AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,71

sur 17 notes
5
3 avis
4
7 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
1 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
"Les amants sont issus de deux races ennemies, Elfe et Demon, et un enfant va naître de cette union inattendue. Cet enfant sera d'exception car, par ces deux races,il concentrera l'univers, créant un lien entre le jour et la nuit.Son existence sera remplie de pouvoirs inconnus"

Cette citation extraite du livre (p54) représente parfaitement l'intrigue principale de ce premier tome.

J'étais impatiente de découvrir ce premier tome, le présentant depuis plusieurs mois dans mes PALM, mais me faisant rattraper par le temps, je n'arrivais pas à le caser. C'est finalement avec Les mondes de Luthien que j'ai sorti ce livre de ma PAL! L'idée d'une lecture commune est bien tombée et je vous avoue que je ne regrette pas du tout de l'avoir sorti, et encore plus à ce moment. Car j'ai enchaîné beaucoup de Young Adult le mois dernier et ces premières semaines d'avril, et je commençais sérieusement à saturer!

Yanis déesse de la mort est ce que j'appelle de la fantasy romantique (au même titre que le poison écarlate de Marion V Snyder par exemple). le livre est découpé en deux parties, et j'ai été surprise dans la première de découvrir l'histoire des parents de Yanis. C'était une très agréable découverte, de celles qui nous permettent de mieux comprendre l'univers crée par l'auteur. En effet, on rencontre au début du livre Rosaendel, une princesse elfe, et Laocoon, un prince démon. Ces deux peuples que tout oppose, et qui se font continuellement la guerre, vont voir leur enfant tomber éperdument amoureux l'un de l'autre, tel Roméo & Juliette. Toute la première partie est très lyrique, très bien écrite. C'est poétique et j'ai été embarquée dès les premiers chapitres!

On suit donc cet amour tragique, puis la conception de Yanis et pourquoi elle est livrée dans les mains d'Ancilla, une prêtresse mortelle.

L'univers prend place petit à petit. Puis dans la seconde partie, on découvre Yanis, cette enfant mi elfe mi démon mais qui est persuadée d'être une déesse de la mort, immortelle, et surtout qui se voue à la religion inculquée par sa tutrice Ancilla. Un jour, l'arrivée incongrue dans le temple d'un mage va renverser l'univers de Yanis, qui va tout doucement ouvrir les yeux sur le monde qui l'entoure et qui la forcera à s'interroger sur certains pouvoirs qu'elle possède. Yanis étant jeune et pensant qu'elle est une déesse, son comportement est parfois puéril ou capricieux, mais pas du genre à agacer puisque son contexte est tellement compréhensible qu'on lui pardonne très facilement ses réactions!


J'ai aussi été surprise de réaliser que Yanis n'est pas celle qui est en couverture. Cette personne en est une autre, du moins l'ai-je fortement pensé en lisant la description des personnages secondaires.


Dans l'ensemble, ce tome est assez calme, les évènements arrivent petit à petit, mais cela ne m'a pas gêné. J'ai tellement aimé l'écriture de l'auteure, son style, ses descriptions.. J'ai complètement voyagé dans un nouveau monde grace à elle. Il me manquait juste une carte en début de livre, j'espère qu'il y en aura une dans les tomes suivants. Si vous désirez découvrir une écriture poétique, lyrique et qui vous transporte dans de la fantasy romantique, je vous recommande de découvrir ce livre!
Commenter  J’apprécie          40
Lorsque j'ai acheté ce premier tome l'année dernière lors d'un salon, ce n'est pas vraiment l'illustration de couverture ou le résumé de la quatrième qui m'ont convaincue, mais plutôt la disponibilité et le discours de la créatrice : Valérie Simon. Un titre imaginaire, publié dans une petite maison que j'aime bien (le Riez) et une auteure lyonnaise ; trois bonnes raisons pour craquer... Et même si j'ai mis un an pour ouvrir ce premier tome, je ne regrette absolument pas mon achat, bien au contraire !
Surprenant est l'adjectif qui qualifie le mieux ma lecture. J'ai été surprise par le fond, surprise par la construction de l'intrigue et surprise par la forme. le tout dans le bon sens, rassurez-vous ! Voilà pourquoi samedi, lors du même salon, j'ai acheté avec plaisir le deuxième tome de cette saga... et j'espère vous en parler avant l'année prochaine !

L'étonnement est survenu dès les premières pages, en constatant que l'héroïne décrite dans la quatrième de couverture n'est alors même pas née ! En effet, la première centaine de pages est consacrée à l'histoire d'amour de ses parents : la jolie et gracieuse princesse des Elfes, Rosendael et le puissant et charismatique prince des démons de Rhynantes, Laocoon. Entre elfes et démons la guerre fait rage et, à l'instar des Capulet et des Montaigu, les familles respectives des amoureux ne vont pas voir cette romance du bon oeil. de Shakespeare, je trouve que Valérie Simon s'est aussi inspirée, avec le Songe d'une nuit d'été notamment. Cette première partie très féérique m'a en effet plus fait penser au règne de Titania et Obéron plutôt qu'à celui de Galadriel en Terre du Milieu. Pendant ma lecture, je me suis également souvenue de la Fille du roi des elfes de Lord Dunsany mais je ne peux pas jurer de l'exactitude de ce souvenir qui se base davantage sur une impression que sur une analyse aboutie. Tout ça pour dire que j'ai beaucoup aimé cette atmosphère un peu hors du temps qui abrite une histoire d'amour certes cousue de fils blancs, mais tout de même très belle et poétique. Vous vous en doutez, la naissance de l'enfant ne se fera pas sans souffrance et sans perte.
Née Morwen, la petite fille grandit sous l'identité de Yanis, déesse de la Mort, dans un temple, élevée sans amour par Ancilla la Prêtresse Première. La deuxième partie du texte s'attarde sur l'enfance puis sur l'adolescence de cette enfant isolée, obligée de tenir un rôle pour lequel elle n'a aucune foi. Tour à tour capricieuse, mature et désemparée, le lecteur ne peut pas rester de marbre face à cette héroïne. L'héroïne, c'est un peu là la force de ce premier tome qui, introduisant tout l'univers, l'histoire et les personnages, offre un peu plus d'émotions et de promiscuité grâce à cette demoiselle. Bien sûr elle m'a parfois tapé sur le système – adolescence oblige – mais dans l'ensemble, je l'ai trouvée vraiment très émouvante. Elle est à la fois forte (son héritage elfique et démon n'est pas loin) et fragile car complètement innocente. Elle n'a connu que les murs du temple et ce qu'a bien voulu lui apprendre sa tutrice, le reste de son apprentissage s'est fait grâce aux livres qu'elle a eu l'occasion de lire. A l'aube de ses 17 ans elle possède donc à la fois la fougue de l'adolescence, la puissance de son héritage, mais aussi la naïveté d'un regard neuf qui n'a jamais rien vu et vécu.

Et figurez-vous qu'alors qu'elle commence à douter de son rôle et à s'ennuyer dans celui-ci, elle va faire la connaissance imprévue d'un mage prisonnier du souterrain du temple. Venu piller le trésor des lieux, convaincu qu'il pourrait y trouver une des deux parties de la pierre d'Arkem, le jeune homme est retenu captif par Yanis elle-même qui trouve-là l'occasion de se divertir tout en en apprenant plus sur le monde extérieur. Une relation ambigüe va lier les deux êtres solitaires, chacun semblant comprendre qu'il pourrait apprendre beaucoup de l'autre. Si je n'ai pas toujours compris les réactions des deux personnages, notamment lorsqu'ils sont face à face, j'ai en revanche été relativement surprise par l'évolution de ce qui se passe entre eux.

A vrai dire, j'ai été de surprise en surprise, narrativement parlant. Certains livres sont ainsi faits que vous pouvez résumer tout le développement de l'histoire et son dénouement, à peine la première page lue. Ici, je n'ai jamais pu prédire ce qui allait se passer, je tournais les pages sans savoir ce que j'allais trouver dans la suivante et la "fin" de ce premier tome est à des lieues de ce que j'aurais pu imaginer en ouvrant cet opus. Alors un grand merci à Valérie Simon pour son originalité et sa maîtrise de l'intrigue !

Quant au monde créé pour l'occasion - il faut bien en parler puisque je vous rappelle qu'il s'agit de fantasy pure, l'univers où se situe l'action est donc totalement inventé - même s'il semble assez classique, il a un « je-ne-sais-quoi » d'assez marquant et palpable. Je regrettais l'absence de carte dans l'ouvrage mais Valérie Simon m'en a remise une lors de la dédicace samedi dernier, et je trouve que c'est très utile pour aider à visualiser la géographie du monde proposé. Pas indispensable, mais personnellement, j'aime bien savoir où je vais !
J'ai en revanche, vraiment adoré l'ambiance dans le temple et autour des rituels. Des prêtresses protégées par des eunuques, des sacrifices d'animaux… j'ai aimé trouvé de l'inspiration antique dans ces descriptions. D'ailleurs, pendant ma lecture, j'ai réécouté Daemonia Nymphe, et je trouve que les deux collent assez bien. Je ne peux que vous conseiller l'écoute de Daemonos pour découvrir ce groupe de musique grecque antique.

Et en parlant de descriptions, je terminerai cette chronique un peu brouillonne sur la plume de l'auteure, plume que j'ai trouvée à la fois riche et fluide, détaillée mais pas trop, visuelle juste ce qu'il faut, parfois assez poétique (notamment dans la première partie) et généralement assez percutante.

Si les tomes suivants sont à l'image de celui-ci, je pense qu'un grand nombre de lecteurs pourront s'y retrouver : jeunes ou moins jeunes, lecteurs de fantasy aguerris ou non, hommes ou femmes… Je pense que chacun y trouvera un petit quelque chose qui lui plaira. Pour ma part, je retiens la surprise du chemin pris par l'intrigue, l'héroïne touchante dans sa détresse et sa personnalité paradoxale et l'aspect antiquisant de ce culte à la déesse de la Mort. le deuxième tome promet une évolution du côté de l'héroïne et de nouvelles rencontres… il me tarde de lire ça !
Lien : http://bazardelalitterature...
Commenter  J’apprécie          40
Je dois vous avouer qu'en commençant ce livre, je ne comptais pas le lire en un seul jour. Et pourtant ! Une fois commencé, ce roman est dur à refermé ! Je ne pensais pas qu'un livre me prendrait autant dans l'ambiance, mais Valérie Simon a une écriture poétique qui vous transporte dans son monde pour n'en sortir qu'à la toute dernière page. On a envie d'en savoir plus, envie de savoir comment les personnages vont s'en sortir, savoir si les rencontres qu'ils feront seront bonnes ou au contraire mauvaises. Enfin bon, dès le début de ce roman, on a plein de questions auxquelles on veut rapidement des réponses !

Ce tome est divisé en deux parties et je dois dire que j'ai de loin préféré la première, même si j'ai aussi aimé la seconde, mais je ne sais pas, quelque chose manquait. Peut-être les personnages de la première partie qui m'ont tellement touchée ? Ou alors les lieux où ils vivaient qui semblaient féeriques tant les descriptions de l'auteure étaient telles qu'on s'y croyait et qu'on avait l'impression de vivre auprès d'eux ? Toujours est-il que j'ai été plus emportée par cette première partie et par les deux personnages principaux.

C'est vrai que j'ai été surprise au début de connaître et de vivre en compagnie de Rosendael (non magnifique, je trouve) et Laocoon. Deux êtres qui s'aiment, qui apprennent à se connaître et qui se voient tous les jours, ou quand ils le peuvent. Malheureusement, leur amour n'est pas au goût de tout le monde. En effet, Rosendael fait partie du peuple des elfes et Laocoon des démons. Deux peuples qui se détestent depuis des lustres et qui s'entre-tuent dès que l'occasion se présente. Pourtant, de cet amour beau et sincère, va être crée un être faisant tout basculer. Mi-elfe, mi-humain, il va attiser encore plus la haine des deux peuples. Ces derniers décideront chacun dans leur royaume qu'il faut tuer cette engeance. Évidemment, les deux parents ne sont pas de cet avis et vont s'enfuir pour vivre leur amour. Tout ne se passera pas comme ils le souhaitent et un événement inattendu va les séparer. Pourtant, Morwen naît. Par les légendes, nous connaissons les elfes comme un peuple pacifiste, prônant la paix. Or, ici, l'auteure a voulu créer autre chose et j'ai trouvé cela très bien ! Ici, les elfes ne sont pas doux et aimants, au contraire, ils n'hésitent pas à tuer une personne qu'ils pensent faible ou qui puisse causer des dégâts autour d'elle. L'auteure a été inventive et j'aime beaucoup. Elle s'est approprié le mythe à sa façon.

J'ai vraiment adoré cette partie parce que les sentiments étaient tellement beaux, forts, sincères qu'on en avait des palpitations au coeur. On voulait que tout s'arrange, que grâce à cette naissance et cet amour, les peuples fassent la paix et élèvent le futur bébé comme un renouveau pour eux. Mais bien sûr, si ça avait été le cas, tout ce qui a suivi n'aurait pas existé. La terreur, la peur, le sang, les choix, les traîtrises.

Car la seconde partie est bien différente. Morwen est élevée loin de ses parents, dans un lieu retiré de toute vie, là où les gens y vivant vouent un culte à une déesse : Yanis, déesse de la mort. Ancilla, Prêtresse, ayant trouvé la petite encore bébé, décide de faire croire aux habitants qu'il s'agit de la déesse elle-même réincarnée das un corps humain. À partir de là, et durant toute son enfance, Morwen/Yanis sera adulée par ses comparses, même si elle ne croit en rien.

J'ai de suite eu des réticences vis à vis d'Ancilla. Je ne la sentait pas, son caractère était détestable dès le début. Et ça c'est confirmé par la suite : vile, aimant être puissante, adulée, donner des ordres, être la chef suprême. Bref, son caractère est impossible et vraiment dur à vivre. Jalouse de Yanis, elle n'hésitera pas à se montrer très dure envers elle, ce qui au final aidera la jeune fille à prendre sur elle et avoir son caractère qu'elle atteint au fil des pages. Ancilla a fait croire à Yanis qu'elle était une Déesse, par ce fait et même si la jeune fille n'est pas croyante, Yanis se mettra dans la tête qu'elle est toute puissance et qu'elle jouit de pouvoirs surhumains pouvant causer la mort à qui elle veut. J'ai apprécié le fait que l'auteure prenne son temps pour décrire la vie que mène Morwen jusque son adolescence. C'est vrai que je pensais qu'elle ferait un bon dans le temps comme beaucoup d'auteurs mais non. Alors ça été une bonne surprise, tout comme la première partie décrite du point de vue de ses parents à laquelle je ne m'y attendais pas du tout.

Lors de son adolescence, elle prendra du poil de la bête, et osera se monter contre celle qui l'a élevée, qui n'appréciera pas du tout ce changement de caractère, aimant posséder les personnes. Yanis fera une rencontre qui de banale au début, prendra une grande place dans sa vie. J'ai trouvé les passages concernant cette personne très intéressants et attachants. J'ai hâte de savoir ce qui va se passer dans le tome suivant !

En résumé, un premier tome très addictif avec une première partie très touchante et remplie de tendresse et d'amour. En somme, une partie très calme pour préparer à la tempête qui se prépare. Une seconde partie bien plus dans l'action et la psychologie des personnages. Une Yanis qui grandit de jour en jour et qui prend parfois des décisions difficiles mais qui va toujours au bout des choses, même si elle n'est pas sûre d'elle. Un second tome que j'attends donc avec grande impatience ! (je viens de le commander. Pour la petite histoire, j'étais arrivée aux environs des 250 pages, mais je n'ai pas attendu la fin du tome pour faire ma commande ! Première fois que ça m'arrive, preuve que cette histoire me plaît!) Vivement donc la suite pour retrouver Morwen dans une autre aventure. Une saga de fantasy que je conseille fortement !

Justine P.

« Comment vous appelez-vous ? demanda-t-il entre deux mastications, lorsque sa bouche eut fini de jouir des saveurs et que son estomac, un peu rassasié, lui donna le loisir d'une conversation.
— Mais je vous l'ai déjà dit ! Je m'appelle Yanis, et je suis la déesse de ce temple !
— Yanis, ce n'est pas un nom. Vous avez bien un prénom, quelque chose du style Gertrude, Bénédicte ou Colette.
— Non »
Net et définitif, presque hargneux.

---

« Elle se pencha lentement vers lui, le regard étincelant. Une mèche blonde s'échappa du rang impeccable de sa chevelure, glissa le long de la joue, de la gorge, de l'épaule... Kéo serra les lèvres. Il ne s'habituait pas à sa beauté merveilleuse et comprenait mieux pourquoi les Prêtresses de Maelduin l'avaient proclamée Déesse de la Mort. Elle attirait, elle repoussait... On avait envie de l'aimer, parce qu'on avait envie de la toucher. On la haïssait parce qu'elle avait ce côté indéniablement inhumain, cette sorte de supériorité particulièrement inquiétante qu'il ne faisait pas bon de côtoyer. »
Lien : http://lireunepassion.blogsp..
Commenter  J’apprécie          20
Le roman débute doucement, mais c'est le propre des sagas fantasy où il faut mettre en place tout un monde inédit, avec ses peuples, son histoire et ses croyances. L'auteur s'en sort très bien, sans lourdeurs ni lenteur excessive. Les descriptions sont très agréables à lire, pleines de vie et de poésie. Elles m'ont immédiatement transportées dans le monde de Yanis. En ce qui concerne les personnages, ils sont variés et pour la plupart attachants, il y en a pour tous les goûts. L'héroïne est un peu "tête-à-claque", mais c'est une adolescente élevée comme une déesse, alors ça se comprend... il ne reste plus qu'à espérer que son caractère aille en s'améliorant. J'ai eu un pincement au coeur suite à la mort d'un personnage que j'appréciais beaucoup, je me suis énervée contre l'héroïne incapable de prendre une décision, j'ai détesté les "méchants" de l'histoire, bref j'ai vraiment vibré avec ce roman.
Une fois l'histoire commencée, impossible de lâcher le livre. Ce premier volume s'achevant en plein suspense, je n'ai plus qu'une hâte, lire la suite !!!
Lien : http://andree-la-papivore.bl..
Commenter  J’apprécie          10
Lorsque Laocoon confie sa fille à une prêtresse en la faisant passer pour Yanis, déesse de la mort, sait-il ce qu'il va déclencher ? Que deviendra cette petite fille aux allures de déesse enfermée dans son temple ?
Déjà séduite par la première et la quatrième de couverture, j'avais hâte de commencer la lecture de ce roman énigmatique. Avec des elfes, des démons et des dieux, on peut s'attendre à tout !Les elfes sont conformes à ce que l'on peut attendre du beau peuple, et les démons ne sont pas des êtres maléfiques, mais des créatures anciennes maîtrisant la magie. Jusqu'à la naissance de la petite Morwenn, tout va bien. Mais l'enfant est le seul point faible de tout le panel de personnages : toujours indécise et malléable, elle n'a aucun jugement propre et ne sait jamais quoi faire. C'est plus que frustrant à certaines étapes de l'histoire où une réaction de sa part serait la bienvenue !
L'intrigue quant à elle est bien fournie. le lecteur est pris dedans et se délectera de tous les détails parsemés dans le texte traitant de la légende des pierres et des Innomables. L'aspect psychologique des personnages est bien dessiné et se révèle tout aussi intrigant (et intéressant) que les actions en tant que telles. de la force de caractère des protagonistes, Yanis et son compagnon magicien en tête, dépendra l'avenir du monde.
Le lecteur pris dans les filets de l'histoire devra cependant se préparer à la frustration à la dernière page. L'auteur a pris un malin plaisir à y mettre un beau cliffhanger de derrière les fagots !
A lire si vous voulez frissonner de plaisir et parfois de peur ! L'auteur manie en effet l'intrigue et mènera le lecteur du bout de sa plume où elle le voudra, pour le plus grand plaisir de celui-ci !
Lien : http://laplume-ou-lavie.blog..
Commenter  J’apprécie          10
J'ai eu très peur au début, j'étais à un stade où je me demandais si le livre était bien correspondant à celui de la couverture. J'attendais une quête épique et le premier tiers c'est une romance à la Roméo et Juliette entre elfes et démons. Ce premier tiers est bien écrit et les pages se lisent sans soucis mais ce n'est pas vraiment mon truc, ni ce que j'attendais. Une fois passé cette partie romance, on suit enfin Yanis et là c'est vraiment chouette. Les éléments se complexifient peu à peu. La remise en question de l'éducation de l'héroine est un moment qui sonne juste. C'est le type de roman qui se bonifie avec les pages. Très contente de l'avoir enfin lu, le second tome ne devrait pas trainer.
Commenter  J’apprécie          00
L'enfant d'un elfe et d'un démon, serait-il un dieu pour les humains ? Découvrez la triste réalité de Yanis, la déesse de la mort, élevée parmi les hommes, adulée... et superbement mise en scène dans ce roman fantasy de Valérie Simon.

Les mots pour : Style, personnages, Mythe

Les mots contre : quelques longueurs, rythme lent

En bref : un premier tome de saga qui pose les bases d'une intrigue riche, des personnages bien construits, un style efficace et très poétique. Une très belle découverte, malgré un rythme lent et quelques longueurs.

Lien : http://lesmotsdenanet.blogsp..
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (46) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2497 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *}