c’est facile pour eux de s’adapter à leur nouvelle vie. D’ici à deux ans la petite aura le même âge que son plus jeune frère, on sera bien avancés !
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Contrairement aux autres enfants, ils ne gigotaient pas et ne bougeaient pas leurs pieds. Leurs chaussures neuves planaient immobiles au-dessus du lino brillant. Leurs visages n’exprimaient ni curiosité, ni ennui, ni impatience. Tous trois fixaient le mur blanc droit devant eux comme si un dessin animé de Tom et Jerry y était projeté. De loin, on aurait dit une photo : trois enfants sur un banc.
Assis là depuis presque une demi-heure, ils pourraient bientôt se lever, mais aucun des adultes qui les observaient ne souhaitait précipiter les événements. Le bouleversement que ces enfants venaient de vivre n’était rien en comparaison de ce qui les attendait. Lorsqu’ils auraient quitté les lieux plus rien ne serait jamais pareil. On agirait au mieux et seul le temps révélerait si le bénéfice de ces changements l’emporterait sur les dommages qu’on ne pourrait éviter. C’était là que le bât blessait. Personne ne pouvait savoir d’avance, il fallait absolument résoudre le problème et tous étaient en proie au doute.
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C'était singulier à quel point tout devenait insurmontable la nuit. Les plus petits problèmes se nourrissaient de l'obscurité, s'amplifiaient et devenaient écrasants. Dès le retour de de la clarté ils se dégonflaient et devenaient facile à résoudre. (P.163)
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Dans sa chambre d'hôpital, désormais son seul univers, tout était blanc ou jaune pâle. De temps à autre Karl voyait passer du vert clair, il saluait le changement mais sans enthousiasme. Les hôpitaux s'étaient appropriés cette teinte depuis si longtemps que plus personne ne l'appréciait. Le nuancier était sans doute justifié. Il évoquait l'hygiène et la santé-peut-être l'espoir. Mais de toute évidence on avait pris garde que la gamme des couleurs n'éveille pas trop d'enthousiasme chez les patients.
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Ce qu’on désire le plus n’est pas forcément à la hauteur de ce qu’on en attend.
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Ils étaient ses seuls amis. Il en était de même pour eux. C’était une amitié par défaut qui ne reposait pas sur des affinités. Ils étaient adolescents lorsqu’ils avaient fait connaissance et, depuis une décennie qu’ils se fréquentaient, aucune amitié plus intéressante ne s’était présenté
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Dès qu'ils avaient commencé à discuter, Huldar s'était détendu. L'attitude "normale" de son collègue, en réalité très anormale tant il était rigide et austère, avait eu un effet calmant. Si Rikhardur était normalement anormal, cela signifiait qu'il ignorait tout de son aventure avec sa femme. (P.118)
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Elle le classait parmi ces gens qui s'enduisent d'huile le matin pour que personne ne réussisse à leur coller de responsabilité dans la journée. (P.55)
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C’était une règle non écrite. S’il quittait le commissariat dès quatre heures, la brigade comprendrait qu’elle pouvait sans risque ralentir sa cadence et dès le lendemain les policiers disparaîtraient les uns après les autres à partir de trois heures.
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D'une voix entrecoupée de larmes elle lui demande s'il a l'intention de faire du mal aux enfants. Elle n'entend pas sa réponse. Son angoisse est indicible. Il s'est tu, l'histoire se fait attendre, ils restent assis là dans le silence, Elisa est aveugle et son coeur va exploser. Soudain l'homme se redresse. Une lueur d'espoir s'élève en elle, peut-être va-t-il en rester là et s'en aller ? Elle n'ose pas s'abandonner à cette pensée. Elle doit rester sur ses gardes, il va peut-être l'attaquer par-derrière. Elle entend de nouveau le bruit inconnu, il branche quelque chose dans la prise électrique du couloir. Elle fait mentalement la liste de tous les appareils électriques du foyer qui pourraient causer des dégâts - la perceuse qu'elle a offerte pour Noël à Sigvaldi, le batteur électrique, le taille-haies, son fer à friser, le fer à repasser, l'appareil à croque-monsieur, la bouilloire électrique. Lequel est le plus dangereux ? Lequel est le plus inoffensif ? Elle respire si vite qu'elle craint de s'évanouir. Elle se rappelle soudain que ces saletés d'appareils ont un fil trop court pour aller du couloir jusqu'à la chambre. Cette idée la soulage un peu. Mais seulement quelques instants.
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