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Critique de lafilledepassage
Un livre sur la poésie !? « Pas la peine de nous faire cette tête de condoléances, de hausser les épaules, de froncer les sourcils, de lever les bras au ciel ou de vous gratter le menton, l'oeil goguenard. Ni de filer en douce. »
D'abord un petit mot sur cette nouvelle édition, parue chez Cheyne éditeur: c'est un vrai plaisir physique de tenir en main ce beau livre, au papier doux et aux couleurs chatoyantes, magnifiquement illustré par Camille Nicolle. J'achète très rarement d'autres livres que ceux au format poche, mais là c'est un vrai délice.
Bon le contenu, maintenant. Pas beaucoup de suspens, j'ai bien sûr adhéré à 100% aux propos de Siméon, mais bon le terrain était conquis depuis longtemps, la Parole largement propagée et la fidèle déjà animée d'une foi ardente dans la poésie … Mais bon ça fait toujours du bien de lire des arguments pour désarmer les esprits grincheux qui considèrent que les poètes sont des songe-creux, que la poésie n'est qu'une histoire de rimes (rimes qui sont « aussi indispensables à la poésie que la barbe à votre grand-oncle Nestor ») ou qu'elle est du « joli-doux-mignon qui servirait à cacher , comme un parfum délicat, la misère, la tristesse et le souci. » …. . En plus c'est sacrement joliment écrit.
Je m'interroge quand même, mais ceci en marge de ce bouquin, sur le fait que ce soit toujours la poésie qui soit sur le grill, qui doive se justifier, plus que tout autre art … Demande-t-on à un peintre pourquoi il peint ? Demande-t-on à la musique d'expliquer en quoi elle nous est essentielle ? Non. Alors pourquoi tant d'acharnement à l'égard de la poésie et des poètes?
Siméon termine cet essai avec une liste de poètes à lire pour « bien » commencer : Apollinaire, Aragon, Cadou, Cendrars, Char, Desnos, Guillevic, Jacob, Michaux, Queneau, Supervielle, Tardieu, … Il est grand temps que je me décide à y plonger un peu plus profondément et de partir à l'aventure, car « la poésie, c'est l'aventure ». Et ça, c'est un super argument marketing, non ?
D'abord un petit mot sur cette nouvelle édition, parue chez Cheyne éditeur: c'est un vrai plaisir physique de tenir en main ce beau livre, au papier doux et aux couleurs chatoyantes, magnifiquement illustré par Camille Nicolle. J'achète très rarement d'autres livres que ceux au format poche, mais là c'est un vrai délice.
Bon le contenu, maintenant. Pas beaucoup de suspens, j'ai bien sûr adhéré à 100% aux propos de Siméon, mais bon le terrain était conquis depuis longtemps, la Parole largement propagée et la fidèle déjà animée d'une foi ardente dans la poésie … Mais bon ça fait toujours du bien de lire des arguments pour désarmer les esprits grincheux qui considèrent que les poètes sont des songe-creux, que la poésie n'est qu'une histoire de rimes (rimes qui sont « aussi indispensables à la poésie que la barbe à votre grand-oncle Nestor ») ou qu'elle est du « joli-doux-mignon qui servirait à cacher , comme un parfum délicat, la misère, la tristesse et le souci. » …. . En plus c'est sacrement joliment écrit.
Je m'interroge quand même, mais ceci en marge de ce bouquin, sur le fait que ce soit toujours la poésie qui soit sur le grill, qui doive se justifier, plus que tout autre art … Demande-t-on à un peintre pourquoi il peint ? Demande-t-on à la musique d'expliquer en quoi elle nous est essentielle ? Non. Alors pourquoi tant d'acharnement à l'égard de la poésie et des poètes?
Siméon termine cet essai avec une liste de poètes à lire pour « bien » commencer : Apollinaire, Aragon, Cadou, Cendrars, Char, Desnos, Guillevic, Jacob, Michaux, Queneau, Supervielle, Tardieu, … Il est grand temps que je me décide à y plonger un peu plus profondément et de partir à l'aventure, car « la poésie, c'est l'aventure ». Et ça, c'est un super argument marketing, non ?
