AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,12

sur 828 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Des choses étranges se sont produites durant la lecture de ce thriller efficace. Au milieu d'un passage particulièrement tendu ai failli tomber de ma chaise lorsque mon portable a sonné. La tentation a alors été très forte de reléguer « de Fièvre et de Sang » dans le congélateur. Oui je suis peut-être un peu impressionnable en vrai je suis une chochotte et au cinéma c'est encore pire. En tout cas les deux premiers tiers du roman sont franchement remarquables. Suspens, subtilité, ambiance oppressante. Même l'aspect un peu caricaturale des personnages -genre l'héroïne albinos qui semble cacher un terrible secret- devient anecdotique et sans importance face à la virtuosité de la trame. Je sais qu'Ema était dans le même état que moi, emballée, enchantée, terrifiée et impatiente de lire la suite. Puis à la fin, tout s'écroule. Après des débuts au suspens à la Stephen King, c'est une fin à la Dan Brown que l'auteur nous sert. Déprimant et décevant. Reste un jeune auteur au talent indéniable qui promet de devenir peut-être un des grands maîtres du thriller s'il apprend à être un peu plus subtil. A suivre donc, en croisant les doigts.
Lien : http://altervorace.canalblog..
Commenter  J’apprécie          40
Du grand n'importe quoi: un(e) commissaire albinos, fille et presque victime d'un père sérial killer (le flic moyen, quoi), traque une tueuse affligée d'une maladie qui la fait vieillir prématurément (oui, ça existe). Pour garder sa jeunesse, la psychopathe a recours au sang de jeunes filles (évidemment), qu'elle écorche avec l'aide de loup-garous. Des vrais, qui apparaissent et disparaissent à volonté. A côté, le petit chaperon rouge, c'est du réalisme à la Zola.

Pourtant, ce n'est pas trop mal écrit dans le genre et j'ai tenu jusqu'au bout, un peu en diagonale quand même.
Commenter  J’apprécie          30
Un tout petit peu mieux que L'enfant des cimetières grâce aux personnages. Sinon, l'auteur retombe dans ses pires travers : clichés en pagaille, dialogues de série B, style too much devenant involontairement drôle, fantastique bancal s'insérant mal dans l'intrigue. Pas folichon. Sire Cédric, ce n'est définitivement pas pour moi. Je n'accroche ni au style "lycéen" ni à l'univers fantastique "perché".
Commenter  J’apprécie          30
Après en avoir longtemps entendu parler, je me suis enfin décidée à lire mon premier Sire Cédric. J'attendais beaucoup de cet auteur et le coté fantastique du roman m'attirait particulièrement.

Pourtant, me voilà déçue. Et c'est justement à cause de ce coté fantastique tant attendu! En effet, je n'ai pas vraiment aimé la tournure des évènements et j'aurai préféré que ce coté inexplicable trouve, au finale, un explication rationnelle qui colle plus à l'idée que je me fais d'un thriller avec enquête policière.

Je n'ai pas non plus frissonné énormément pendant ma lecture et la fin m'a semblé un rien exagéré; je me serai facilement passée des 100 dernières pages alors même qu'il me manquait le dénouement final.

Coté personnages, je n'ai pas spécialement accroché aux deux enquêteurs principaux. L'histoire de Svärta ne ma pas touché. Pas une seul fois je ne me suis inquiété pour eux.

J'ai quand même beaucoup apprécié le début de ma lecture, on est lancé dans le vif du sujet directement et le rythme est assez soutenu. La mise en place de l'histoire m'a finalement plus intéressé que son dénouement.

Finalement, j'en attendais peut-être trop. Je lirai quand même d'autres livres de cet auteur histoire de ne pas rester sur une (petite) déception.

Lien : http://lightjok.eklablog.com..
Commenter  J’apprécie          20
Bien que suspicieuse quant aux prix décernés, je voulais découvrir Cédric Sire depuis plusieurs mois. Aussi, j'ai choisi un titre couronné par la critique et par le prestigieux Prix du Polar de Cognac. Malgré moi, je me suis laissé embarquer dans ce thriller ésotérique jusqu'à la lie. Rapidement, j'ai été emportée par des torrents de sang dégoulinants, poissant mes mains, imbibant mon lit ou mon fauteuil, aspergeant mes murs jusqu'au plafond en d'intarissables geysers d'hémoglobine. Tout ce qu'il y a de plus gore ! Bien sûr, j'aurais pu abandonner en cours de route pour ne pas m'infliger ça. Mais quelle légitimité aurais-je si je donnais un avis sur un livre inachevé ? Et puis, je peux supporter ce genre de littérature, même si elle n'est pas à mon goût, puisque que je n'en tire aucun plaisir. C'est un risque calculé que je prends régulièrement lorsque je décide de découvrir un auteur, je me lance à "l'aveugle", ne lisant jamais rien qui puisse me gâcher la surprise, bonne ou mauvaise.

Tout ce que j'écris, ne concerne que moi. Je n'émets aucun jugement de valeur sur les amateurs du genre. Chacun a le droit d'aimer, ou pas, toutes sortes de littératures et de s'exprimer sur ce qu'il en pense. Pour moi, ça n'a pas marché du tout. Non seulement les rivières sanguinolentes ne m'intéressent pas, ni les descriptions détaillées de séances de tortures et la douleur qui s'ensuit, ni l'ésotérisme impliquant des réincarnations démoniaques. Toute cette ambiance va bien au-delà de mon univers. D'ailleurs, une explication psychanalytique de ce type de récit serait très intéressante.

Alors pourquoi avoir voulu terminer ce bouquin malgré tout ? Pour deux raisons. Tout d'abord, l'intrigue. Elle est incroyablement bien ficelée et les protagonistes éveillent la curiosité malgré le surnaturel qui prend de plus en plus de place en entravant ma satanée rationalisation. Et enfin, non des moindres, l'écriture. Cédric Sire est, sans conteste, un maître en la matière. Son style est très travaillé, puissant, nerveux, ne laissant aucun répit au lecteur. Il est possible de ne pas aimer son univers particulièrement hors norme, mais il faut reconnaître sa valeur d'écrivain, son imagination bouillonnante et son talent. Lors de mes sorties de zone de confort, il m'est arrivée de lire des textes plus rationnels, beaucoup moins agressifs, mais si mal écrits qu'ils m'ont bien plus gênée que la folie destructrice et vampirisante de Cédric Sire.

Dommage que son terrain de jeu ne soit pas le mien, car j'aurais, certainement, pris plaisir de le lire, même dans un polar violent, sans toutes ces effusions d'horreur. Elles ne seraient qu'évoquées, il serait plus facile pour moi de profiter du simple plaisir de sa plume, malheureusement, ce ne serait plus du gothique fantastique flamboyant, très gore, qui semble être une "signature" de l'auteur. Donc, je ferai preuve de plus de discernement, si je veux retourner dans cet univers impitoyable... plus tard, beaucoup plus tard... ou jamais.
Commenter  J’apprécie          10
Après une introduction fort longuette et sans grande imagination de torture d'ado, un duo de frérots vilains pas beaux est directement pris en chasse par Vauvert et Svärta, grâce à un bon pressentiment de cette dernière. Une Svärta qui manie d'ailleurs mieux la gâchette que ses nerfs, mais ça serait con de la démunir de ses fonctions pour si peu.
De fièvre et de sang, donc, n'a pas peur de bouder le travail d'enquête (pourquoi se priver, lorsque l'on a une médium dans l'équipe ?) pour plutôt se concentrer sur le sanglant en grande pompe à travers une grotesque histoire de société secrète à laquelle je n'ai pas accroché.
Dans cette aventure plus paranormale que polar, je regrette la manière dont les procédures sont écartées au profit de ficelles scénaristiques le plus souvent tirées par les cheveux.
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (1970) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Le jeu de l'ombre" de Sire Cédric.

D’où Malko Swann est-il tombé au début de l’histoire ?

D’une falaise
D’un pont
De la fenêtre d’une maison

10 questions
12 lecteurs ont répondu
Thème : Le jeu de l'ombre de Cédric SireCréer un quiz sur ce livre

{* *}