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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Malgré un synopsis classique, mais prometteur, Yanis, Déesse de la mort ne tient pas ses promesses. Avec plus d'un quart du roman dédié uniquement à la romance des parents de l'héroïne, l'histoire peine à démarrer. La romance entre Laocoon et Rosendaël pourrait pourtant être utilement résumée en un chapitre, maximum.

Le rythme est inégal et souvent très lent et met l'accent sur beaucoup de passages plutôt vides d'intrigue.

Les clichés : ils sont tellement abondants dans le récit qu'on serait presque tentés de se demander si c'est un effet volontaire, mais leur présence excessive donne à l'histoire un côté "nanar" (et je doute que ce soit à la base la volonté de l'auteur) qu'il est particulièrement difficile de prendre au sérieux.

La cohérence interne est la grande absente de cette histoire, où les personnages ont des réactions irrationnelles, farfelues, parfois parfaitement contre-productives, et où les événements ne se déroulent pas en conséquence de ces réactions. L'intrigue ouvre énormément de questions auxquelles elle n'apporte aucune réponse et pour lesquelles il existe peu d'espoir que la suite fasse mieux. (Pourquoi les Démons, pourtant Immortels et puissants, plus sages que les Mortels sont-ils incapables de sauver Laocoon en dépit de toutes leurs connaissances, mais qu'un mage humain le peut, alors que plus loin dans l'histoire, un mage humain est mis en défaut par les pouvoirs de Yanis? Pourquoi les Elfes, supposés être supérieurement sages et intelligent se conduisent-ils comme de parfaits idiots au jugement de Rosendaël en refusant d'écouter Lahon, sans parler de le croire? Deux exemples pris au hasard, mais il y aurait de quoi remplir des pages)

Les personnages sont ternes, sans réelle personnalité et sont souvent développés en "deux dimensions": un ou deux traits de caractère mis en avant de manière excessive, et aucune complexité sous-jacente. Ils sont tous démesurément beaux, au point d'en devenir caricaturaux, n'attirent pas particulièrement la sympathie et agissent de manière plutôt aléatoire.
Ils sont par ailleurs très stéréotypés (encore des clichés), les hommes transpirant la virilité, les femmes excusant la délicatesse et la sensualité... Sans grande originalité. Ni grand réalisme.

Le style est un peu trop pompeux pour l'histoire qu'il sert et s'alourdit de proses poétiques parfois maladroites, souvent hors-sujet ou digressives qui tendent à rendre le message de fond légèrement ridicule quand il devrait être dramatique.

Bref, une histoire qui prenait un bon départ dans les idées qu'elle exploitait et qui tombe à plat dans son développement.
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